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William Irish
Biographie William Irish
Naissance à New York le 04 décembre 1903.
Mort à New York le 25 septembre 1968.
De son vrai nom Cornell George Hopley-Woolrich, William Irish passe une bonne partie de son enfance au Mexique avant de revenir à New York, en 1918, où il commence ses études (Université Columbia). Il débute dans l'écriture dès 1925, et obtient un certain succès. Children of the Ritz est primé par le magazine College Humour ; adapté au cinéma dans la foulée (l'occasion pour William Irish de collaborer au scénario et de faire son entrée à Hollywood).
Après quelques méandres dans sa vie tant personnelle que professionnelle, William Irish se tourne vers les Pulps foisonnant à cette époque. Il vend plus de trois cent cinquante nouvelles, ce qui ne l'empêche pas de continuer dans la veine romanesque. Avec La Mariée était en noir (The Bride Wore Black, 1940), il signe un pur chef d'œuvre de la littérature noire immortalisé par l'adaptation cinématographique de François Truffaut.
Auteur d'une quinzaine de romans noirs qui collent à sa vie, William Irish a plus subi que vécu ses dernières années, après la mort de sa mère, atteint de la gangrène, amputé et assis dans un fauteuil roulant et solitaire forcé.
Bibliographie*
Romancier :
- 1948 - J'ai épousé une ombre (Folio "Policier", octobre 1999)
- 2008 - Une incroyable histoire (Syros "Souris noire", janvier 2007)
Actualité
- 19/07 Presse: Martin Winckler évoque Edward D. Hoch
Le 20994e numéro du Monde daté du vendredi 20 juillet propose dans sa rubrique "Été des livres" de donner la parole à un écrivain afin qu'il "évoque un trésor caché de sa bibliothèque". Le premier à la prendre n'est autre que Martin Winckler, à jamais catalogué romancier de La Maladie de Sachs. Sa maladie à lui, plutôt chronophage, est son addiction aux séries américaines (ne lui parlez pas des françaises, il les abhorre), mais là n'est pas le sujet. Avec trois-quarts de page mis à sa disposition, Martin Winckler raconte sa passion pour les nouvelles appréhendées dans les Hitchcock Magazine, qu'il piquait à sa mère. Aussi n'est-il pas surprenant que l'ouvrage qu'il déniche pour l'occasion dans sa bibliothèque est un recueil de nouvelles d'Edward D. Hoch, Les Chambres closes du Dr. Hawthorne. Qui plus est lorsqu'il avoue avoir un faible pour les meurtres impossibles (il rend d'ailleurs en une mise en abyme un hommage appuyé à Roland Lacourbe, qui fit nombre d'anthologies du genre). Ceux que l'on retrouve principalement dans ces mystérieuses chambres closes - fort éloignées des maisons du même type. D'Edward D. Hoch, Martin Winckler dit qu'il est marquant et attachant avec "son style sec et efficace, ses constructions diaboliques, son intelligence et son humour noir délectables". Il le rapproche de William Irish, autre maitre incontesté de la nouvelle noire américaine, et de James Mallahan Cain. Enfin, il s'attarde sur le personnage d'Ed Hoch, médecin de campagne (évidemment que la proximité s'imposait), protagoniste de soixante-douze enquêtes.
Évidemment, comme il n'y a rien sans rien, signalons également que Martin Winckler a fait récemment paraitre au Fleuve noir Les Invisibles.
Les Chambres closes du Dr. Hawthorne, d'Edward D. Hoch. Anthologie présentée par Roland Lacourbe. Traduit de l'américain par Danièle Grivel (Rivages, "Mystère" n° 34 - 436 p. ; 10,65 €.).
Les Invisibles, de Martin Winckler (Fleuve noir, "Thriller" - 278 p. ; 19,77 €.).
Liens : Martin Winckler |Roland Lacourbe |James Mallahan Cain - 09/03 Édition: Parutions de la semaine - 9 mars