Une famille presque normale

Je suis coincée entre papa et maman dans le taxi. J'ai l'impression d'être le filet sur un court de tennis, papa et maman se renvoient la balle. Encore te encore. Ça me dépasse. C'est ce que les gens disent quand ils ne comprennent pas quelque chose. Ça me dépasse. Comme l'eau quand on se noie.
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vendredi 19 avril

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Roman - Thriller

Une famille presque normale

Énigme - Assassinat - Domestique MAJ mardi 30 mai 2023

Note accordée au livre: 2 sur 5

Poche
Réédition

Tout public

Prix: 9,5 €

M. T. Edvardsson
En helt vanlig familj - 2018
Traduit du suédois par Rémi Cassaigne
Paris : Pocket, octobre 2020
620 p. ; 18 x 11 cm
ISBN 978-2-266-29453-9
Coll. "Thriller", 17572

Une enquête presque normale

À Lund, la police suédoise retrouve le corps de Christopher Olsen, un jeune et important homme d'affaires assassiné, poignardé. Même s'il avait une réputation de coureur de jupons, sa famille est influente et la police cherche activement le ou la coupable. Devient vite suspecte, une jeune femme (Stella Sendell, dix-neuf ans), la fille d'un pasteur (Adam) et d'une avocate (Ulrika), qui avait une liaison avec le mort, un mort qui draguait aussi ostensiblement sa meilleure amie. La jeune femme n'a d'autre alibi que la parole de son père, homme de foi et que l'on pense incapable de mentir. L'avocat chargé de défendre la jeune femme a été choisie par cette dernière, car elle sait que l'homme de loi a été l'amant de sa mère et qu'il aura à cœur de la défendre. Et surtout il sait que pour la défendre il ne doit pas essayer de l'innocenter, ce serait trop compliqué, mais orienter les doutes vers d'autres suspects potentiels, dont l'ex-petite amie de Christopher Olsen, mythomane et capable de violence.

Le récit de M. T. Edvardsson est composé de trois parties, correspondant chaque fois à un point de vue (le père, la mère, la fille), qui est une manière de reconstruire le meurtre et les réactions de chacun face à l'événement. Chaque partie est également l'occasion de retours en arrière sur le passé des personnages et les raisons qui peuvent expliciter le meurtre. Une famille presque normale est donc construit de manière très classique, très psychologique, avec des passages obligés du genre et quelques petits rebondissements sur la culpabilité possible de la fille, les efforts de la famille pour cacher des traces et les (maigres) efforts de la police pour boucler un dossier qu'elle croit avoir compris trop rapidement. C'est cette construction qui aide à lire un roman qui, autrement, n'est que dans la moyenne du genre, sans réel petit plus qui le rendrait franchement palpitant.

Citation

Dans la matinée du dimanche, je me suis retrouvé dans une pièce au mobilier spartiate du commissariat de police, à attendre d'être interrogé.

Rédacteur: Laurent Greusard mardi 30 mai 2023
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