Contenu
Grand format
Inédit
Tout public
450 p. ; 24 x 15 cm
ISBN 978-2-226-21530-7
Actualités
- 27/04 Librairie: Maxime Chattam sur les Champs (à Paris)
- 14/12 Librairie: Maxime Chattam à Lyon (69)
- 20/10 Librairie: Incursion belge pour Maxime Chattam
- 11/10 Blog: Sélection automnale de Claude le Nocher
- 01/10 Édition: Parutions de la semaine - 1er octobre
Avec Alexis Aubenque, Maxime Chattam et Clive Cussler, le thriller a le vent en poupe cette semaine. Tout juste si Frédéric Lenormand fait de la résistance avec le roman historique. À noter la réédition chez Shellac Sud, une petite maison d'édition marseillaise, de L'Homme de Londres, de Georges Simenon. Le principe "roman + DVD" marche à merveille en ce moment, et ce roman de Simenon est réédité avec un film. Ne gâchons pas notre plaisir. Les grosses parutions de la semaine sont pour les mal-voyants avec Indridason, Kaminsky, Kellerman (Jesse pas Jonathan). Ceux qui ont eu la patience d'attendre une nouvelle et presque dernière aventure de John Rebus, peuvent répondre à L'Appel des morts de Ian Rankin. Pour les autres, c'est par là :
Grand format
Un Noël à River Falls, d'Alexis Aubenque (Calmann-Lévy)
L'Homme de la montagne, d'André Besson (Mon village, "Thrillers")
Leviatemps, de Maxime Chattam (Albin Michel)
Le Cartel de Ricminphy : quand minceur rime avec terreur, de Denis Cressens (Presses du Midi)
Rivage mortel, de Clive Cussler & Jack B. Du Brul (Grasset)
Regard de femme, de Jean-Louis Debré (Fayard, "Policier")
Moi comme les chiens, de Sophie Di Ricci (Moisson rouge)
Derrière les portes, de Sylvie Gibert (De Borée)
Archangelus : les voiles de la mort, d'Édouard Guimel & Thomas Dalet (Pascal Galodé)
Tom Cool, de Sophie Hertfort (Terriciaë, "Sangria")
Le Trésor de Saewulf, de Bernard Knight (Pygmalion, "Policiers")
Un Chinois ne ment jamais, de Frédéric Lenormand (Fayard, "Policier")
Ça tourne vinaigre en Saintonge, de François Migeat (Écritures, "Polar")
L'Homme de Londres, de Georges Simenon (Shellac Sud)
Poche
Voir Angoulême et mourir, de Bernard Baritaud & Daniel Laplaze (éditions du 28 août, "28-8")
Ibant obscuri sola sub nocte, de François Bouchardeau (Nykta, "Petite nuit")
Vendetta, de Roger Jon Ellory (LGF)
La Théorie des six, de Jacques Expert (LGF)
Vérité, de Peter James (Milady, "Poche terreur")
Cartoon, de Marshall Karp (LGF)
Le Démon des morts, de Graham Masterton (Milady, "Poche terreur")
Le Dernier tueur de l'organisation, d'André Mastor (Albiana, "Nera")
Datura, de Philippe Monet (Nykta, "Petite nuit")
L'Appel des morts, de Ian Rankin (LGF)
Lieutenant Eve Dallas, de Nora Roberts (J'ai lu, "J'ai lu grand format")
Grands caractères
Hypothermie, d'Arnaldur Indridason (À vue d'œil, "16-17")
L'Impossible monsieur Grant, de Stuart Kaminsky (À vue d'œil, "16-17")
Les Visages, de Jesse Kellerman (À vue d'œil, "16-17")
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Avec le temps, va...
Guy de Timée, romancier à succès, a lâchement fui le domicile conjugal dans l'espoir de recommencer sa vie. Pour échapper à sa belle famille, il a trouvé refuge dans un lupanar, au milieu des courtisanes. On est en 1900, au cœur de Paris alors que la ville accueille l'Exposition universelle. Une des courtisanes est retrouvée morte devant la maison close. La position du cadavre laisse à supposer l'œuvre du diable. Alors que les enquêteurs semblent tout faire pour étouffer l'affaire, Guy découvre que ce crime n'est pas le premier du genre. Il va se lancer dans une traque psychologique, puis bien réelle du monstre qui sévit dans la Capitale. Le début d'une course contre le temps.
Maxime Chattam a l'art et la manière de dérouter ses lecteurs. Après sa Trilogie du Mal, celle du Cycle de l'homme puis celle d'Un Autre Monde, il adopte avec Leviatemps un style encore différent. On retrouve ici une plume qui fait irrémédiablement penser à celle d'un Jean-Luc Bizien dans La Chambre mortuaire ou La Main de gloire. Les descriptions du Paris du début du siècle sont criantes de vérité. L'auteur nous livre un héros improbable, doté de compétences graphologiques, d'analyse comportementale. Un profiler avant l'heure. Pourtant, on se laisse accaparer par l'histoire, par la balade parisienne qui nous est offerte à la découverte de l'Exposition universelle. On regrettera néanmoins une trop grande profusion de descriptions et le fait que le titre (initialement Le Maître du temps) donne une indication sur le coupable. Léviatemps n'est certes pas le meilleur roman de Maxime Chattam, et les aficionados pourront se montrer décontenancés par le style utilisé. Mais les grands auteurs ont cet avantage : même lorsque le livre est un cran en-dessous des précédents, cela reste cependant un bon cru.
Citation
Il en avait tiré la certitude qu'un cadavre était le résultat d'une maladie, dont chaque détail, de la position aux blessures, constituait un symptôme. Identifier la maladie, c'était comprendre le mal qui avait saisi le criminel au moment des faits.