Dépêche | FBI : portraits disparates

Elle tente d'étrangler l'irrationnel qui gagne du terrain. Imaginer qu'il existe une entité capable de lui délivrer la vérité l'angoisse soudain. Fantômes. Démons. Esprits. Cela lui rappelle les reportages outranciers sur le surnaturel qui passent à la télévision. Si le Yi King lui permet d'avoir accès à la vérité, d'où vient cette connaissance ?
Samantha Bailly - À pile ou face
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

samedi 23 novembre

Contenu

société

MAJ samedi 23 novembre

FBI : portraits disparates
24/04/2013

FBI : portraits disparates
Gil Zamora a travaillé pour le FBI entre 1995 et 2011 où il a mis ses talents d'artiste au service de la police scientifique. Son métier était de réaliser des portraits-robots. En 2000, il crée l'agence de communication Sketch-Artist.com. Son idée est simple : mettre ce talent bien particulier au service des entreprises. Il faut dire que jamais le genre policier n'a été aussi en vogue sur les écrans. Au cinéma, les thrillers pullulent, à la télévision, les scénaristes rivalisent d'ingéniosité pour proposer chaque année de nouvelles séries policières. Ville phare américaine, Miami accueille ainsi Dexter et Horacio Caine, responsable incontesté des Experts. Les deux hommes vivent ainsi en bons voisins dans une ville à la violence incroyable. C'est à partir de ce constat attractif et d'un sondage révélant que seuls deux pour cent des femmes se trouvent belles, que la marque de savons et de shampoing Dove a eu une idée ludique et ingénieuse. Elle a fait réaliser un film de trois minutes mettant en scène Gil Zamora face à des femmes. Celles-ci se décrivent pendant que lui les croque. Ensuite, il écoute d'autres personnes décrivant ces mêmes femmes, et en fait un autre portrait. Enfin, il confronte ces femmes aux deux portraits dont les différences semblent saisissantes. Tandis que les femmes quand elles parlent d'elles-mêmes sont sans concession et dressent un portrait des plus durs, les personnes qui les ont croisées n'en gardent pas la même image. Intéressant, mais surement planifié, l'objectif semi-avoué est d'écarter le sujet de l'eugénisme ambiant. "Aimez-vous comme vous êtes" nous dit la marque de savon et de shampoing... À moins que derrière tout ça se cache un Dexter au féminin. Allez savoir ! Ce qui est sûr c'est que plus vous avez de témoins d'un fait, plus il y a de discordances.



Par Julien Védrenne

Pied de page