Fureur apache

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vendredi 19 avril

Contenu

DVD - Western

Fureur apache

Ethnologique - Guerre MAJ jeudi 25 février 2016

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Réédition

Tout public

Prix: 8,6 €

Robert Aldrich
Scénario adapté de l'œuvre de William Riley Burnett
Ulazan's raid - 1972
Paris : Universal, juillet 2003
1 DVD VF-VOST Zone 2 ; couleur ; 19 x 14 cm

Actualités

  • 16/04 Cinéma: Westerns et charlatanisme
    Pour la deuxième semaine consécutive, l'Action Christine propose les mêmes projections dans ses deux salles. Entre Le Charlatan, de William Goulding, et trois westerns de légende, voilà une programmation qui allie film noir et héros vieillissants. Une manière comme une autre de côtoyer une certaine réalité cinématographique sans perdre de temps...

    Exclusivité : Le Charlatan, de Edmund Goulding
    "C'est George Jessel, le célèbre acteur de music-hall devenu producteur, qui fait acheter à la Fox les droits de l'étrange roman de William Lindsay-Gresham dont chacun des chapitres tient son titre d'une des vingt-deux lames du Tarot. Et c'est Tyrone Power qui, pour renouveler son image, tient à en interpréter le rôle principal à la consternation de Jessel lui-même et du grand patron Zanuck. Power réclame Goulding comme metteur en scène, lequel vient de le diriger l'année précédente dans un rôle original du Fil du rasoir, d'après Somerset Maugham. Grand directeur d'actrices (Garbo, Bette Davis) Goulding était lui-même un excentrique et un marginal. (Il lui arriva d'exiger qu'un tournage se déroulât entièrement de nuit sous le prétexte que les acteurs donneraient là le meilleur d'eux-mêmes). Il avait un penchant secret pour les personnages curieux, que le déroulement inégal et souvent académique de sa carrière l'empêcha de développer à fond. Mais il put donner sa mesure dans ce Charlatan qui présente un 'méchant' pas commes les autres : il s'agit avant tout d'un être fasciné par la chute, la déchéance, et la sienne en particulier, qu'il juge inévitable. Il n'est pas si expert à tromper les autres et à exploiter leur crédulité, particulièrement sur le plan spirituel, que parce qu'il est lui-même, bien qu'il s'en défende, perméable à la superstition. On ne sait s'il croit en Dieu, mais il croit au Destin, à la Providence, à la Fatalité, et surtout à leur puissance destructrice. Power est remarquable dans ce rôle, comme d'ailleurs dans tant d'autres où il avait déjà démontré l'extraordinaire variété de ses dons, et notamment cette tendance à l'ambiguité (L'Incendie de Chicago). L'adaptation du roman par Jules Furthman est dense, concise, d'un rythme excellent, pleine d'ellipses stimulant l'attention du spectateur, même si certains épisodes ne sont pas dénués d'artifice (le mariage forcé de Stan avec Molly). Servie par la magnifique photo de Lee Garmes, la mise en scène mobile, inquiétante, glaciale de Goulding explore les bas-fonds du show-business américain. Elle fait du personnage de Power un homme dans la foule (nombreux plans où on le voit circuler parmi elle comme un renard guettant sa proie) puis le transforme en homme au-dessus de la foule, car il y a aussi chez cet être complexe, un dangereux sentiment de supériorité et de surpuissance qu'il avait d'ailleurs clairement décelé en lui-même (cf. la première séquence où il énumère les raisons qui lui font aimer les métiers de la foire). Si la toute fin (rencontre avec Molly) prend des allures de happy end un peu lénifiant, le dénouement dans son ensemble - Carlisle devenant le 'geek' qui le fascinait au début - n'a rien de moralisant et obéit à la logique fatale qui a dominé, durant tout le film, l'intrigue et le personnage."
    Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma, Robert Laffont.

