Taxi, Take off & Landing

Il chuchota le prénom du garçon en frappant légèrement sur le panneau de bois. Toujours rien. Ils regardèrent le gros cadenas à quatre chiffres qui verrouillait la porte. Martin savait ouvrir des serrures simples, mais une fermeture comme ça, ça dépassait ses compétences d'apprenti justicier.
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Roman - Espionnage

Taxi, Take off & Landing

Humoristique MAJ mercredi 11 mai 2011

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 15 €

Voir plus d'infos sur le site livresque-du-noir.fr (nouvelle fenêtre)

Sébastien Gendron
Paris : Baleine, octobre 2010
210 p. ; 19 x 13 cm
ISBN 978-2-84219-479-6

Agréable, mais ne décolle pas vraiment...

Hector Malbarr n'aurait pas dû suivre Angie, qu'il a rencontré à l'aéroport de Copenhague et qui l'appelle Djine, alors qu'il devait épouser Glenda. Il ne se serait pas retrouvé sur une île, déguisé en James Bond du pauvre, pour affronter le docteur Taburiax, apprenti maître du monde. Mais quelle idée aussi de prétendre s'appeler Jean Bond !
Un roman dit aérien qui, en fait, rappelle plutôt les grands feuilletons délirants à la Signé Furax. Au moins, comme son narrateur lunaire, ce titre assume parfaitement la loufoquerie inhérente au genre. Cela dit, sur la longueur, c'est un peu comme de se passer le CD d'un des feuilletons précités en continu : faute de respiration, ce sont les défauts de l'intrigue, souvent conçue au fil de la plume, qui ressortent le plus. Du coup, le roman a un peu tendance à se perdre et tourner en rond entre deux rebondissements, comptant sur une structure serrée avec des intercalaires entre chaque chapitre pour maintenir l'attention. On pourrait penser que l'ensemble se veut plus malin qu'il ne l'est s'il n'était pas sans prétention aucune. Reste un objet de curiosité agréable à lire, mais qui reste au niveau du gadget littéraire. Joli à regarder, mais sans véritable fonction autre que décorative...


On en parle : Alibi n°1

Citation

Je n'ai aucun doute sur l'endroit dans lequel j'émerge : ça ne peut pas être le paradis, c'est bien le monde réel. Ou alors, oui, Dieu existe, et il est encore plus con et vicieux que tout ce que j'aurais pu imaginer.

Rédacteur: Thomas Bauduret mercredi 12 janvier 2011
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