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Aux malheurs des dames
Grand format
Inédit
Tout public
272 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 978-2-84096-606-7
Coll. "Noir 7.5"
Actualités
- 27/04 Édition: Parutions de la semaine - 27 avril
Thierry Bourcy avec son enquêteur Célestin Louis, flic et soldat durant la Grande guerre, Hugo Buan avec Léonard, un tueur à Gages, et Sébastien Doubinsky qui met en scène Dédé la Classe, une frappe à l'ancienne, sont sûrement les trois auteurs qui se distinguent cette semaine. Il incombe de rajouter l'anonyme des éditions Sonatine (Le Livre de la mort), mais difficile de parler de quelqu'un dont le nom est... Anonyme. Sinon, les amateurs de thrillers iront voir du côté de chez Michel Lafon ou des Presses de la Cité. Des auteurs méconnus en nos frontières (que l'on tient à garder, parait-il, préservées...), qui peut-être valent qu'on s'y intéresse. À noter la publication en poche du roman de Lalie Walker, Aux malheurs des dames, qui avait fait couler beaucoup d'encre et perdre du temps à quelques avocats peu après sa parution chez Parigramme, car certains s'étaient reconnus en des personnages peu scrupuleux...
Mais comme d'habitude, le choix est vôtre !
Grand format :
Est-ce ainsi que les hommes..., de Didier Arlotti (Kirographaires)
Le Crime de l'albatros, de Thierry Bourcy (Nouveau monde)
J'étais tueur à Beckenra City, de Hugo Buan (Pascal Galodé)
Les Cruelles étoiles de mer, de Kjell Eriksson (Gaïa)
De loin on dirait des mouches, de Kike Ferrari (Alvik, "Semana negra")
Le Sang du désert, de Alicia Gaspar de Alba (Presses de la Cité, "Sang d'encre")
Brestiz o vreskenn, de Yann Gerven (Al liamm)
Les Partenaires, de John Grisham (Robert Laffont, "Best-sellers")
L'Art et la manière, de George Vincent Higgins (Michel lafon)
Le Livre de la mort, anonyme (Sonatine)
Cellule delta, de Pierre Martinet (Flammarion)
La Prostituée de Jéricho, de Michèle Mazel (Elkana, "Textes")
Jazz, narghilé et mille feuilles, de Didier Paquette (Riveneuve)
Lieutenant Fabien Fauvel, de Peter Randa (Dualpha, "Fictions populaires")
Appelez-moi Jack !, de Sabrina Richard (kirographaires)
L'Enfant témoin, de Robert Rotenberg (Presses de la Cité, "Sang d'encre")
Seule dans la nuit, de Ann Rule (Michel Lafon)
Jamais sans toi, de Lisa Scottoline (Le Toucan)
Enfants de la paranoïa, de Trevor Shane (Michel Lafon)
Poche :
Le Livre des âmes, de Glenn Cooper (Pocket, "Thriller")
Le Feu au royaume, de Sébastien Doubinski (L'Écailler, "Le Petit écailler")
Psychose à Perros, de Michel Dozsa (Ouest et compagnie, "Roman policier")
Absinthe, de Daniel Hernandez (Mare nostrum, "Polar")
Pagaille en Cornouaille, de Gérard-Henri Hervé (Astoure, "Breizh noir")
Ultime combat en Brocéliande : Paimpont, Concoret, de Anne Le Jéloux-Chauvel (Astoure, "Breizh noir")
Sérum : saison 1.2, de Henri Lœvenbruck & Fabrice Mazza (J'ai lu, "Policier")
Désaccord mineur à Dinard, de François Paris (Ouest et compagnie, "Roman policier")
Amazonia, de James Rollins (Pocket, "Thriller")
Le Royaume des voleurs, de William Ryan (10-18, "Grands détectives")
le Coup du père François, de San-Antonio (Pocket, "Les Nouvelles aventures de San-Antono")
Mesdames, vous aimez ça !, de San-Antonio (Pocket, "Les Nouvelles aventures de San-Antono")
Aux malheurs des dames, de Lalie Walker (Points)
Liens : Thierry Bourcy |Hugo Buan |Sébastien Doubinsky |Henri Lœvenbruck | San-Antonio |Lisa Scottoline |Lalie Walker |John Grisham - 19/11 Édition: Des dames dans le malheur retrouvent le sourire
- 08/10 Édition: Affaire Parigramme contre Marché Saint-Pierre
- 21/03 Auteur: Sale temps pour les auteurs...
- 03/03 Édition: Aux malheurs des dames a bien des malheurs...
- 13/02 Radio: Bob Garcia vous recommande...
Le Crime d'une bête ou d'un homme ?
Le marché Saint-Pierre. Ventes de tissus à tous les étages. Pour toutes les bourses. Défilés de mode par intermittence. Le grand luxe. Enfin, le grand luxe il y a des années en arrière quand les gens confectionnaient leurs habits. Aujourd'hui le grand magasin vivote sous la direction des deux descendants des illustres fondateurs. Les deux frères sont souvent en bagarre car tandis que l'un essaye de porter le magasin à bout de bras, l'autre dilapide tout ce qu'il peut dans des jeux de poker hasardeux. Actuellement, il est sous la coupe d'un mafieux. Il lui doit beaucoup et essaye même de faire chanter son frère car il y a eu une sombre histoire de coucherie avec une cliente/fournissseuse il y a des lustres...
Cette année, les choses s'aggravent : des odeurs de fumée (sans feu) incommodent les clients, et les pompiers ne trouvent rien. Des lettres anonymes et des poupées vaudous sont placées aux portes du magasin. L'angoisse monte d'un cran lorsqu'une employée modèle, responsable de toutes les clefs du magasin, disparaît. Puis c'est au tour d'une seconde.
Mais qui peut être derrière cette histoire ? Un concurrent des grands magasins ? Le mafieux ? Un des deux frères pour liquider la société ? Un vengeur anonyme ? Léon, un personnage étrange et paranoïaque qui était épris de la première disparue ? La mystérieuse Rebecca qui prétend être sociologue et travailler au grand magasin pour ses enquêtes, mais semble surtout être une croqueuse d'hommes ? Les policiers de l'arrondissement ont fort à faire surtout que les indices s'évaporent, que les pistes ne mènent nulle part.
Les amateurs connaissent Lalie Walker qui a toujours réussi ses polars,depuis ses premiers textes aujourd'hui disponibles chez "Folio policier". Ici, encore elle montre ses forces en parvenant à nous placer à l'intérieur de la pensée de ses personnages décalés, un peu fous (parfois beaucoup). Même si l'histoire de vengeance sonne un peu improbable, elle vaut son pesant de suspense. Après des textes très noirs, elle parvient ici à trouver un accord plus discret entre des obsessions de tueurs et des éléments plus drolatiques : les interventions des pompiers qui n'arrivent pas à trouver de feu, les angoisses du tueur qui a du mal à mettre en scène ses crimes, entre autres. Elle se permet des décors souterrains, des poursuites sur les toits, des combles des grands magasins avec une belle aisance pour créer une atmosphère forte, prenante et pesante et un texte difficile à lâcher avant sa conclusion.
Nominations :
Calibre 47 2010
Prix polar en plein cœur 2010
Citation
De manière obsessionnelle, Violette pensait à ce mouvement de la machoire, évident, tellement instinctif qu'elle n'y avait jamais porté attention auparavant et désormais rendu impossible en raison de son bâillon.
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