Belleville Story 1 - Avant minuit

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jeudi 21 novembre

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Bande dessinée - Noir

Belleville Story 1 - Avant minuit

Disparition - Mafia - Immigration clandestine MAJ samedi 01 janvier 2011

Note accordée au livre: 4 sur 5

Poche
Inédit

Tout public

Prix: 15,5 €

Arnaud Malherbe (scénario), Vincent Perriot (dessin)
Isabelle Merlet (coloriste)
Paris : Dargaud, juin 2010
86 p. ; illustrations en couleur ; 32 x 24 cm
ISBN 978-2-205-06376-9

Actualités

  • 22/11 Édition: Parutions de la semaine - 22 novembre
  • 15/11 Prix littéraire: Premiers prix Paris noir
    Vendredi 12 novembre, lors de la cérémonie d'ouverture du premier festival Paris noir organisé à la Maison des métallos, dans le onzième arrondissement ont été décernés les premiers prix Paris noirs.
    C'est à Alain Régnault, de la Bibliothèque des littératures policières qu'a échu la lourde responsabilité d'ouvrir les débats avec le prix Paris noir jeunesse, remis à Luc Blanvillain pour Crimes et jeans slim (Quespire), l'un des très rares romans jeunesse à aborder le thème du tueur en série, et donc de proposer aux enfants des meurtres en veux-tu en voilà.
    L'absence de l'actrice Annelise Hesme, remplacée au pied presque levé par Francis Kuntz, qui officiait en qualité de maître de cérémonie, n'a pas empêché la remise du prix Paris Noir BD à Vincent Perriot pour le premier volet de "Belleville Story", Avant minuit. L'illustrateur, un peu gêné lors de la remise de son prix a souligné que pour faire une bande dessinée comme celle-là, il ne fallait pas oublier son scénariste, Arnaud Malherbe, ni sa coloriste, Isabelle Merlet.
    Isabelle Carré, dans un scénario hitchockien où elle s'est refait le chignon, a pris le relais pour le prix Paris noir Cinéma décerné à La Révélation, film allemand du réalisateur Hans-Christian Schmitt, qui nous immerge dans les méandres ou les coulisses du Tribunal Pénal internationale de La Haye. Le réalisateur absent, Isabelle Carré a lu à vitesse grand V une lettre de remerciements avant de passer la parole à Louis Bayard.
    C'est ce dernier, auteur et journaliste américain, qui a remis le dernier prix de la soirée, le prix Paris noir roman. Le lauréat est Carlos Salem pour Nager sans se mouiller, qui s'est fendu d'un discours de remerciements à la Céline Dion et en français dans le texte, avant de repartir dans l'anonymat de la foule présente en masse. Foule qui n'allait pas tarder à converger avidement vers le banquet...
    Liens : Nager sans se mouiller |Crimes et jeans slim |Carlos Salem |Vincent Perriot |Arnaud Malherbe |Paris noir

Est-ce beau Belleville la nuit ?

Freddy joue les durs au sein d'une bande de Polonais, qui eux sont de véritables meurtriers. Il doit tuer un Chinois à peine débarqué pour une triade de Belleville. Un Chinois qui traine sa carcasse, hilare, sous un bob à la con. Mais voilà, tout ne se passe pas comme prévu. D'abord parce que ce petit teigneux de Freddy, n'est pas le plus méchant du coin, et que plus les éléments se déchainent, plus son humanité refait surface. Et puis parce que Freddy aime une fille. De joie pour certains, joyeuse pour lui. Ce Chinois à qui tout le monde semble en vouloir sait être de la violence des justes quand il le faut. Nul doute que ses intentions sont dictées par une saine cause. Et là aussi il y a une fille derrière tout ça : la sienne. C'est ainsi que la violence s'abat sur un duo étrange, qui tarde à difficilement se fondre dans un Belleville cosmopolite.
Arnaud Malherbe a créé une intrigue étrange mais simple dans un quartier à la fois plus vivant la nuit mais où la mort guette à chaque coin de rue. La vengeance est un plat cuisiné à la sauce ici chinoise et qui se mange très froid, surtout sous la pluie. Avec ou sans baguettes. La ville dessinée par Vincent Perriot, quand elle est prise dans son ensemble, a des allures futuristes, belles, incompréhensibles et calmes. Mais quand il s'attache à dépeindre un bar où la police fait une descente, un petit restaurant chinois, une chambre sordide d'hôtel de passe, qu'il joue en bichromie avec les ombres, que ses personnages suant et affreux dans leurs expressions se détachent, il y a ce petit quelque chose de réaliste qui nous prend à la gorge. Et ce ne sont pas les bulles en polonais ou chinois qui vont nous faire peur, mais bien ces regards où percent l'ani(mal)mosité du genre humain dans toute son horreur. Et l'on se dit que ce Belleville que pourtant l'on côtoie est bien délicat à appréhender. Un premier volet où la violence n'emporte pas tout : elle en garde pour la suite... attendue avec une certaine impatience !

Nominations :
Prix Cognac du Meilleur album BD série 2010

Citation

Tu crois que tout est gratuit, petit connard ? Je te ramasse dans le caniveau et toi tu me chies dessus ?! C'est ça ?

Rédacteur: Julien Védrenne lundi 15 novembre 2010
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