La Vérité sur l'affaire Harry Quebert

Vêtu d'un paletot troué, le cheveu hérissé, Handala est un petit garçon misérable et déterminé qui tourne le dos au monde [...] Devenu un symbole de la lutte palestinienne, il ne se retournera que lorsque le mur sera détruit.
Olivier Gérard - Te retourne pas, Handala !
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vendredi 22 novembre

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Roman - Noir

La Vérité sur l'affaire Harry Quebert

Enquête littéraire - Assassinat MAJ vendredi 29 mars 2013

Note accordée au livre: 5 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 22 €

Joël Dicker
Paris : de Fallois, septembre 2012
670 p. ; 23 x 16 cm
ISBN 978-2-87706-816-1
Coll. "L'Âge d'homme"

Actualités

  • 10/10 Prix littéraire: Fin de sélection pour Pierre Lemaitre
    Pierre Lemaitre, jusque-là, était de toutes les sélections (ou presque) pour son roman Au revoir là-haut. Présent dans la première sélection du Grand Prix du Roman de l'Académie Française en compagnie de huit autres auteurs, Au revoir là-haut ne figure plus dans la seconde, réduite pour l'occasion à trois titres, et ne succèdera donc pas à La Vérité sur l'affaire Harry Québert, de Joël Dicker, consacré l'an dernier (le roman a également obtenu le Goncourt des Lycéens, et sa version lue a été primée par Audiolib en début de semaine). Si Au revoir là-haut est exclu de cette liste, ce n'est pas pour autant une raison pour ne pas revenir sur la première et la seconde de ces sélections !

    Première sélection du Grand Prix du Roman de l'Académie Française 2013 :
    - Moment d'un couple, de Nelly Alard (Gallimard) ;
    - Le Pavillon des écrivains, de Claude Durand (de Fallois) ;
    - Petites scènes capitales, de Sylvie Germain (Albin Michel) ;
    - Au revoir là-haut, de Pierre Lemaitre (Albin Michel) ;
    - La Route du salut, d'Étienne de Montety (Gallimard) ;
    - Apollinaria, de Capucine Motte (Jean-Claude Lattès) ;
    - Plonger, de Christophe Ono-dit-Biot (Gallimard) ;
    - Les Évaporés, de Thomas B. Reverdy (Flammarion) ;
    - Le Cas Eduard Einstein, de Laurent Seksik (Flammarion).

    Seconde sélection 2013 :
    - Apollinaria, de Capucine Motte (Jean-Claude Lattès) ;
    - Plonger, de Christophe Ono-dit-Biot (Gallimard) ;
    - Les Évaporés, de Thomas B. Reverdy (Flammarion).
    Liens : La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert |Au revoir là-haut |Pierre Lemaitre

  • 26/04 Prix littéraire: 1er prix Audiolib

L'inspiration, quelle merde

Marcus Goldman, jeune homme fougueux et infatigable, à qui la vie réussit, surnommé "Le Formidable" par ses pairs et profs de fac, connaît le succès dès la publication de son premier livre qui devient d'entrée de jeu un best seller. Argent, notoriété, belle vie, Goldman est propulsé dans les stratosphères du succès, là où tout devient simple, et où les filles du showbiz tombent dans vos bras. Mais nous ne sommes pas dans un conte de fées. En 2008, Goldman est au bord du gouffre : l'angoisse de la page blanche. Il n'a rien écrit, n'a pas un poil d'inspiration, et le monde de l'édition qui n'est pas idyllique commence à le rattraper : si le nouveau manuscrit n'arrive pas, il sera temps de rendre l'à-valoir donné... Et Marcus, bien évidemment, a tout dilapidé. Marcus demande donc asile à son vieux professeur Harry Quebert, écrivain à succès, qui lui a tout appris pourrait-on dire. Sauf que tout bascule lorsque Quebert est accusé d'avoir assassiné en 1975 Nolla Kellergan, quinze ans, avec qui, en plus, on le soupçonne d'avoir eu une liaison.
Roman noir, roman d'amour, ode à l'écriture et au bonheur de la lecture, La Vérité sur l'affaire Harry Quebert est l'un des grands romans de l'année. Sur près de sept cents pages, Joël Dicker vous balade de rebondissement en rebondissement, entre New York et la petite bourgade du New Hampshire où vit Quebert. Comme l'explique si bien Quebert à son disciple : "Un bon livre, Marcus, ne se mesure pas à ses derniers mots uniquement, mais à l'effet collectif de tous les mots qui les ont précédés. Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant ; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé." C'est exactement ce que l'on ressent, et c'est assez rare pour être souligné !


On en parle : La Vache qui lit n°138

Nominations :
Prix Mystère de la Critique 2013

Citation

Un bon livre, Marcus, ne se mesure pas à ses derniers mots uniquement, mais à l'effet collectif de tous les mots qui les ont précédés. Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant ; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé.

Rédacteur: Christophe Dupuis dimanche 27 octobre 2013
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