Dépêche | Disparition de P. D. James

Ben a la conviction que répondre à la violence par la violence ne génère que plus de violence alors que Chon croit fermement que répondre à la violence par la non-violence ne génère que plus de violence, avec, pour preuve à l'appui, toute l'histoire de l'humanité.
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jeudi 18 avril

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MAJ jeudi 18 avril

Disparition de P. D. James
27/11/2014

Disparition de P. D. James
La doyenne des romancières anglaises, héritière d'Agatha Christie, Phyllis Dorothy James vient de s'éteindre paisiblement dans sa résidence d'Oxford. On retiendra de son œuvre ses romans qui mettent en scène le policier Adam Dalgliesh, qui officie à Scotland Yard. L'homme a tout du personnage dramatique. Grand amateur de poésie, il a un passé douloureux marqué par la double mort de sa femme et de leur bébé. Il apparait en 1962 dans le premier manuscrit que l'auteur, qui utilise les initiales de ses prénoms pour cacher (temporairement) qu'elle est une femme, envoie à un éditeur. C'est À visage découvert. Mais il faut attendre 1971 et Meurtres en blouse blanche qu'elle acquière une renommée qui traverse la Manche et qui aboutit en 1988 à l'obtention du Grand Prix de la Littérature Policière. En 2011, avec La Mort s'invite à Pemberton, elle offre un roman hommage à Jane Austen et plus particulièrement à Orgueil et préjugés dont elle reprend les personnages. P. D. James avait travaillé au Ministère de l'Intérieur et avait été elle-même magistrate. Elle avait quatre-vingt quatorze ans.


Liens : La Mort s'invite à Pemberley | Phyllis Dorothy James | Grand prix de la littérature policière - roman étranger

Par Julien Védrenne

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