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Éric Yung
Biographie Éric Yung
Naissance à Abbeville le 30 mars 1948.
Éric Yung est titulaire d'une maîtrise de lettres classiques et d'une licence en droit pénal. Il est également diplômé de l'Institut de criminologie de la Sorbonne.
Après une carrière dans la police dans les années 1970, à la Brigade territoriale puis à la Brigade de Recherche et d'Intervention (le fameux Anti-gang du non moins fameux 36), Éric Yung entre au Quotidien de Paris au mois d'avril 198O. Au service "société" il est responsable des enquêtes et de la rubrique police-justice. Trois ans plus tard, en 1983, il participe au lancement du titre "Les Nouvelles littéraires", et y exerce la fonction de chef de service chargé de l'investigation. C'est à cette époque qu'il devient producteur-délégué à France Inter avec "Dossier X... en cavale", une première émission diffusée chaque dimanche soir et qui a pour thème de grands faits divers ; des histoires contées et ponctuées de reportages et de témoignages. Cette émission est honorée par le Prix Monaco pour du "Zoom dans la tête", un dossier consacré à Jacques Mesrine, l'ex-ennemi public numéro un.
Dès lors, l'activité professionnelle d'Éric Yung se divise en deux : la presse écrite et la radio.
En août 1985, il rejoint le "Matin de Paris", toujours au service société en tant que "grand reporter". Lorsque le titre disparaît il est embauché à VSD. Pour ce journal, c'est l'époque des changements. Maurice Siégel est décédé et son fils François lui succède. Éric Yung est nommé grand reporter, puis directeur-adjoint de la rédaction. Dans le même temps, il continue de produire "Dossier X... en cavale" mais lance, toujours sur France Inter, une émission quotidienne "Macadam Regard". Il s'agit d'un direct de trente minutes ayant pour thème un grand fait divers qui a marqué notre époque. Ainsi, chaque jour, à l'antenne et en direct, il raconte une histoire.
Mais au mois de septembre 1987, à la demande du Président de Radio France, Éric Yung part en Bretagne pour prendre la direction de Radio France Bretagne Ouest (RBO) avec pour mission de redynamiser la station et d'organiser "un grand Ouest radiophonique".
Un peu plus d'une année après (décembre 1988) il est nommé à la Direction des Radios Locales comme chargé de mission auprès du directeur-délégué de l'information des radios locales.
En 1989, Éric Yung est affecté à la rédaction de France Inter comme chef de Rubrique, puis devient chef de service (chargé du secteur police-justice-enquêtes) avant d'être nommé rédacteur en chef et chef du service des "Informations Générales". Durant ces sept années, et en plus de sa fonction de rédacteur en chef, il intervient dans les "matinales" avec une série de chroniques quotidiennes titrées successivement "Fait-divers", "Café-Crime" et "Nota Bene". Plus tard, "Nota Bene" sera transformé, durant trois ans, en chronique littéraire.
Depuis I989, à chaque grille d'été (juillet et août) Éric Yung produit et anime sur France Inter des émissions d'une heure telles que "Énigmes", "Affaires classées", "Pêcheur d'histoires", "Histoires d'années", "Hors la loi", etc.
Éric Yung a également produit et animé, sur France Inter toujours, "Philantropolar", une émission consacrée à la littérature noire et au polar et ce, durant cinq ans.
Enfin, Éric Yung avec le temps à ajouté à cette vaste palette une couleur scripturale. Parmi ses livres, citons La Tentation de l'ombre (Le Cherche Midi, 1999), dans lequel il relate des faits réels auxquels il fut mêlé mais transposés dans les années 1970 ; Un silence coupable (Le Cherche Midi, 2008), un roman qui mélange amitié, parricide et mort en isolement ; et dernièrement Mon ami le bourreau (Biro, 2010), narration de l'histoire vraie du marquis Bernardi di Sigoyer, assassin "Don Juan du crime" condamné à mort en 1947.
Présence à un festival :
2014 : Week-end noir à Neuilly-Plaisance
2011 : Paris noir | Sang d'encre | Toulouse, polars du Sud | Week-end noir à Neuilly-Plaisance
Bibliographie*
Essayiste :
- 2013 - Landru, 6 h 10 temps clair (Télémaque, mai 2013)
- 2019 - Charles Manson et l'assassinat de Sharon Tate (Archipel "Essais, documents", juin 2019)
Romancier :
- 2021 - Five points (De Borée "Marge noire", mars 2021)
Actualité
- 11/10 Salon: Jours noirs à Darvoy (45)
Dans le vaste champ des salons et festivals qui font sa fête aux polars il y a les grandes vedettes, les stars installées depuis plusieurs années et réputées "incontournables" qui à chaque édition invitent plusieurs dizaines d'auteurs et multiplient les événements à la périphérie des traditionnelles rencontres/dédicaces, conférences et tables rondes – lesquelles d'ailleurs suffiraient sans doute à assurer aux manifestations un solide public d'amateurs. Et puis il y a les réunions plus confidentielles parce que prenant place dans de petites communes où la capacité d'accueil est forcément moindre que dans les grandes métropoles même si l'enthousiasme et le dévouement des organisateurs sont, eux, de même envergure. Un engagement qui permet à nombre de ces "petits" salons d'offrir des plateaux d'auteurs attrayants, des animations de qualité... et donc d'attirer un large public d'amateurs qui n'hésite pas à sortir des sentiers rebattus de l'événementiel noir. Une première édition, une deuxième... et en quelques années le salon local s'inscrit dans la durée. Peut-être en ira-t-il ainsi à Darvoy, dans le Loiret – une commune située à une dizaine de kilomètres d'Orléans, dans une aire géographique inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Les vendredi 14 et samedi 15 octobre 2022, l'équipe municipale darvoisienne organise la seconde édition des Jours du polar. Ni association, ni club de lecteurs mais un conseil municipal tout entier, aidé de quelques bénévoles. Et voilà donc, sur deux jours, un riche programme établi, que l'on peut consulter sur le site de la ville.
Aux côtés du parrain Gérard Mordillat et de la marraineDominique Manotti, le salon de Darvoy accueillera Antoine Blocier, Jeanne Desaubry, Michel Embareck, Roger Martin, Max Obione, Philippe Paternolli, Philippe Pivion, Catherine Secq et Éric Yung.
Le salon se tiendra à la salle des Fêtes (place Parmentier) de 11 heures à 17h30 le samedi, précédé le vendredi d'une projection du film Mélancolie ouvrière de Gérard Mordillat, à 20 heures, à laquelle on peut assister moyennant 10 euros (avec un verre offert).
Liens : Antoine Blocier |Jeanne Desaubry |Dominique Manotti |Roger Martin |Gérard Mordillat |Max Obione |Michel Embareck |Philippe Paternolli - 18/03 Édition: Parutions de la semaine - 18 mars
- 16/04 Colloque-conférence: Lancement de Polar pour tous
- 27/02 Exposition: Noirs portraits à Paris
- 24/02 Théâtre: Performance noire et pluridisciplinaire à Saint-Aignan-sur-Cher (41)
- 25/03 Association: Affaires criminelles : quand l'histoire et la fiction se regardent
- 29/10 Édition: Parutions de la semaine - 29 octobre