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L'Ascension d'un homme de main
Grand format
Réédition
Public averti
Ultra violent
L'accord parental n'est pas superflu. Car l'histoire – apparemment vraie - de ce hooligan devenu un gangster (une "légende" s'emporte même le type qui a écrit la jaquette) est véritablement traitée sur le mode de l'ultraviolence. Le budget hémoglobine de cette Ascension d'un homme de main devait être supérieur à celui de tous les cachets des comédiens ! Ça saigne à tout va. Autour des stades, dans les boîtes de nuit, à domicile... Attention, c'est du sauvage ! Julian Gilbey filme à l'arme blanche et ne nous épargne pas grand-chose. Il aurait pu préférer fouiller le profil psychologique de ces personnages et de ce Carlton Leach, dont la bio a donné ce film (et qui nous parle tranquillement en bonus). Mais non, ça flingue, ça latte, ça cogne, ça coupe, ça arrache, ça visse, ça perce... Ça fait froid dans le dos mais ça ne suffit pas toujours à nous captiver. N'empêche, ce film démarre très fort et offre de sérieux moments de bravoure, notamment les séquences de Carlton Leach hooligan. Cet ultra de West Ham livre d'hallucinantes bastons avec ses potes supporters sur fond de morceaux signés Sham 69 et Motörhead. On n'avait sans doute jamais filmé le hooliganisme avec autant de réalisme. Pour le reste...
L'Ascension d'un homme de main : 107 min. réalisé par Julian Gilbey sur un scénario de Julian Gilbey & Will Gilbey. Avec Ricci Harnett, Terry Stone, Craig Fairbrass, Roland Manookian, Coralie Rose, Neil Maskell, Bill Muray...
Bonus. Interview de Carlton Leach.
Accord parental.
Illustration intérieure
Vous avez dit vioence ?
Citation
On ne voulait pas changer le monde, juste foutre la merde.