    Mercredi 17 avril :
    Le Charlatan (Nightmare Alley), de Edmund Gould (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 18 avril :
    Le Charlatan (Nightmare Alley), de Edmund Gould (14 heures, 16 heures & 18 heures).
    Vendredi 19 avril :
    Le Charlatan (Nightmare Alley), de Edmund Gould (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 20 avril :
    Le Charlatan (Nightmare Alley), de Edmund Gould (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 21 avril :
    Le Charlatan (Nightmare Alley), de Edmund Gould (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 22 avril :
    Le Charlatan (Nightmare Alley), de Edmund Gould (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 23 avril :
    Le Charlatan (Nightmare Alley), de Edmund Gould (14 heures, 16 heures & 18 heures).

    Festival : 3 westerns
    "El Dorado de Howard Hawks, Fureur apache de Robert Aldrich et L'Homme des vallées perdues de George Stevens. Séances de rattrapage pour voir ou revoir ces trois westerns immanquables ! "

    Mercredi 17 avril :
    El Dorado (El Dorado), de Howard Hawks (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Jeudi 18 avril :
    Fureur apache (Ulzana's Raid), de Robert Aldrich (14 heures, 16 heures, 18 heures 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 19 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 20 avril :
    Fureur apache (Ulzana's Raid), de Robert Aldrich (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 21 avril :
    El Dorado (El Dorado), de Howard Hawks (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 22 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Mardi 23 avril :
    Fureur apache (Ulzana's Raid), de Robert Aldrich (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : L'Homme des vallées perdues |L'Homme des vallées perdues |Terreur apache |George Stevens |Robert Aldrich |Jack Schaefer |William Riley Burnett

  • 09/04 Cinéma: Tyrone Power est Le Charlatan à L'Action Christine
  • 02/04 Cinéma: Shane & Lancaster : acte II
  • 27/03 Cinéma: Shane & Lancaster : acte I
  • 20/03 Cinéma: Fureur apache - acte II
  • 12/03 Cinéma: Fureur apache à l'Action Christine

La poursuite infernale

Bizarrement, ce film est annoncé tous publics. Après visionnage, on vous le dit franchement : évitez de le montrer à des enfants. Fureur apache est une adaptation de Terreur apache de William Riley Burnett, récemment édité chez Actes Sud avec une postface de Bertrand Tavernier dans la collection "L'Ouest, le vrai". Selon le réalisateur français, c'est "le plus grand western des années 1970", rien que ça ! C'est effectivement un grand film, qui conte l'évasion d'un chef apache de sa réserve, les massacres qu'il commet au fil de son escapade et la poursuite dans laquelle se lance un détachement de cavalerie. Du classique, me direz-vous. Oui, sauf que la réalité décrite ici n'a rien d'hollywoodien. C'est la vraie vie de l'Ouest que l'on découvre : la cruauté des Apaches, la vie précaire des fermiers, la difficile cohabitation de deux mondes, la délicate poursuite d'un ennemi dans un territoire hostile... Aucune place pour la grandeur d'âme ou les images spectaculaires. La caméra est placée au ras du sol, les pieds dans la poussière. Burt Lancaster y incarne un scout qui guide la cavalerie avec un Indien, acquis à la cause des Tuniques bleues tout en étant le beau-frère du chef pourchassé. Ils font leur boulot, point barre. À leurs côtés, un jeune officier, fils de pasteur, découvre l'horreur des guerres indiennes. Il va beaucoup apprendre et nous avec lui. On est très loin des westerns manichéens à la John Wayne. La scène où un soldat tue une femme pour qu'elle échappe aux Apaches et se suicide ensuite est un vrai choc visuel qui révèle l'état d'esprit des hommes de l'Ouest face aux Indiens en révolte. Le film a été jugé raciste à sa sortie – les Apaches sont très méchants, c'est indéniable –, mais il faut le revoir pour en saisir toute la complexité et toute l'authenticité.

Fureur apache (105 min.) : réalisé par Robert Aldrich sur un scénario d'Alan Sharp d'après Terreur apache de William Riley Burnett. Avec : Burt Lancaster, Joaquín Martínez, Bruce Davison, Richard Jaeckel, John Pearce, Jorge Luke, Aimée Eccles...

Citation

Vous faites vraiment confiance à un homme inexpérimenté.

Rédacteur: Jean-Noël Levavasseur jeudi 05 décembre 2013
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