k-libre - auteur - Albert Spaggiari

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Albert Spaggiari

MAJ vendredi 31 août 2012
© D.R.

Biographie Albert Spaggiari


Naissance à Laragne-Montéglin le 14 décembre 1932.
Mort à Belluno le 08 juin 1989.
Orphelin de père dès l'âge de trois ans, Albert Spaggiari fugue du domicile conjugal recomposé à seize ans, partant sur les grands chemins à la rencontre de Salvatore Giuliano, célèbre bandit d'honneur italien. Sur sa route, il croisera nombre de marginaux de tous poils, le confortant dans son idée de vivre plutôt du côté des parias que des classes intégrées.
Engagé auprès des Bérets rouges à dix-sept ans, il embarque pour l'Indochine française. Affecté au 3e Bataillon de parachutistes coloniaux, il sera blessé deux fois et décoré. Mais c'est aussi en Indochine française qu'il fomente ses premiers casses. Arrêté, condamné à cinq ans de prison et à vingt ans d'interdiction sur le territoire de l'Indochine française, il est de retour en Métropole, à Marseille, à la prison des Baumettes pour purger sa peine.
Libéré, il se marie et trouve un emploi de fortune auprès d'un fabricant de coffres-forts (véridique !) installé à Dakar, au Sénégal. Nouveau retour en France au début des années 1970. Albert Spaggiari intègre l'OAS, prépare un attentat contre le général de Gaulle. Arrêté dans une imprimerie clandestine alors qu'il imprime des tracts. Retour à la case Baumettes marseillaise.
À sa sortie de prison, en 1965, il s'installe à Nice puis ouvre un studio de photographie. Il suit les mariages et, peu à peu, crée des liens avec les politiques de la ville. La monotonie aidant, il prépare le Casse du siècle. Ce sera la Société Générale de Nice.
Il monte une équipe de malfrats marseillais. Ensemble, ils mettent deux mois à creuser un tunnel à partir des égouts de la ville. Deux jours et trois nuits permettent d'ouvrir dans la salle des coffres 371 des quatre mille coffres qu'elle comporte, et d'amasser un butin de cinquante millions de francs. En mal de reconnaissance après ce casse réalisé à la perfection, Albert Spaggiari, alors en fuite programmée aux États-Unis, propose ses services à la CIA pour forcer des ambassades en se présentant comme le cerveau du Casse du siècle. Aussitôt alertée, la police française après divers recoupements (certains ont parlé) fait le rapprochement nécessaire.
Il est appréhendé à son retour du Japon où il effectuait un reportage pour la Mairie de Nice. Son évasion du tribunal alors qu'il est avec son avocat devant le juge et qu'il annonce son intention de faire des révélations ajoute à la légende d'un homme haut en couleur, qui fraye avec le grand banditisme mais qui n'en a pas le relief, qui prétend avoir des relations avec des organisations politiques et entend les financer à partir du grand banditisme, attaché à nouer des liens avec les notables de la région PACA.
S'ensuivent douze années de cavale au Brésil, en Argentine, au Chili, en Espagne, en Italie au cours desquelles il effectue un passage obligé dans un cabinet de chirurgie esthétique, et il joue avec la presse française qu'il inonde d'informations et de photos le concernant.
Provocateur, il multiplie, alors toujours en cavale, les interviews. C'est ainsi qu'il en donne une à Bernard Pivot pour son émission Apostrophes. Il a entretemps publié plusieurs ouvrages chez Robert Laffont et Albin Michel.
Condamné à perpétuité par contumace, remarié à une jeune admiratrice italienne, il meurt d'un cancer de la gorge à l'âge de cinquante-sept ans. Son corps caché dans un camping car traverse la frontière italo-française sans encombre et parvient à Hyères, devant le domicile de sa mère. Il peut alors être enterré dans son village natal...


Bibliographie*

Essayiste :

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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