Contenu
330 p. ; 20 x 13 cm
ISBN 978-2-8195-0030-8
Coll. "Policier"
L'art et la manière
Yvan Sauvage et sa femme Lise avaient tout pour être heureux. Lui est un commissaire-priseur talentueux et reconnu. Elle, écrit des paroles de chansons. Il n'a fallu que quelques secondes pour que leur vie bascule. Aurélia, leur fille d'un an, est kidnappée alors qu'elle était sur un manège à la Foire du Trône. Un an plus tard, alors que le couple tente, tant bien que mal de se reconstruire, Yvan est agressé dans le métro. S'il veut retrouver sa fille vivante et que l'on ne touche pas à un cheveu de sa femme, il doit partir immédiatement pour New York et endosser une nouvelle identité. Et surtout : ne prévenir personne. Sous le pseudonyme de Neils Lowell, il va devoir mettre ses compétences à disposition et collaborer avec de mystérieux individus. Quand les trafics d'œuvres d'art financent des recherches médicales, les règles du jeu peuvent s'avérer dangereuses.
Arrêt Wagram est un roman sans temps morts. Dès la première page, on est plongé dans le feu de l'action. Samuel Delage réussit à nous faire entrer dans la peau d'Yvan Sauvage, un homme acculé, contraint d'agir contre sa volonté pour sauver sa famille. Il nous dévoile une partie méconnue du monde de l'art, celui des enchères. Malheureusement, malgré une intrigue bien menée, le roman manque parfois d'un peu de consistance. Il est assez court et quelques pages supplémentaires n'auraient pas été superflues, certains passages méritant d'être davantage approfondis. Quelques scènes y auraient gagnées en clarté. On notera cependant, le joli clin d'œil fait à Maxime Chattam, puisque Samuel Delage redonne vie, le temps de quelques pages, au personnage de Joshua Brolin, le héros de la "Trilogie du mal". Arrêt Wagram fait néanmoins partie de ces romans, qui, une fois en main, ne se lâche qu'une fois le dénouement connu.
Citation
L'inspecteur sortit une plaquette de pilules de sa veste et en avala une. 'Ménagez votre tension ou changez de métier', lui avait dit son médecin.