Le Club des apprentis criminels

Ne souris pas, ne sois pas tendre... sois sombre, dur et classe... violence et élégance... il faut de l'esthétisme, même dans le mal... sois cynique et scénique... tiens-toi droit...
Daph K. Travis - Wild Dandy Boy
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

dimanche 16 juin

Contenu

Roman -

Le Club des apprentis criminels

Social - Vengeance - Assassinat MAJ jeudi 03 janvier 2013

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 18 €

Audrey Françaix
Marquette-en-Ostrevant : Octobre, avril 2012
268 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-915621-33-4

Aspic et vieilles dentelles

Premier suspense d'une maison plutôt spécialisée dans la fantasy, Le Club des apprentis criminels évoque les mânes de la comédie noire british avec un rien de Pierre Siniac dans l'intrigue et un peu de la truculence d'une Nadine Monfils (dont on imagine ce qu'elle aurait fait d'une telle thématique). L'histoire n'a rien de révolutionnaire : à Reauville, un groupe d'hommes et de femmes sont liés par un meurtre accidentel qu'ils ont dissimulé, celui de Basile Vandevine, un journaliste universellement détesté. Bien sûr, la méfiance et la paranoïa les mèneront à commettre crime sur crime pendant que rôde toujours un assassin, le justicier, n'exécutant que ceux que la justice a laissé filer... On s'en doute, l'essentiel tient avant tout aux personnages, tous plus grands que nature avec quelque chose de Georges Simenon dans la description de ces monstres ordinaires falots : l'ancienne actrice vivant recluse avec sa femme de chambre et maîtresse, le patron de presse alcoolique et l'adolescent apprenti-assassin - ce qui vaudra un joli final. Humains, trop humains, et paradoxalement attachants ! L'ensemble n'évite ni le rabelaisien (normal pour un des rares auteurs de fantasy érotique), ni des retournements plutôt bien vus. Non, le seul défaut du roman est son style très classique, comme si son auteur, Audrey Françaix, n'avait pas encore fait la transition du merveilleux au polar, qui exige un peu plus de mordant. N'empêche, voilà un éditeur et une romancière qu'il faudra surveiller de près.

Citation

Simon Agapit savait désormais que l'on ne pouvait pas transformer un simple rongeur en chauve-souris, même avec beaucoup de glu et l'immense volonté de devenir riche.

Rédacteur: Thomas Bauduret jeudi 03 janvier 2013
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page