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Cédric Morgan au sujet de Kafka

Bravo pour votre lecture si attentive et sensible de mon roman. Je suis assez d'accord avec ce que vous dîtes, notamment peut-être une certaine gaucherie (des longueurs ?) dans les dialogues. Mes précédents textes publiés (très "littéraires") n'en comportaient pratiquement pas. Je préfère en général le style indirect...
J'ai écrit ce "polar" par amusement et volonté de passer la tête ailleurs, à travers une autre porte. Je l'ai écrit comme j'en avais envie, en me disant ça passe ou ça casse.
En revanche je n'avais pas conscience que mon personnage principal était si pédant et bavard que vous dîtes. Je le voyais plutôt modeste à l'égard de ses performances quelles qu'elles soient, et désabusé. De même, la population de la ville montrée ici ne m'apparaissait pas proche de Sodome et Gomorrhe, je pensais ne mettre l'éclairage que sur quelques individus.
Mais j'entends votre point de vue et je suis heureux que vous ayez trouvé à ce roman un visage (sur les deux !) qui vous a touché.
Encore merci.
Je ne suis pas un grand connaisseur de polars (je n'apprécie guère la majorité du genre), mais je continuerai de visiter votre site... pour m'instruire.
Bien à vous,
Cédric Morgan
NdR - Suite à la chronique Les relations des amants du Blayet qui traitait de son roman Kafka ramait le dimanche, Cédric Morgan a réagi spontanément. Nous avons jugé que sa réponse avait sa place sur k-libre par l'éclairage qu'elle apporte sur son roman.
Liens : Cédric Morgan | Kafka ramait le dimanche