k-libre - auteur - Stéphane Beau

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Stéphane Beau

MAJ vendredi 24 septembre 2010
© D. R.

Biographie Stéphane Beau


Naissance à Nantes le 26 janvier 1968.
Dilettante et papivore, Stéphane Beau a publié un roman : Le Coffret, à l’aube de la dictature universelle (Éditions du Petit pavé), et un recueil de nouvelles : La Chaussure au milieu de la route (Durand-Peyroles).
Il est également responsable de la revue Le Grognard et collaborateur régulier au Magazine des Livres.
Enfin, il supervise chez différents éditeurs (Le Sandre, Coda, Mille et une nuits, Le Petit pavé) la réédition d'œuvres de Georges Palante, Jules de Gaultier, Edward Carpenter, Maurice Drack...


Bibliographie*

Préfacier :

Actualité

  • 14/11 Prix littéraire: Un nouveau prix littéraire...
    Ou de quelques auteurs k-libristes virant humanistes éclairés...
    Entre 1756 et 1762, Jean-Jacques Rousseau vécut à Montmorency (Val-d'Oise). Une période brève en termes d'années, mais très riche pour l'écrivain philosophe qui rédigea alors des textes particulièrement importants, notamment Le Contrat social ou sa lettre à d'Alembert. Cela suffit pour que la ville de Montmorency ouvre un musée dédié au grand homme, et pour qu'une association "loi de 1901" se crée afin de décerner, en 2010, le premier prix Jean-Jacques Rousseau, une récompense littéraire visant à distinguer une œuvre en langue française où se discerneront "des thèses nouvelles, des thèmes précurseurs, hors des sentiers battus et des lieux communs" - critères choisis en référence aux caractéristiques fondamentales des écrits de Rousseau.
    Un site Internet très complet présente l'association et ses membres, indique le règlement complet du prix et publie la sélection finale des ouvrages en lice. Le lien avec k-libre ? Il se noue par le parrain de cette première édition, Didier Daeninckx. Et par quelques noms bien connus par ici repérés dans cette sélection (voir plus bas).
    Voilà une nouvelle occasion voir mêlées en une même sélection des œuvres dites "de littérature blanche" et des polars - mais il est vrai qu'un prix dédié à la mémoire de Jean-Jacques Rousseau s'y prête plutôt bien : le polar qui creuse si profondément dans les extrêmes des noirceurs de l'âme est aussi un lieu littéraire propice à l'évocation des problématiques sociales et, par là, amenant à se demander, à l'instar des philosophes des Lumières, si l'inclination au crime est inhérente à la nature humaine ou bien engendrée par les conditions de vie imposées par la société.
    Un tel prix fournit également matière à s'interroger, une fois de plus, sur la notion de genre littéraire. Faut-il la combattre et affirmer qu'il n'y a que deux littératures, la bonne et la mauvaise, la grande et la médiocre, sans distinction de registre ou de ton, ou bien au contraire défendre une typologie générique des œuvres en arguant qu'un genre est une marque identitaire forte et valorisante qu'il importe de revendiquer face aux œuvres "généralistes" - c'est-à -dire sans identité, justement ?
    Le polar peut sans rougir se voir transformé en étiquette de genre - grâce à d'illustres auteurs, cela vaut particule de noblesse. Mais précisément parce que ces auteurs-là ont hissé leurs romans et leurs nouvelles très haut, par des qualités littéraires qui excèdent de beaucoup les seuls critères exigés d'un "bon récit noir ou policier", l'étiquette polar tend à perdre de sa pertinence en bien des circonstances...

    À l'issue du premier tour de délibérations, les jurés du premier prix Jean-Jacques Rousseau ont sélectionné les neuf ouvrages suivants :
    - L'Herbe sous le pied, de René Viallet (Quespire)
    - Franco est mort jeudi, de Maurice Gouiran (Jigal, "Polar")
    - Que tous nous veuille absoudre, de Stéphanie Janicot (Albin Michel)
    - La Fortune de Sila, de Fabrice Humbert (Le Passage)
    - Helvetic Park, de Martina Chyba (Favre)
    - Le Coffret, de Stéphane Beau (éditions du Petit Pavé)
    - Les Derniers jours d'un homme, de Pascal Dessaint (Rivages)
    - Appel au Possible, d'André Bonmort (Sulliver)
    - La Muette après le passage de l'oublieur, d'Alain Gluckstein (Folies d'encre)
    Le prix sera remis à l'auteur de l'ouvrage élu lors d'une cérémonie organisée au musée Jean-Jacques Rousseau de Montmorency le samedi 4 décembre à 11 heures.
    Liens : Didier Daeninckx |Maurice Gouiran |Pascal Dessaint

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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