k-libre - auteur - Norman Foster

Contrairement aux films policiers, notre métier n'était pas composé de bagarres spectaculaires chorégraphiées par des Asiatiques sous ecstasy, de cascades au ralenti ou de courses poursuites sous un déluge de balles démentes. Je ne m'étais d'ailleurs jamais servie de mon arme de service.
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Norman Foster

MAJ lundi 27 mai 2013
© D. R.

Biographie Norman Foster


Naissance à Richmond le 13 décembre 1900.
Mort à Santa Monica le 07 juillet 1976.
Né John Hoeffer, Norman Foster se consacre tout d'abord au journalisme. Jeune reporter dans un quotidien local de l'Indiana, il décide d'aller à New York pour obtenir un meilleur poste.
Une initiative qui le conduit à aller faire dès 1926 le pied de grue des agences de théâtre pour des rôles d'acteur. Avant tout faire-valoir d'actrices que l'histoire a aujourd'hui oubliées, il fait cependant une apparition sur Broadway dans la pièce June Moon en 1929 dans la pièce des metteurs en scène George S. Kaufman et Ring Lardner. On lui doit également quelques passages sur la scène londonienne.
Il se marrie en 1928 avec la comédienne américaine Claudette Colbert, puis débute au cinéma comme acteur en 1929 dans Gentlemen of the Press, obtient un rôle mineur dans Les Carrefours de la ville, de Rouben Mamoulian, deux ans plus tard, et un second rôle dans La Foire aux illusions de Henry King en 1933. Il joue dans quarante-trois films entre 1929 et 1938.
En 1936, il passe à la réalisation pour les studios de la Fox. Il signe les séries Charlie Chan et Mister Moto, réalise les différentes aventures de Davy Crockett, de Walt Disney, ainsi que quelques films d'aventures dont Signé Zorro. On lui doit un épisode du Frelon vert.
C'est alors qu'il divorce de sa première femme, nous sommes en 1935. En octobre de la même année, il se marie avec l'actrice Sally Blane, grande sœur de Loretta Young. En juin 1936, leur premier enfant nait, une fille prénommée Gretchen. Viendra un garçon, Robert, quelques temps plus tard.
Il a écrit quelques pièces de théâtre pendant les années 1930, et en 1937 tout naturellement, on retrouve son nom au générique d'un premier film en qualité de scénariste. Il cumule même pour la série Mister Moto le scénario et la réalisation.
En 1943, il achève et signe un film d'Orson Welles, Voyage au pays de la peur. De son œuvre peu saluée par la critique et quelque peu boudée par le public se dégagent deux westerns, Rachel et l'étranger (1949) et Navajo (1952), et Woman on the run (1950), un film noir. Dans les années 1960, il se tourne vers la télévision.
Norman Foster fonde avec Hall Bartlett sa propre société de production, B-F Productions.
À partir des années 1960, Norman Foster se consacre à la télévision.
En 1976, Norman Foster meurt des suites d'un cancer. Il est enterré avec sa femme au Culver City's Holy Cross Cemetery.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 20/08 Cinéma: Festival polar action-cristolien
  • 31/07 Cinéma: Film noir, Gene Wider & Jerry Lewis
  • 02/04 Cinéma: Shane & Lancaster : acte II
    En marge de ses programmations habituelles - avec une double thématique identique à la semaine précédente (à savoir L'Homme des vallées perdues, western de George Stevens à l'honneur dans une salle pendant que Burt Lancaster s'assied dans l'autre) -, L'Action Christine s'offre une semaine chargée avec un Festival du cinéma péruvien, un festival "L'Europe autour de l'Europe" et une soirée - le 9 avril à 20 h 30 - consacrée au film À peine ombre, de Nazim Djemaï, qui s'intéresse à la clinique psychiatrique. Dans ces conditions, l'on comprend aisément que les programmations qui nous sont chères soient allégées. Mais, pour ceux qui aiment Burt Lancaster, revoir Douze hommes en colère, Les Tueurs ou même Les Démons de la liberté, relèvera de la pure jouissance cinématographique.

    Exclusivité : L'Homme des vallées perdues, de George Stevens
    "L'un des westerns les plus célèbres dans les années qui suivirent sa réalisation, avant qu'ait lieu la nécessaire réestimation des valeurs consacrées du genre. Shane ne peut en aucun cas être mis sur le même plan qu'un western de Ford ou de DeMille, de Mann ou de Nicholas Ray. C'est avant tout un superbe spectacle familial, un admirable album d'images, filmé dans des extérieurs magnifiques auxquels le Technicolor de l'époque donne une saveur poétique toute particulière. George Stevens tint à conserver dans plusieurs de ses plans des variations de luminosité très spectaculaires et rarement tolérées par les chefs opérateurs. Réaliste dans le détail des décors, des costumes, de la lumière, le film présente une vision simplifiée et idéalisée de la vie dans l'Ouest, telle qu'elle est vue par un gamin de dix ans, fils d'un couple de colons, et qui est sans doute le personnage le plus important de l'histoire. Sa présence nettement marquée dans la plupart des scènes justifie en partie le shématisme de l'action, son culte du héros "bigger than life", son manichéisme presque caricatural (dans un rôle de tueur sadique qui le fit remarquer du public et qui allait inspirer le dessinateur de bande dessinée Morris, le créateur de Lucky Luke, pour le personnage de Phil Defer, Jack Palance frôle la parodie). Une scène résume l'aura du personnage : quand il entre dans un saloon désert, le chien présent se lève et, la queue basse, sort du champ de la caméra, sans doute pour aller lécher sa patte. Shane appartient à cette lignée de films d'aventures pour enfants dont le thème central est justement la découverte de la violence et de la beauté du monde par un enfant et n'a rien à voir avec le nouveau courant du western adulte et moderne des années 1950. "
    Jacques Lourcelles (Dictionnaire du cinéma/Robert Laffont).

    Mercredi 3 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures & 16 h 30).
    Jeudi 4 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Vendredi 5 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 6 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 7 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 8 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures & 16 h 30).
    Mardi 9 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures).

    Festival : Burt Lancaster
    "À l'occasion de la réédition de Fureur apache de Robert Aldrich, nous vous proposons neuf films, dans lesquels Burt Lancaster fait preuve de sa capacité à interprêter des rôles totalement opposés, allant du combattant libertaire au 'looser' désabusé. Quel que soit le personnage, il lui donne une vérité indéniable, le marquant de son grand talent, de son jeu extrêmement travaillé et de sa forte présence. Ces œuvres de grands réalisateurs sont des jalons incontournables de sa longue et riche carrière d'acteur."

    Mercredi 3 avril :
    Les Démons de la liberté (Brute Force), de Jules Dassin (14 heures).
    Jeudi 4 avril :
    Les Amants traqués (Kiss the Blood Off My Hands), de Norman Foster (14 heures).
    Vendredi 5 avril :
    Les Tueurs (The Killers), de Robert Siodmak (14 heures).
    Lundi 8 avril :
    Douze hommes en colère (12 Angry Men), de Sidney Lumet (14 heures).
    Mardi 9 avril :
    Les Démons de la liberté (Brute Force), de Jules Dassin (14 heures, 16 heures & 18 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : L'Homme des vallées perdues |L'Homme des vallées perdues |Fureur apache |Terreur apache |George Stevens |Sidney Lumet |Robert Aldrich |Jack Schaefer |William Riley Burnett

  • 25/09 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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