k-libre - auteur - Jacques Garay

Mais pourquoi donc, se lamente-t-elle, ai-je inventé cette détestable et assommante petite créature ? [...] Certes, je dépends beaucoup d'elle financièrement. Mais par ailleurs elle me doit sa propre existence. Parfois je lui fais savoir qu'en quelques coups de plume je pourrais lui ôter la vie. Et elle me réplique alors : "Impossible de se débarrasser de Poirot : il est bien trop intelligent.'
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Jacques Garay

MAJ jeudi 04 juillet 2013
© Bertrand Lapègue

Biographie Jacques Garay


Naissance à Saint-Palais le 07 octobre 1949.
Natif d'un village du Pays basque nord situé dans la province de Basse-Navarre, Jacques Garay suit ses parents qui s'installent à Biarritz (et sa Côte basque) pour des raisons professionnelles, ce qui ne l'empêchera pas de passer quasiment tous ses week-end à Saint-Palais - son père chasseur ne pouvant abandonner sa chère cabane, ses copains et ses palombes en automne, ni les bécasses légères de l'hiver, les truites, et non les hirondelles, faisant le printemps paternel. Rapidement vacciné, les longs becs et la maladie bleue peupleront sa vie dès ses premiers pas, effectués sur le chemin de la palombière de son grand-père. Ses vacances, quasiment toutes saint-palaisiennes, sont une succession de Jour de fête, de Mon oncle et des Vacances de monsieur Hulot, mais à la campagne, au milieu de cousins et de copains sonores et rapides, bondissant du fronton à la rivière, d'arbres en haies couvertes de mures, avec entrain. Hugues Auffray pourra le chanter plus tard : "On est les rois".
Sa mère, qui attend beaucoup, lit et écoute de la musique. Elle lui transmet son goût pour le feutré avec la même passion et le même talent que son père pour le grand air.
À Biarritz, le lycée, mixte, ses maisons de maître, Alcedo et Banuelos, entourées de bambous saupoudrés de préfabriqués qui accueillent les cours, est un nouveau paradis : les filles y sont jolies dès que le printemps revient, et bronzées aussi. Le grec et le latin lui ouvrent des horizons anciens et pourtant pleins de promesses. La pelote et le rugby l'enserrent joliment. La fac de droit à Pau le voit jouer au rugby plus souvent qu'à son tour et chanter tard le soir.
Après un an tricolore dans les chars à Verdun, "plus mon petit Liré que le Mont Palatin", Jacques Garay acquière la certitude de vouloir travailler au pays.
La banque le nourrit mais l'ennuie. Dans les années 1990, il la quitte pour créer à Bayonne une feuille hebdomadaire où les associations et les clubs basques, le suc de la vie et de la ville, et des villages aussi bien souvent, pourront s'exprimer. Il y laisse plus que des plumes et son mariage.
La Semaine du Pays basque, hebdomadaire de proximité, se crée et l'enrôle. Le voilà plumitif. Être payé pour raconter la vie des autres et ce qu'ils font d'intéressant ou qui peut en intéresser d'autres : le rêve. Et le goût d'écrire s'installe. Depuis longtemps déjà, Manuel Vásquez Montalbán l'a entraîné sur les pas de Pepe Carvalho qu'il suit en écoutant Bach ou les Beach Boys.
Le journalisme l'amène à la communication, plus rémunératrice et moins nerveuse.
Puis la retraite sonne avec à son menu du golf, du rugby, des toros, du surf, des chants, des palombes, de la pelote et tout plein d'autres labels du terroir... et de l'écriture !


* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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