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Inédit
Tout public
Paris : Fleuve noir, avril 2011
334 p. ; 23 x 14 cm
ISBN 978-2-265-09257-0
Coll. "Thriller"
Actualités
- 14/03 Édition: Parutions de la semaine - 14 mars
- 03/05 Prix littéraire: Sélection 2013 des Ancres noires
- 01/04 Prix littéraire: Week-end noir dévoile ses félins
- 26/03 Prix littéraire: Lion et Lionceau noir 2012 de Neuilly-Plaisance
- 15/03 Prix littéraire: Sélection 2012 de Mauves-sur-Loire
La sélection du 5e Prix de la ville de Mauves-sur-Loire est connue, et l'on vous donne d'ores et déjà rendez-vous à la bibliothèque George-Sand* le vendredi 23 mars pour voter parmi les six titres en compétition. Le choix promet, comme traditionnellement d'être ardu. Les ouvrages sélectionnés sont :
- Le Bal des frelons, de Pascal Dessaint (Rivages) ;
- L'Enfant aux cailloux, de Sophie Loubière (Fleuve noir) ;
- Double hélice, de Kleinmann et Vinson (Le Masque) ;
- Des ronds dans l'eau, d'Hervé Commère (Albin Michel) ;
- Bois, de Fred Gevart (Écorce) ;
- Les Visages écrasés de Marin Ledun (Le Seuil).
L'avenir proche nous dira si le roman de Marin Ledun, déjà primé à de nombreuses reprises, continue sa razzia, ou si un auteur comme Fred Gevart est capable de montrer de quel Bois il se chauffe !
* Bibliothèque George-Sand
15, rue du Cellier
44470 Mauves-sur-Loire
Tél. : 02.40.25.05.63
biblio.mauves@wanadoo.fr
Liens : Le Bal des frelons |Bois |Les Visages écrasés |Pascal Dessaint |Sophie Loubière |Fred Gevart |Marin Ledun - 27/06 Prix littéraire: Sélection 2011 du GPLP
- 14/05 Radio: Cailloux et coup de coeur
Maltraitance invisible
Elsa Préau est un nom prédestiné pour une institutrice malgré tout à la retraite qui a pour seule joie son petit-fils Bastien et les lettres appliquées qu'elle envoie à droite et à gauche. Mais voilà que chez ses voisins apparaît un enfant qu'elle semble être seule à voir, et qui porte des signes de maltraitance. Pourtant, personne ne veut la croire... Est-ce une simple divagation ou la vérité est-elle plus étonnante, plus cruelle encore ?
On le voit, il y avait là de quoi faire un de ces drames feutrés dont avait le secret Georges-Jean Arnaud lors de sa meilleure période... L'ennui, c'est que parfois, le mieux est l'ennemi du bien, et ce roman est tout simplement trop long, comme si on mêlait un bon suspense avec un personnage principal mi-attachant, mi-monstrueux - les amateurs d'animaux domestiques risquent de ne pas apprécier certains passages -, avec une fiction disséquant l'existence d'une personne du quotidien avec une évidente thématique sur l'enfance maltraitée. Les lettres censées être signées Elsa Préau, retranscrites dans le corps du texte, trouvent un ton juste et un style empesé tout en ouvrant une porte sur ceux qui n'ont rien d'autre à faire... mais détournent de l'intrigue principale ! C'est dommage, car lorsque le récit reprend le dessus, celui-ci s'avère très prenant, avec une conclusion aussi cruelle qu'efficace. L'ensemble donne un résultat qui, du coup, semble un peu bancal tout en restant attachant, qui aurait été excellent s'il avait eu la taille et la construction linéaire d'un "Spécial police" de la grande époque.
On en parle : La Tête en noir n°151
Récompenses :
Prix des lecteurs Ancres noires 2013
Nominations :
Grand prix de la littérature policière - roman français 2011
Citation
Il se considérait seul fautif étant donné qu'il n'avait pas le courage d'assumer ça, qu'elle soit totalement cinglée, se refusant à la mettre sous tutelle parce qu'il lui semblait que, grosso modo, elle était autonome, mangeait bien, agissait de manière convenable, bref, qu'elle tenait la route, et qu'en dépit des traumatismes subis ces dernières années, elle avait plutôt bien réagi et semblait en voie de guérison, mais voilà que ça recommençait, elle voyait des nains partout.