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La crise de la cinquantaine
Alex ne s'est jamais rebellé. Il a toujours bossé pour son père. C'est comme ça et pas autrement. Et ça dure depuis son plus jeune âge. Mais Alex a la cinquantaine qui le travaille. Il en a ras le bol d'être aux ordres d'un paternel autoritaire qui ne raccroche pas. Alors, il décide de consulter un psy. Lequel manque tomber de son fauteuil quand Alex lui dévoile sa profession : tueur. Mais, bientôt, c'est Alex qui tombe du divan : sa nouvelle mission consiste à tuer son psy... Alex est doublement perturbé car il trouve beaucoup d'attraits à la jeune femme qu'il croise régulièrement dans la salle d'attente. À la réflexion, l'heure est peut-être venue de se rebeller... Évidemment, William H. Macy n'a pas une tête d'icône révolutionnaire mais ce garçon a un talent formidable et le voir en tueur contrarié est un petit bonheur, d'autant qu'il est bien épaulé par la ravissante Neve Campbell en fille un peu paumée et le manipulateur Donald Sutherland en patriarche qui garde ses activités jalousement secrètes. Les échanges sont intéressants, les personnages attachants (même si peu crédibles), mais le film repose sur une intrigue principale bien mal exploitée pour captiver vraiment. Alors, on regarde pour les acteurs, mais on a parfois le sentiment de patienter inutilement dans une salle d'attente qui n'ouvre sur rien.
Panic (88 min.) : réalisé par Henry Bromell avec William H Macy, Neve Campbell, Tracey Ullamn, Donald Sutherland...
Bonus. Interview de Neve Campbell. Version commentée du réalisateur. Scènes coupées.
Citation
Les gens ne pigent rien à ce genre de boulot, ça les dérange, c'est comme ça.