Dépêche | Premiers prix Paris noir

Le jour où ces gens-là ne voudront plus jouer ni boire, nous nous retrouverons l'un et l'autre sans boulot. Entre-temps, suis le mouvement et laisse couler, frangin.
James Lee Burke - La Pluie de Néon
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Un moment de doute
L'écrivain américain Jim Nisbet a su créer une œuvre étrange mais finalement assez cohérente dans sa ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

mercredi 15 mai

Contenu

prix littéraire

MAJ mercredi 15 mai

Premiers prix Paris noir
15/11/2010

Premiers prix Paris noir
Vendredi 12 novembre, lors de la cérémonie d'ouverture du premier festival Paris noir organisé à la Maison des métallos, dans le onzième arrondissement ont été décernés les premiers prix Paris noirs.
C'est à Alain Régnault, de la Bibliothèque des littératures policières qu'a échu la lourde responsabilité d'ouvrir les débats avec le prix Paris noir jeunesse, remis à Luc Blanvillain pour Crimes et jeans slim (Quespire), l'un des très rares romans jeunesse à aborder le thème du tueur en série, et donc de proposer aux enfants des meurtres en veux-tu en voilà.
L'absence de l'actrice Annelise Hesme, remplacée au pied presque levé par Francis Kuntz, qui officiait en qualité de maître de cérémonie, n'a pas empêché la remise du prix Paris Noir BD à Vincent Perriot pour le premier volet de "Belleville Story", Avant minuit. L'illustrateur, un peu gêné lors de la remise de son prix a souligné que pour faire une bande dessinée comme celle-là, il ne fallait pas oublier son scénariste, Arnaud Malherbe, ni sa coloriste, Isabelle Merlet.
Isabelle Carré, dans un scénario hitchockien où elle s'est refait le chignon, a pris le relais pour le prix Paris noir Cinéma décerné à La Révélation, film allemand du réalisateur Hans-Christian Schmitt, qui nous immerge dans les méandres ou les coulisses du Tribunal Pénal internationale de La Haye. Le réalisateur absent, Isabelle Carré a lu à vitesse grand V une lettre de remerciements avant de passer la parole à Louis Bayard.
C'est ce dernier, auteur et journaliste américain, qui a remis le dernier prix de la soirée, le prix Paris noir roman. Le lauréat est Carlos Salem pour Nager sans se mouiller, qui s'est fendu d'un discours de remerciements à la Céline Dion et en français dans le texte, avant de repartir dans l'anonymat de la foule présente en masse. Foule qui n'allait pas tarder à converger avidement vers le banquet...


Liens : Nager sans se mouiller | Belleville Story 1 - Avant minuit | Crimes et jeans slim | Carlos Salem | Vincent Perriot | Arnaud Malherbe | Paris noir

Par Julien Védrenne

Pied de page