Les Disparus de l'A16

Les morts de ces derniers jours. Il ne sait pas pourquoi ils l'obsèdent ainsi, lui qui croyait s'être fait une raison, forgé une armure, livrant combat sans trop de blessures, étourdi quelquefois par le boucan de la ferraille que ça faisait mais qui restait sans résonances et le rendait peut-être un peu plus sourd à chaque fois.
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Roman - Insolite

Les Disparus de l'A16

Disparition MAJ dimanche 19 décembre 2010

Note accordée au livre: 3 sur 5

Poche
Inédit

Tout public

Prix: 9 €

Voir plus d'infos sur le site livresque-du-noir.fr (nouvelle fenêtre)

Maxime Gillio & Virginia Valmain
Villeneuve-d'Ascq : Ravet-Anceau, novembre 2009
214 p. ; 17 x 11 cm
ISBN 978-2-35973-064-7
Coll. "Polars en Nord", 55

San-Antonio, mon frère

Virginia Valmain est détective privée. À la lire, c'est une bombe atomique. Le genre de femme qui vous fait dresser le chapiteau d'un simple regard.
Virginia est l'héroïne des Disparus de l'A16, issue de l'imagination fertile de Maxime Gillio. Finement entourée (mère-grand, une vieille lesbienne qui ne suce pas que de la glace, Lao-Tseu, grand black possédant le QI d'une huître mais une mémoire phénoménale, et Curly, chauffeur dont le surnom provient des dimensions de ses attributs), elle est amenée à enquêter sur des disparitions mystérieuses.
Elle livre ses pérégrinations à la première personne, apostrophant le lecteur, l'incitant à se référer à ses précédentes aventures (jamais publiées soit dit en passant), sur un ton truculent, enlevé, percutant mais toujours drôle.
Si Maxime Gillio est souvent considéré comme le fils caché de Frédéric Dard, on peut dire que Virginia est la petite sœur de San-Antonio.
Si vous êtes un tantinet timide, que vous rougissez facilement en public, alors ne lisez pas ce roman dans les transports en commun. Les crises de fous rires qu'occasionneront la lecture de toutes les conneries rédigées par l'auteur vous feront passer irrémédiablement pour un attardé profond.

NdR - Maxime Gillio est un éminent k-libriste. Cela ne l'empêche pas de commettre des romans que nous ne pouvons nous empêcher de chroniquer même si des fois le silence...

Nominations :
Grand prix du balai d'or 2011

Citation

Pour bien vous peindre son portrait, faudrait que je vous le fasse en braille, que vous puissiez vous rendre compte par vous-mêmes, de tâtu. Parce qu'une gueule pareille, ça s'apprécie en couleurs et en reliefs.

Rédacteur: Fabien Hérisson dimanche 14 mars 2010
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