La Reine de la prairie

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Contenu

DVD - Western

La Reine de la prairie

Ethnologique - Arnaque - Assassinat - Complot MAJ vendredi 23 mai 2014

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Réédition

Tout public

Prix: 18 €

Allan Dwan
Cattle Queen of Montana - 1954
Bertrand Tavernier (présentation)
Patrick Brion (présentation)
Paris : Sidonis, mars 2014
1 DVD VF-VOST Zone 2 ; couleur ; 19 x 14 cm
Coll. "Western de légende"

Sierra Montana

Barbara Stanwick (splendide et juste) incarne Sierra Nevada Jones dans un western tourné en extérieur dans l'État du Montana au milieu d'une forêt de bouleaux. Elle est la fille d'un éleveur de bétail dépossédé de son troupeau par des Indiens (tous blancs de peau à l'instar des méchants Chinois des premiers "Fu-Manchu") à la solde d'un Blanc aux dents longues avide de son terrain qu'il n'a pas encore déclaré. Son père est mort, elle ne doit sa survie qu'à la fortune et à l'arrivée impromptue de Colorados, un Indien civilisé (entendez par là qu'il a été à Washington et aussi à l'université, qu'il parle donc anglais et qu'il a adopté les bonnes manières et le point de vue des Blancs), qui fait route vers sa tribu. Amené à être le nouveau chef, il va faire face à Natchakoa, un véritable Indien rebelle et barbare qui entend faire respecter la souveraineté de son peuple sur un terrain sans cesse pris d'assaut par des colons avides de richesses. Dans le même temps, Farrell infiltre la bande de MCord afin de dénoncer un trafic d'armes et d'alcool. Farrell, c'est Ronald Reagan au sommet de sa forme (c'est-à-dire...). Sous les traits d'un tueur implacable il est censé berner une bande de meurtriers sans foi ni loi pour le compte de l'armée américaine (soucieuse du bien être des Indiens - on aura tout vu). Il est surtout censé donner la réplique à Barbara Stanwick pour former le couple du film. Malheureusement, cela ne fonctionne pas. C'est d'autant plus dommage que nait presque une histoire sentimentale entre Sierra Nevada Jones et Colorados. Là, le western aurait été transgressif et intéressant. Mais, non le projet avorte lors d'une scène où Colorados éteint le geste affectif qu'il avait entrepris. Les deux en seront pour une franche camaraderie perturbée par une jolie Indienne jalouse qui ira de sa trahison avant de mourir. Jusqu'à dix minutes avant la fin, le scénario est plutôt bien écrit et honorablement filmé. Il y a même l'aspect ethnologique qui parvient à intéresser (avec un combat titanesque au tomawak où les deux lutteurs sont reliés entre eux par une corde attachée à chaque extrémité à l'un de leurs poignets). Mais le finale sur fond de tuerie va à l'encontre de ce que l'on pouvait espérer. La justice est rendue dans un bain de sang inutile qui permet on ne sait comment à Sierra Nevada Jones et à Farrell de partir main dans la main...

La Reine de la prairie (88 min.) : réalisé par Alan Dwan sur un scénario de Robert Blees et Howard Estabrook d'après une histoire de Thomas Blackburn. Avec : Barbara Stanwyck, Ronald Reagan, Gene Evans, Lance Fuller, Anthony Caruso, Jack Elam, Yvette Duguay, Morris Ankrum...
Bonus. Présentation par Patrick Brion. Présentation d'Allan Dwan par Bertrand Tavernier. Galerie photos. Bande-annonce.

Citation

Si un Blanc vole, tous les Blancs sont mauvais ? Oui, les Indiens vous ont attaqués, mais ils n'étaient pas seuls. Quand le vieil homme sera guéri, retournez chez vous. Et dites qu'il y a des Indiens qui ne sont pas mauvais et qui veulent la paix.

Rédacteur: Julien Védrenne jeudi 22 mai 2014
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