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Grand format
Inédit
Tout public
456 p. ; 22 x 14 cm
ISBN 978-2-86424-883-5
Coll. "Noir"
Actualités
- 06/11 Édition: Parutions de la semaine - 6 novembre
- 15/03 Prix littéraire: Sélection 2015 du Prix PolarLens
- 28/07 Prix littéraire: Sélection 2014 du Prix polar Michel Lebrun
- 22/06 Prix littéraire: Résultat 2014 des prix et coups de cœur de
- 19/06 Prix littéraire: Sélection 2014 du Prix "Saint-Maur en poche" adulte catégorie polar
- 13/06 Prix littéraire: Mille et une feuilles noires - sélection 2014
Le Prix des lecteurs de la bibliothèque municipale de Lamballe et de l'association La Fureur du noir est lancé depuis le 13 juin. Huit ouvrages sont en compétition. Le vainqueur sera dévoilé à l'occasion de la nouvelle édition de Noir sur la ville qui se déroulera du 14 au 16 novembre 2014. Il est à noter que les auteurs - tous francophones - qui ont écrit les romans nommés seront présents lors de la manifestation culturelle et policière. Qui succèdera à Olivier Truc, pour son roman ethnologique nordique Le Dernier Lapon ? Les lecteurs adultes de la Bibliothèque municipale de la Ville de Lamballe ont jusqu'au 14 novembre pour noircir leur feuillet de notes allant de 0 à 10 et le remettre aux initiateurs du prix. Cette deuxième édition comporte huit romans, et l'on ne peut s'empêcher de penser à la vue de la sélection et des trajectoires identiques, que le polar mongol de Ian Manoock pourrait tirer son épingle du jeu. Fort heureusement, le choix final revient aux lecteurs amateurs du genre. Et leurs avis révèleront peut-être un tout autre choix. Au vu de la sélection, tout ce que l'on souhaite c'est bien entendu un engouement, une forte participation et un prix difficile à décerner tant le résultat serait serré.
Sélection 2014 :
- L'Offense, de Francesco de Filippo (Métailié, 2011) ;
- Les Démons de Berlin, d'Ignacio del Valle (Phébus, 2013) ;
- Le Homard, de Pascale Dietrich (In8, 2013) ;
- Casher nostras, de Karim Madani (Le Seuil, 2013) ;
- L'Homme qui a vu l'homme, de Marin Ledun (Ombres noires, 2014) ;
- Yeruldegger, de Ian Manook (Albin Michel, 2013) ;
- Le Cimetière des chimères, d'Éléna Piacentini (Au-delà du raisonnable, 2013) ;
- Ombres et soleil, de Dominique Sylvain (Viviane Hamy, 2014).
Liens : L'Offense |L'Homme qui a vu l'homme |Yeruldegger |Le Cimetière des chimères |Francesco De Filippo |Ignacio Del Valle |Karim Madani |Marin Ledun |Ian Manook |Éléna Piacentini |Dominique Sylvain |Olivier Truc |La Fureur du noir |Noir sur la ville - 27/03 Prix littéraire: Sélection 2014 du Prix du premier roman policier de la Ville de Lens
- 25/11 Prix littéraire: Résultat 2013 des trophées 813
- 19/11 Prix littéraire: Palmarès 2013 de Sang d'encre
- 29/08 Prix littéraire: Sélections 2013 des Prix Interpol'Art
- 14/06 Prix littéraire: Sélections 2013 des Grands Prix de la littérature policière
- 24/04 Prix littéraire: 2013 : premier tour des Trophées 813
- 15/03 Colloque-conférence: Noir de Jazz première
- 14/03 Auteur: Olivier Truc en quatre dates
- 13/03 Prix littéraire: Prix Mystère 2013
- 18/12 Prix littéraire: Sélection Hiver 2013 pour la SNCF
- 15/11 Librairie: Novembre promotionnel pour Olivier Truc
- 12/11 Café littéraire: Resto littéraire pour Olivier Truc
- 14/09 Édition: Parutions de la semaine - 14 septembre
Samis sans défense
L'Australie a ses Aborigènes et les États-Unis ses Amérindiens. L'Europe est civilisée et a fait disparaître les siens. Non pas tout à fait. Comme chez Asterix, certains résistent encore, et les derniers Aborigènes européens sont le peuple Sami. Coincé au nord de l'Europe, les derniers nomades essayent de s'adapter au monde moderne sans renier leurs traditions. Comment rendre compte de cette situation ? Olivier Truc, journaliste de son état, correspondant du Monde et du Point à Stockholm depuis près de vingt ans, choisit de présenter cette population à travers une enquête policière qui joue sur le présent, le passé et le recours aux plus fines des traditions pour découvrir la vérité. Car un meurtre très récent et le vol d'un tambour ancestral permettent de découvrir à la fois les coutumes, la réalité actuelle et certains retours sur le passé - l'évangélisation forcée et l'esclavage.
Une grande partie de l'intrigue du Dernier Lapon joue donc sur cette dichotomie entre le passé et le présent, et il n'est pas innocent que la vérité tourne autour de la fracture causée par la construction d'un barrage et la recherche des nouvelles ressources minérales qui risquent de bouleverser l'équilibre fragile. Difficile en effet de concilier les Français à la recherche d'uranium avec des techniques modernes, et un berger qui continue de châtrer ses rennes avec les dents ! Mais la vision d'Olivier Truc n'est pas manichéenne. Il montre aussi des indigènes qui trahissent leur propre culture ou certains qui, malgré la tradition, sont aussi cupides et méchants que les blancs censés représenter l'ennemi commun. Il n'y a pas un côté blanc et un côté noir mais des humains qui essayent d'avancer en respectant ou non ce dont ils viennent, en écoutant le son des tambours traditionnels ou les sirènes de la modernité.
L'auteur joue finement en appuyant sur les descriptions de la nature, en laissant des blancs dans son intrigue et dans la motivation de ses personnages, en ne révélant que quelques éléments pour bien faire entrer le lecteur dans une atmosphère d'incompréhension des autochtones. Autant la vénalité, la corruption et le mauvais goût des Européens éclate, autant la difficulté à comprendre totalement les motivations des Samis crée une atmosphère qui rend correctement la difficulté à percer une autre culture, à y appliquer nos codes de lecture simples, nos psychologies précises. Le Dernier Lapon, peut-être mais, il faut l'espérer, pas le dernier roman.
On en parle : 813 n°117 |L'Indic n°23 |La Vache qui lit n°139
Récompenses :
Prix Interpol'Art "Roman" 2013
Prix Polar Michel Lebrun 2013
Prix Mystère de la Critique 2013
Mille et une feuilles noires 2013
Prix "Saint-Maur en poche" catégorie polar 2014
Nominations :
Prix Plume libre : Nouvelle plume polar/thriller francophone 2013
Prix Arsène Lupin 2013
Prix littéraire du Goéland masqué 2014
Citation
Là où ils voyaient des mines et ce qu'ils appelaient le progrès, les éleveurs voyaient autre chose. Ils voyaient des routes qui couperaient leurs pâturages, des camions qui effraieraient leurs rennes, des accidents lorsque les animaux devraient traverser les routes.