k-libre - auteur - Ida Lupino

Rose était une rêveuse. Une enfant qui n 'avait jamais grandi ni compris les règles du mariage – piège dans lequel elle était tombée par naïveté – ni celles de la société qu'elle avait fini par fuir avec le temps. Elle s'était créé une bulle bien à elle, sur laquelle elle soufflait de temps en temps pour s'envoler loin des malheurs du monde.
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Ida Lupino

MAJ jeudi 18 février 2010
© D. R.

Biographie Ida Lupino


Naissance à Londres le 04 février 1914.
Mort à Los Angeles le 03 août 1995.
Après des débuts dans le cinéma en Angleterre au sein de petites productions, Ida Lupino s'envole pour Hollywood. Elle joue en 1935 dans Peter Ibbetson, d'Henry Hathaway avant d'enchaîner les films à succès de Raoul Walsh (Une femme dangereuse, High Sierra...). Celle qui incarne le plus souvent le rôle de la femme fatale attire les plus grands réalisateurs : Nicholas Ray, Robert Aldrich, Fritz Lang.
Mais c'est derrière la caméra, là où "se trouve le travail intéressant" qu'elle se tourne au milieu des années 1940. Un peu esseulée dans un milieu d'hommes, elle sait saisir les opportunités. Si elle commence avec des films sociétaux, elle n'en continue pas moins son rôle de pionnière réalisatrice en 1953 quand elle tourne Le Voyage de la peur (The Hitch-Hiker) : elle est en effet la première femme à s'immiscer dans le film noir.
Après avoir été la "Bette Davis du pauvre" elle devient la "Don Siegel du pauvre" comme elle en plaisante elle-même. Mariée trois fois, elle a joué dans près de soixante-dix films, réalisé huit longs métrages et a aussi travaillé pour la télévision (Alfred Hitchcock présente, Ma sorcière bien aimée, Le Fugitif, Les Incorruptibles)...
Seul un cancer pouvait avoir raison d'elle...


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 18/06 Cinéma: Série B et La Dernière rafale - acte II
    Quelle semaine de films noirs à L'Action Christine ! Oui, bon, on se répète... Mais d'un autre côté, le programme, sur le fond, est inchangé. Alors quitte à y aller de notre redite tout en zappant le cycle "Justice, vérité et mémoire", qui s'est donc clôturé, voici notre avis sur cette programmation : si Les Incorruptibles, de Brian de Palma, après quinze jours de projection intensive, semble connaitre son dernier soubresaut, La Dernière rafale prend honorablement le relais. Le film de William Keighley bénéficie des sept jours pour vous convaincre avec un thème qui fera débat, celui de l'homosexualité (cachée entre des gangsters et de la violence). Fidèle à sa réputation, le cinéma offre également nombre de films de série B défendus avec talent et maitrise. Certains, qui sont accessibles en DVD chez Bach Films et Wilde Side, sont de petits bijoux à découvrir (Voyage de la peur, seul film noir de l'actrice Ida Lupino pour l'occasion réalisatrice, Je dois tuer, de Lewis Allen, La Tigresse, de Byron Askins...).

    Exclusivité 1 : La Dernière rafale, de William Keighley
    "Le sujet lui-même - un policier s'infiltre dans un gang pour en démasquer les chefs - n'est pas spécialement original mais William Keighley a tenu à utiliser la technique réaliste propre aux films policiers produits pour la 20th Century-Fox par Louis de Rochemont. La bénédiction accordée au film par le FBI - l'avertissement signé J. Edgar Hoover en témoigne - n'empêche pourtant pas l'œuvre de Keighley d'être très surprenante. Parallèlement à l'intrigue policière classique, le cinéaste s'attache beaucoup plus au personnage de Stiles (Richard Widmark) qu'à celui de Gene Cordell (Mark Stevens). Samuel Fuller, sept ans plus tard, accordera de même plus d'attention à Robert Ryan qu'à Robert Stack dans La Maison de bambou. Repoussant Barbara Lawrence qui tente de lui mettre les bras autour du cou alors qu'il joue du piano, giflant avec un évident plaisir sa jeune compagne, la frappant sadiquement et la soupçonnant de trahison, Widmark compose une très étonnante figure de gangster homosexuel. Stiles est visiblement troublé - et attiré - par ce jeune amateur de boxe à la recherche d'un job, et la manière dont il lui parle, allongé sur le lit, est parfaitement révélatrice de la situation. Croquant une pomme ou respirant à un inhalateur de poche, Stiles est un personnage inquiétant, moins psychopathe mais tout aussi dangereux que Tommy Udo composé par Widmark dans Kiss of Death. La 20th Century-Fox a d'ailleurs dû élaguer la scène au cours de laquelle Stiles gifle à toute volée la blonde Judy, la séquence ayant été jugée trop violente... "

