Polka

Il était né aux Îles Vierges, du temps où elles appartenaient encore au Danemark, d'un père danois et d'une mère française. Mais c'est à Porto Rico, où il était allé se faire payer la facture d'une cargaison de sucre, que Sosthenes Behn se lança dans le téléphone.
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jeudi 31 octobre

Contenu

Roman - Policier

Polka

Tueur en série - Drogue MAJ dimanche 19 décembre 2010

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit



Prix: 17,5 €

Voir plus d'infos sur le site livresque-du-noir.fr (nouvelle fenêtre)

Mathieu Croizet
Marseille : L'Écailler du Sud, septembre 2008
338 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-35299-029-1
Coll. "L'Écailler du Nord", 108

Actualités

  • 24/02 Librairie: Mathieu Croizet à Serre-Chevalier (ou presque)
  • 19/06 Salon: Un peu de noir dans le Var
    Le samedi 26 juin de 10 h 30 à 20 h 30, Anthony, dynamique libraire de Saint-Cyr-sur-Mer*, organise Livres aux Lecques - du nom du port de plaisance saint-cyrien. Il s'agit d'un "salon du Polar, de l’Image, & de toutes les Littératures" qui se tiendra au square Ferrié - une attrayante pinède toute proche de la mer. Soutenu par la mairie de la ville, il peut ainsi proposer aux fous de livres, pendant toute une journée, de rencontrer quelque cinquante auteurs "tous azimuts" en ce qui regarde les genres, des animations permanentes, des jeux pour gagner des livres... bref, de quoi ne pas s'ennuyer une minute. Côté noir/polar, on mentionnera la présence de Thierry Cazon, de l'association Les Polarophiles tranquilles (éditrice de la revue éponyme) et d'une petite dizaine de plumes sombres : Geoffrey Bidaut (Bad Swimmers - Édilivre), Florence Bremier (Les Héros sont fatigants ! - éditions Grrr Art), Mathieu Croizet (Polka - L'Écailler du Sud), Gilles Del Pappas (Attila & La Magie blanche - Au-delà du raisonnable), Lil Esuria (Le Meurtre des nuages - Netscripteurs), Joachim S. Valdez (Puma qui sommeille - Gallimard "Folio policier"), et Bernard Vitiello (Noir Divan - éditions Demeter).

    * Librairie Dispolivre
    11, avenue du Port
    83270 Les Lecques. Tél. : 04.94.74.36.75.
    Liens : Le Meurtre des nuages |Mathieu Croizet |Gilles Del Pappas |Lil Esuria |Les Polarophiles tranquilles |Les Polarophiles tranquilles

  • 07/04 Prix littéraire: Les gagnants de Serre-Chevalier

Un premier roman un rien too much...

L'inspecteur new-yorkais d'origine corse Paul Casanova, dit Polka, se retrouve face à un tueur surnommé le Mathématicien, gravant une série de chiffres sur ses victimes, qui pourrait être lié à la Kabbale ou à la Bible. En même temps, un nouveau caïd de la drogue inonde la ville de ses produits, au risque de déclencher une guerre des gangs...
Voilà un roman donnant dans le "faux américain", vieille tradition tombée en désuétude. Peut-être le fruit des expatriés des années 1990, qui ne manquaient jamais une occasion d'exhiber leur séjour aux Steïtes avec la certitude inébranlable d'être devenus des surhommes par procuration voués à l'adulation du vulgus pecum ? En ce cas, on ne s'étonnera pas que ce roman ait un côté frimeur, avec plus d'anglicismes et de mots anglais que dans un discours de publicitaire avec note de bas de page pour l'édification des masses et ses passages narratifs coupant systématiquement les dialogues pour faire style, enfin, staïle, quitte à gêner la compréhension. Le narrateur est le classique détective à problèmes se remettant de la mort de sa femme et de son fils, etc., etc., et son enquête touffue mêle trafic de drogue, gangs, tueur en série, références bibliques, Kabbale, numérologie, cérémonie vaudou, plongée dans une boîte techno qu'on croirait sortie d'un roman de Laurent Fétis, skins néo-nazis, nombreuses digressions (parfois gênantes lorsqu'elles ralentissent une scène de course-poursuite, parfois bien vues), références musicales et cinéphiliques assorties d'un couplet "c'était mieux avant" sur les années 1980 quelle-belle-époque jusqu'au final très hollywoodien. Bref, si l'on n'a guère le temps de s'ennuyer, pour rester dans la tonalité, c'est tout de même un rien too much... Heureusement, Mathieu Croizet a un sens de la narration évident malgré tous ses tics de style, ce qui fait que l'ensemble se lit agréablement, comme une "Série noire" des années 1980-1990 malgré quelques références à l'ère Bush. Rien de révolutionnaire, juste un roman qu'on sent personnel, mais qui aurait bénéficié de suivre la devise de Faulkner : "Tuez vos chéris !"

Récompenses :
Prix du roman policier de Serre-Chevalier 2010

Citation

C'est le problème de tous les flics. À force de côtoyer la lie de la société, on devient de plus en plus fous, à garder notre calme.

Rédacteur: Thomas Bauduret jeudi 22 avril 2010
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