Ramones : 18 nouvelles noires et punk

Ce qui compte, c'est d'épingler ceux qui ont fait ça. Et personne, vous m'entendez, PERSONNE ne baisse les bras avant qu'on ai trouvé ces salauds !
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Nouvelle - Noir

Ramones : 18 nouvelles noires et punk

Musique MAJ mercredi 05 juin 2013

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 17 €

Collectif
Anthologie présentée par Jean-Noël Levavasseur
Préface de Tommy Ramone
Caroline Sers (nouvelle)
Michel Embareck (nouvelle)
Marion Chemin (nouvelle)
Bruno Schnébert (nouvelle)
Mathias Moreau (notes)
Mathias Moreau (nouvelle)
Hugues Fléchard (nouvelle)
Michka Assayas (avant-propos)
Frédéric Prilleux (nouvelle)
Jean-Luc Manet (nouvelle)
Denis Flageul (nouvelle)
Thierry Crifo (nouvelle)
Jean-Noël Levavasseur (notes)
Jean-Noël Levavasseur (nouvelle)
Jan Thirion (nouvelle)
Max Obione (nouvelle)
Olivier Mau (nouvelle)
Sylvie Rouch (nouvelle)
Serguei Dounovetz (nouvelle)
Pierre Mikaïloff (nouvelle)
Jean-Bernard Pouy (nouvelle)
Paris : Buchet Chastel, mars 2011
216 p. ; illustrations en noir & blanc ; 19 x 12 cm
ISBN 978-2-283-02490-4
Coll. "Littérature française"

Actualités

1, 2, 3, 4, let's go

Le concept est simple : réunir des auteurs contemporains du polar ou du noir, et leur demander de rédiger une nouvelle en s'inspirant d'un titre d'une chanson. Après les Dogs et les Clash, voici le tour du plus grand groupe rock punk pop de tous les temps, les Ramones.
Les auteurs choisissent souvent deux façons d'entrer : la première la plus frontale consiste à mettre en scène les Ramones en concert ou dans des activités entre rock et noirceur. À ce jeu, Jan Thirion rédige un récit complétement sous acide où le bassiste des Ramones se retrouve embarqué dans une virée parisienne avec Christine Angot et va déclencher sans le savoir le drame de Furiani. Hugues Fléchard, de son côté, s'inspire des clips des Ramones, souvent empreints de fantastique kingien, pour écrire "Brain drain", où l'on croisera, dans un cimetière des monstres issus de rêves psychédéliques.
La deuxième manière de procéder consiste à évoquer dans le quotidien de personnages la façon dont les Ramones, ou leur chanson, ont changé la façon de voir, de se comporter. Caroline Sers, dans "Rock'n Roll high school" explique comment avoir monté un groupe garage punk et joué pour la fête de fin d'année du lycée a transformé sa vie. Thierry Crifo, lui, évoque de manière extrêmement poétique l'univers noir d'un fan des Ramones dans la vie lugubre de sa banlieue.
Mais il ne faudrait pas oublier que les Ramones sont avant tout le sommet de la parodie ou de l'auto-dérision, et ce travers explose - dans tous les sens du terme - dans "Rocket to Russia" où l'on s'aperçoit qu'un des Ramones essaie de renouer l'exploit accompli dans Docteur Folamour ou Road to Ruin qui montre que si les ramones sont passés à travers toutes les addictions possibles, ils ont été quand même une fois malades ! Ce ton était donné par le premier texte comme toujours une fulgurance évidente de Jean-Bernard Pouy qui arrive à être aussi speed et concis que ceux auxquels il rend hommage.


NdR. Le recueil contient les nouvelles suivantes :
"Ramones" (1976), de Jean-Bernard Pouy ; "Leave Home" (1977), de Sylvie Rouch ; "Rocket to Russia" (1977), de Pierre Mikaïloff ; "Road to Ruin" (1968), de Jean-Luc Manet ; "It's Alive" (1979), de Bruno Schnebert ; "Rock'n Roll High School" (1979), de Caroline Sers ; "End of The Century" (1980), de Mathias Moreau ; "Pleasant Dreams" (1981), de Frédéric Prilleux ; "Subterranean Jungle" (1983), de Olivier Mau ; "Too Tough to Die" (1984), de Max Obione ; "Animal Boy" (1986), de Marion Chemin ; "Halfway to Sanity" (1987), de Jean-Noël Levavasseur ; "Brain Drain" (1989), de Hugues Fléchard ; "Loco Live" (1991), de Michel Embareck ; "Mondo Bizarro" (1992), de Jan Thirion ; "Acid Eaters" (1993), de Thierry Crifo ; "Adios Amigos !" (1995), de Denis Flageul ; "We're Outta Here" (1997), de Serguei Dounovetz.

Citation

Sac à foutre, trou qui pue, communiste, garage à bites.. des trucs sympas dans ce gout-là. Je savais que le susceptible m'attendrait à la sortie, j'étais chaud aussi, j'ai pas été déçu ! Merde !

Rédacteur: Laurent Greusard mardi 29 mars 2011
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