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William Dieterle
Biographie William Dieterle
Naissance à Ludwigshafen am Rhein le 15 juillet 1893.
Mort à Ottobrunn le 08 décembre 1972.
Fils cadet d'une famille de neuf enfants, William Dieterle ne se prédestine pas pour le cinéma. Il devient tour à tour charpentier puis marchand de ferrailles pour subvenir aux besoins de sa famille. Mais à l'âge de seize ans, c'est une véritable volte-face. Il devient comédien dans une troupe de théâtre avant d'entamer une carrière dans le cinéma puis de passer sans trop de succès de l'autre côté de la caméra. Le cinéma expressionniste allemand muet est à son apogée. William Dieterle devient un acteur à succès. On le retrouve dans Faust de Murnau. Mais l'appel de la réalisation est le plus fort, et sa rencontre avec la ravissante Marlene Dietrich va être déterminante. Par la suite, comme de nombreux réalisateurs allemands, William Dieterle fuit son pays sous l'emprise nazie et s'installe aux États-Unis. Il obtient la nationalité américaine en 1937, réalise de nombreux longs-métrages, certains remarqués et nommés aux Oscars. En 1958, il retourne en Allemagne pour quelques rares films avant de s'éteindre en 1972 fort d'une longue filmographie de qualité.
Actualité
- 23/04 Cinéma: Réalisateurs et films restaurés
- 12/12 Cinéma: Robert Ryan et réalisateurs européens - acte II
L'Action Christine* pour la deuxième semaine s'offre la même double thématique aux profonds aspects sombres. D'une part, il y a Robert Ryan, géant et rugueux acteur à la sensibilité exacerbée et à la boxe professionnelle. Et pas que dans Nous avons gagné ce soir, de Robert Wise. D'autre par il y a Hollywood les talents européens avec des réalisateurs comme William Dieterlé qui avec sa Vie d'Émile Zola touche évidemment à des sujets sociétaux et noirs. Mais la liste des films ci-dessous vous en conviendra bien mieux qu'un long discours...
Festival 1 : Robert Ryan
"Festival Robert Ryan, du 28 novembre au 18 décembre. Son physique de costaud (1,93 m, 89 kg), son visage aux traits rudes et saillants, valurent à Robert Ryan d'être utilisé par les studios hollywoodiens le plus souvent dans les rôles de méchants, de durs dans des films noirs ou des westerns. Pourtant, en dehors de ses succès comme boxeur au lycée et à l'armée, il était un étudiant diplômé de littérature anglaise, très tôt intéressé par l'art dramatique. Après deux ans de petits boulots, il parvint à Hollywood où il fut brièvement l'élève de Max Reinhardt puis de Vladimir Sokoloff qui lui enseigne la sobriété du jeu, la maîtrise gestuelle, suivant la méthode de Stanislavski. À trente ans, il débute au théâtre (1939) et épouse une jeune débutante, la belle Jessica Cadwalader (plus tard, écrivain), qui, au cours de leur longue vie commune, lui donnera trois enfants. En 1940, il obtint son premier rôle au cinéma, mais toute sa vie il restera fidèle au théâtre, et jouera O'Neil, Pirandello, Shakespeare, Giraudoux, Brecht. En 1959, avec John Houseman et Sidney Harmon, il fonda le Theatre Group à l'UCLA (Université de Californie) et en 1968, avec Henry Fonda et Martha Scott, la Plumstead Playhouse Repertory Company. Après son engagement dans les Marines de 1944 à 1945, il retourna aux studios. Le plus étonnant dans sa féconde carrière (71 films en trente ans) est l'exigence qu'il manifesta dans le choix de ses metteurs en scène. Peu d'acteurs de la même génération peuvent en effet se flatter d'un palmarès oû figurent les noms de Cecil B. DeMille, Jean Renoir, Raoul Walsh, Max Ophuls, Anthony Mann, Budd Boetticher, Jacques Tourneur, Nicholas Ray, Joseph Losey, Fritz Lang, Samuel Fuller, Richard Brooks, Allan Dwan, (on ne les cite pas tous). N'ayant pas le statut de 'star', il partagea très souvent les premiers rôles au générique, mais marquait les films par sa présence, donnant à ses personnages une vérité et une épaisseur humaine qui gardent toute leur intensité aujourd'hui. S'il fallait en citer qu'un seul, ce serait peut-être celui du boxeur déchu mais intègre, aux réflexes quasi titanesques, de Nous avons gagné ce soir (Wise, 1949), sans doute son plus beau rôle. En plus d'être un acteur distingué et intelligent, ce fut un homme qui s'engagea dans de forts combats comme celui qu'il mena contre la chasse aux sorcières maccarthyste, son engagement aux côtés des militants pour les droits civiques et pour la restriction des armes atomiques. Il est probablement le seul acteur ayant créé une école pour promouvoir les valeurs humaines : avec sa femme, en 1951, il ouvrit et entretint la Oakwood School à North Hollywood, qui est estimée, de nos jours, comme étant une des meilleures du pays. Un 'good guy' (un type bien)... "
Mercredi 12 décembre :
Le Garçon aux cheveux verts (The Boy with Green Hair), de Joseph Losey (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
Jeudi 13 décembre :
Berlin Express (Berlin Express), de Jacques Tourneur (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
Vendredi 14 décembre :
Caught (Caught), de Max Ophuls (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Samedi 15 décembre :
Le Démon s'éveille la nuit (Clash by Night), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 16 décembre :
La Femme sur la plage (The Woman on the Beach), de Jean Renoir (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
Lundi 17 décembre :
Nous avons gagné ce soir (The Set-up), de Robert Wise (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
Mardi 18 décembre :
L'Aventure inoubliable (The Sky's The Limit), de Edward H. Griffith (14 heures, 16 heures & 18 heures).
Festival 2 : Hollywood les talents européens
"Festival Hollywood : les talents européens, du 5 au 25 décembre. Peut-être une raison essentielle de l'importance de Hollywood et de l'universalité de son cinéma fut sa capacité à accueillir des talents venant du monde entier. Que ce soient des immigrés de fraîche date y trouvant leur voie et la réussite sociale, que ce soient des artistes réputés attirés par les grands studios ou chassés de leur propre pays par des régimes politiques xénophobes, tous contribuèrent à enrichir et à diversifier le cinéma américain, par leurs styles et les spécificités de leurs cultures d'origine. C'est particulièrement vrai pour les réalisateurs. De parfaits exemples peuvent être deux grands cinéastes comme Frank Capra, pauvre petit immigré italien devenu un des 'rois' de Hollywood, et Lubitsch, arrivé aux USA en 1923, auréolé de son prestige de grand metteur en scène allemand. Ils ne furent pas les seuls et en voici une illustration dans ce programme où vous trouverez des réalisateurs pourtant considérés comme 'typiquement' américains."
Mercredi 12 décembre :
L'Aigle des mers (The Sea Hawks), de Michael Curtiz (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Jeudi 13 décembre :
Le Médaillon (The Locket), de John Brahm (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Vendredi 14 décembre :
Now Voyager (Now Voyager), de Max Ophuls (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Samedi 15 décembre :
Bunny Lake a disparu (Bunny Lake is Missing), de Otto Preminger (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 16 décembre :
Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity), de Fred Zinnemann (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Lundi 17 décembre :
La Vie d'Émile Zola (The Life of Emile Zola), de William Dieterlé (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Mardi 18 décembre :
Mr Smith au sénat (Mr Smith Goes To Washington), de Franck Capra (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
* L'Action Christine
4, rue Christine
75006 Paris
Tél; : 01.43.25.85.78
contact@actioncinemas.com
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