k-libre - auteur - Eugène-François Vidocq

Le cœur serré, je repense à mon arrivée ici, à ce spectacle démentiel, ces fourmis travailleuses, ces fourmis mortes. Du matériel a été abandonné - des rails, d'énormes tuyaux, des wagonnets. Sinon, tout est désert et les tunnels béent, comme des bouches sans dents au pied de la montagne.
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Eugène-François Vidocq

MAJ dimanche 10 juin 2012
© Marie-Gabriel Coignet

Biographie Eugène-François Vidocq


Naissance à Arras le 23 juillet 1775.
Mort à Paris le 11 mai 1857.
Fils d'un boulanger, Eugène-François Vidocq multiplie au cours de son enfance les menus larcins. À douze ans, il a une taille d'adulte, qui l'aide bien évidemment à oppresser ses petits camarades. Mais son vol principal, il le commet chez lui, et se voit contraint de quitter sa ville natale d'Arras, puis de rejoindre l'armée révolutionnaire avant de combattre à Valmy puis à Jemmapes.
Alors qu'il aurait pu alors devenir un héros révolutionnaire, il choisit de déserter et de s'orienter vers une vie aventureuse qui le voit écumer le nord de la France et Paris en qualité d'escroc et de voleur. Mais sa fortune l'abandonne à Douai quand il est arrêté et condamné à huit ans de travaux forcés pour "faux en écritures publiques et authentiques". Embastillé à Brest, il ne tarde pas à s'évader sous un déguisement. Il est arrêté peu après, et découvre le bagne de Toulon. Une nouvelle évasion lui assure auprès de ses pairs une réputation son faille. Mais ce Talleyrand de seconde zone, sentant le vent tourner, propose ses services d'indicateur en 1809 à la police de Paris.
Officieusement placé à la tête de la Brigade de Sûreté par le préfet, il multiplie les succès par ses talents qu'il retourne contre ses anciens coreligionnaires. Mais l'homme a des ennemis de tous bords. Contraint plusieurs fois à démissionner (sans que l'on sache si les raisons évoqués sont fondées), il finit par se retirer à Saint-Mandé en 1827 où il crée une usine de papier dans laquelle il invente le papier infalsifiable.
Il écrit à partir de 1828 ses Mémoires. Ruiné, il revient aux affaire courantes et sécuritaires avant de fonder la première agence française de détectives privés.
Il s'éteint à Paris du choléra.


Bibliographie*

Autobiographe :

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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