    Mercredi 19 juin :
    La Dernière rafale (The Street With No Name), de William Keighley (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 20 juin :
    La Dernière rafale (The Street With No Name), de William Keighley (14 heures, 16 heures & 18 heures).
    Vendredi 21 juin :
    La Dernière rafale (The Street With No Name), de William Keighley (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 22 juin :
    La Dernière rafale (The Street With No Name), de William Keighley (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 23 juin :
    La Dernière rafale (The Street With No Name), de William Keighley (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 24 juin :
    La Dernière rafale (The Street With No Name), de William Keighley (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 25 juin :
    La Dernière rafale (The Street With No Name), de William Keighley (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).

    Exclusivité 2 : Les Incorruptibles, de Brian De Palma
    "Les Incorruptibles n'a pas pris la moindre ride et aurait même plutôt tendance à faire partie de ces films dits intemporels, qui ne vieillissent pas mais au contraire, se bonifient encore et encore à mesure que le temps passe. Comme un bon vin, en somme (seule différence, c'est que ce vin-là peut se consommer sans modération !). Si le scénario est bien sûr toujours identique à celui de la série, Brian De Palma s'en éloigne toutefois nettement, conférant à ses Incorruptibles un ton très personnel, très enlevé, très rétro. Un ton qui se rapproche finalement beaucoup de celui d'un bon vieux film noir des années 1930."

    Samedi 22 juin :
    Les Incorruptibles (The Untouchables), de Brian De Palma (21 h 30).
    Lundi 24 juin :
    Les Incorruptibles (The Untouchables), de Brian De Palma (21 h 30).


    Festival : 6 films noirs trésors de la Série B
    "Pépinière de nouveaux auteurs, terrain d'élection de cinéastes chevronnés, la Série B est indissociable de l'ère des grands studios et d'une forme de cinéma hollywoodien tristement disparu depuis une vingtaine d'années... Méprisée par les incompétents paresseux qui ne voyaient en elle que le refuge d'une bande de cinéastes sans talent, confrontés tout à la fois à des sujets sans intérêt et à des budgets de misère, la Série B était au contraire, pour ceux qui voulaient bien la fréquenter, une succession de surprises... C'est dire que, contrairement à une idée souvent répandue, un film de Série B peut être une véritable œuvre d'auteur, produite avec un soin exceptionnel, le même que celui qui présidait à la fabrication de films plus onéreux. La présence des mêmes techniciens, le fait que les scénaristes travaillaient indifféremment pour des films de Série B ou de Série A et surtout la grande modestie des cinéastes hollywoodiens - y compris les plus célèbres - créaient une perpétuelle osmose au sein du studio, entre ces deux types de films... "

    Mercredi 19 juin :
    Le Balafré (Hollow Triumph), de Steve Sekely (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 20 juin :
    La Tigresse (Too Late For Tears), de Byron Askins (14 heures, 16nbsp;heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 21 juin :
    L'Emprise du crime (The Strange Love of Martha Ivers), de Lewis Milestone (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 22 juin :
    Voyage de la peur (The Hitch-Hicker), de Ida Lupino (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Dimanche 23 juin :
    Le Balafré (Hollow Triumph), de Steve Sekely (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 24 juin :
    Il marchait la nuit (He Walked by Night), de Alfred L. Werken & Anthony Mann (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30 & 20 heures).
    Mardi 25 juinl :
    Voyage de la peur (The Hitch-Hicker), de Ida Lupino (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : La Tigresse |Voyage au pays de la peur |Il marchait la nuit |Je dois tuer |Anthony Mann |Alfred L. Werker |Lewis Allen

  • 11/06 Cinéma: Série B et La Dernière rafale
  • 21/08 Cinéma: Le Mystérieux docteur Korvo
  • 14/08 Cinéma: Ida Lupino réalisatrice et actrice
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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