k-libre - auteur - Alain Corneau

Il tenait un truc. Le texto était important. Très important. Les bulles de champagne se mirent à crépiter plus fort autour de ses oreilles. Le décor s'évanouissait. L'osmose entre la victime et lui était en train de se créer. Ça avait marché finalement.
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Alain Corneau

MAJ mercredi 23 octobre 2013
© D. R.

Biographie Alain Corneau


Naissance à Meung-sur-Loire le 07 août 1943.
Mort à Paris le 29 août 2010.
Fils d'un vétérinaire de campagne amateur de cinéma, Alain Corneau grandit sur les bords de la Loire où il apprécie le jazz et apprend à jouer de la batterie qu'il pratiquera dans divers groupes de musique à Orléans. Après des études de cinéma à l'IDHEC, il passe à la réalisation, s'orientant vers le genre policier hérité de sa passion pour les films américains, avec un ajout psychologique évident. Après un premier thriller d'anticipation dans le monde de la drogue, France société anonyme (1974) avec Michel Bouquet, il dirige des films policiers à la facture classique. Tout d'abord Police Python 357 (1976) avec Yves Montand et Simone Signoret, puis La Menace (1977) toujours avec Montand auquel il associe Carole Laure, et enfin l'un de ses chefs-d'œuvre, Série noire (1979), d'après Des cliques et des cloaques, de Jim Thompson, qu'il co-scénarise avec Georges Perec, et qui propose à l'affiche Patrick Dewaere, Marie Trintignant et Bernard Blier. Par la suite, il réalise avec Fort Sagane (1984), une vaste fresque historique, la plus chère du cinéma français à l'époque, proposant un rôle à la hauteur du talent de Gérard Depardieu, qui donne la réplique à Catherine Deneuve et Sophie Marceau. Après la Mauritanie, il se tourne vers l'Inde en adaptant Nocturne indien, d'Antonio Tabuccho avec Jean-Hugues Anglade et Clémentine Célarié en 1989 puis vers le Japon en 2002, quand il porte à l'écran Stupeur et tremblements, d'Amélie Nothomb, avec Sandrine Testud. C'est au lendemain d'un ultime thriller psychologique, qui relate la rivalité meurtrière entre deux femmes, Crime d'amour, en 2010, qu'il s'éteint non sans avoir reçu en 2004 le prix René-Clair décerné par l'Académie française et en 2010 le prix Henri-Langlois pour l'exemplarité de ses choix et de son parcours cinématographique. Il vivait depuis longtemps avec Nadine Trintignant.


Bibliographie*

Réalisateur :

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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