k-libre - en marge - Les Massacreurs du Kansas

Tu ne risques pas d'avoir froid. Je vais te laisser ici avec une balle dans le crâne.
Henry Trujillo - Trois vautours
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

lundi 25 novembre

Contenu

DVD - Noir

Les Massacreurs du Kansas

Western MAJ lundi 21 février 2011

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 17 €

André De Toth
The Stranger Wore a Gun - 1953
Paris : Sidonis, novembre 2010
19 x 14 cm

Le diligent employé de la digilence

Il y a ce type qui avance droit vers nous et qui nous balance sa torche à la figure. On ne lui avait pourtant rien fait ! Nous non, mais le cinéma, si. Les Massacreurs du Kansas est en fait un film en relief. Alors pour impressionner le spectateur américain des années 1950 (et concurrencer la télé qui envahit tous les foyers), André De Toth fait ce qu'il faut. Car côté efficacité derrière la caméra, ce maître de la série B n'a rien à prouver. Ici, il nous raconte les aventures de Jeff Travis (Randolph Scott), ancien espion pour un Quantrill de sinistre mémoire durant la guerre de Sécession. Le conflit est fini et l'homme est en quête de rédemption. Mais son passé le rattrape sous les traits de Jules Mourret, un businessman de l'Arizona qui souhaite attaquer la diligence d'une compagnie dont Jeff Travis est l'employé. À ses côtés, deux seconds rôles épatants : Lee Marvin et Ernest Borgnine, savoureux en bandit un brin idiot. Et face à lui, Randolph Scott, droit, fort, héroïque. Rien de surprenant ou presque dans ce film (que l'on verra en 2D, la 3D était réservée au grand écran) mais du bon boulot. Carré. Précis. Réussi.

Bande annonce du film en américain



Les Massacreurs du Kansas : 83 min. Avec Randolph Scott, Claire Trevor, Lee Marvin, Ernest Borgnine...
Bonus. Présentation du film par Patrick Brion. Randolph Scott par Patrick Brion et Bertrand Tavernier.

Citation

Que lui importe nos malheurs du moment qu'il est payé !

Rédacteur: Jean-Noël Levavasseur mardi 25 janvier 2011
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page