Contenu
348 p. ; 22 x 14 cm
ISBN 978-2-7499-1385-8
Coll. "Thriller"
Par le pouvoir du crâne ancestral
Et si une découverte scientifique venait bouleverser l'entendement et remettre en cause nos croyances sur l'origine de l'Univers ? Cette accroche qui fleure pourtant le déjà vu, n'est que la partie émergée de l'iceberg romanesque du Premier crâne. Un thriller ésotérique qui aborde la question des extrémismes avec beaucoup de lucidité et de retenue.
Marcus Sambre est directeur d'un laboratoire d'archéologie et spécialiste de la datation. Ses principaux soucis résident dans la gestion de son département et la recherche de budgets pour le maintenir à flot. Ou plutôt résidaient. La situation change lorsqu'il reçoit de la part de son ex-femme un crâne d'Homo Sapiens en parfait état de conservation. Le premier examen de datation affiche un résultat inimaginable. L'absence de carbone 14 dans l'ossement signifierait qu'il aurait plus de cinquante mille ans, chose absolument impossible eu égard à la qualité du crâne. Pour en avoir le cœur net, il fait procéder à un second examen au moyen d'une technique de datation plus précise. La conclusion délivrée par l'ordinateur laisse le scientifique interdit. Le crâne serait aussi vieux que l'Univers. La découverte intéresse fortement les services secrets du Vatican ainsi qu'un groupe de fanatique. Ils sont tous prêts à tout pour mettre la main dessus. Aidé d'Evannah, une prestigieuse journaliste dans un magazine scientifique, Marcus Sambre va devoir se battre pour trouver la réponse à cette question : Comment est-ce possible ?
Il y a des premiers romans où malgré les louables envies de l'auteur, les maladresses se disputent à un style balbutiant. Avec Le Premier crâne, Nicolas Sker réussi à contourner ces écueils pour nous proposer un livre maîtrisé de bout en bout tant au niveau de la trame que du style. On n'échappera pas à quelques stéréotypes - des classiques du thriller - notamment au niveau des personnages, mais l'approche du romancier est suffisamment originale pour occulter les quelques grosses ficelles décelées. Les fans d'Indiana Jones et/ou du Da Vinci Code retrouveront une ambiance qui leur sera familière. Quand au dénouement, c'est une claque magistrale donnée par Nicolas Sker. Son regard pessimiste (réaliste ?) porté sur l'être humain ne laissera personne indifférent.
Citation
Sur l'écran, un sigle signifiant "au moins" précédait une datation de 14 milliards d'années. Soit la date de naissance de l'Univers.