Contenu
Grand format
Réédition
Tout public
Paris : Montparnasse, novembre 2003
1 DVD VOST-VF Zone 2 ; noir & blanc ; 19 x 14 cm
Coll. "DVD collector"
Actualités
- 24/03 Librairie: John Ford et les Indiens sur le Divan (75)
- 03/12 Cinéma: John Ford immense à la Cinémathèque
- 04/11 Cinéma: John Ford, John Ford & John Ford - bis
L'Action Christine a entrepris une rétrospective John Ford avec, en prime, le dernier film du génial réalisateur américain avec l'immense John Wayne auquel il incombe d'associer Lee Marvin. L'Action Christine nous dit que cela faisait cinquante années que La Taverne de l'Irlandais n'avait pas été porté sur grand écran. C'est aujourd'hui chose réparée. Une rétrospective dans laquelle se mêlent films de guerre, westerns et films noirs. Avec toujours des films parfaitement maîtrisés. Une semaine en forme de T, de triple Ford, comme aurait pu le dire Orson Welles... Mais qui, le jeudi, propose État de siège, en une projection unique afin de commémorer les quarante ans des putschs en Uruguay et au Chili, en présence du réalisateur Costa Gavras. Un peu de noirceur dans un monde fordien, en quelque sorte !
Exclusivité 2 : La Taverne de l'Irlandais, de John Ford
Le dernier film de l'association John Wayne/John Ford invisible au cinéma depuis cinquante ans !
Guns (John Wayne) et Boats (Lee Marvin), deux anciens combattants du Pacifique se sont installés en Polynésie. La fille d'un troisième camarade, élévée dans la société puritaine de Boston, vient à la recherche de son père. Alors qu'ils se retrouvent, comme chaque année, dans l'île de Haleakaloa, où habite Guns, pour une rituelle bagarre, cet ancien marin irlandais va donner à la jeune héritière prude et pleine de préjugés une leçon de charité et de joie de vivre...
Mercredi 6 novembre :
La Taverne de l'Irlandais (Donovan's Reef), de John Ford (18 heures).
Jeudi 6 novembre :
La Taverne de l'Irlandais (Donovan's Reef), de John Ford (18 heures).
Vendredi 8 novembre :
La Taverne de l'Irlandais (Donovan's Reef), de John Ford (18 heures).
Samedi 9 novembre :
La Taverne de l'Irlandais (Donovan's Reef), de John Ford (18 heures).
Dimanche 10 novembre :
La Taverne de l'Irlandais (Donovan's Reef), de John Ford (18 heures).
Lundi 11 novembre :
La Taverne de l'Irlandais (Donovan's Reef), de John Ford (18 heures).
Mardi 12 novembre :
La Taverne de l'Irlandais (Donovan's Reef), de John Ford (18 heures).
Festival : John Ford
À un journaliste qui lui demandait quels étaient les cinéastes les plus importants, Orson Welles répondait : "Les vieux maîtres, c'est-à-dire John Ford, John Ford et John Ford."
Une rétrospective à ne pas manquer donc !
Mercredi 6 novembre :
Le Fils du désert (Three Godfathers), de John Ford (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Jeudi 7 novembre :
La Patrouille perdue (The Lost Patrol), de John Ford (14 heures, 16 heures & 18 heures).
Vendredi 8 novembre :
Qu'elle était verte ma vallée (How Green Was My Valley), de John Ford (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Samedi 9 novembre :
La Chevauchée fantastique (Stagecoach), de John Ford (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 10 novembre :
Mogambo (Mogambo), de John Ford (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Lundi 11 novembre :
La Charge héroïque (She Wore A Yellow Ribbon), de John Ford (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Mardi 12 novembre :
Les Cheyennes (Cheyenne Autumn), de John Ford (14 h 30 & 17 h 30).
Cycle de cinéma "Justice, vérité et mémoire" : État de siège, de Costa Gavras
Dans le cadre du quarantième anniversaire des coups d'État en Uruguay et au Chili, la coordination "40 ans après" vous propose la projection de État de siège.
Jeudi 7 novembre :
État de siège, de Costa Gavras (20 heures).
En présence de Costa Gavras.
Tarif unique : 6 €. - Carte action : 4,50 €. - Cinépassion : 3 €.
* L'Action Christine
4, rue Christine
75006 Paris
Tél. : 01.43.25.85.78
contact@actioncinemas.com
Liens : La Patrouille perdue |La Charge héroïque |John Ford
Huis-clos en diligence
Alors que les lignes télégraphiques s'agitent d'un ultime soubresaut pour annoncer que Geronimo est sur le sentier de la guerre, une diligence s'apprête à rejoindre Lordsburg en faisant des haltes à Dry Fork, Apache Wells et Lee's Ferry. À son bord, une femme enceinte qui part retrouver son mari officier de cavalerie, un ivrogne de docteur, un banquier véreux, un placier en whisky peureux, un joueur forcément invétéré (le grand John Carradine) et une femme prostituée ou danseuse rejetée par une ligue de bonnes femmes d'une ligue de vertu. La diligence a pour conducteur Curly, un homme qui boit un peu et parle beaucoup, pour escorte un shérif et pour le premier quart du trajet des militaires. À la sortie de la ville, la diligence récupère un nouveau passager : Ringo parti assouvir sa vengeance à Lordsburg - tuer les trois frères Plummer qui ont assassiné son père et son frère avant de l'envoyer en prison d'où il s'est évadé.
Ringo, c'est John Wayne, le héros de ce western de John Ford dont on peut se demander s'il ne sera pas principale source d'inspiration pour Robert Wise avec son Mademoiselle Fifi tant le trajet en diligence avec à son bord des personnages avec des préjugés et des statuts sociaux différents et opposés est similaire, et surtout propose un étouffant huis-clos (rappelons que les deux films sont, eux, partiellement inspirés de Boule de suif, de Guy de Maupassant). Et c'est tout l'intérêt de ce film de John Ford. Il décortique l'âme, crée des déséquilibres avant de les retourner, truque la donne avec l'arrivée de Ringo, ranchero hors-la-loi au grand cœur, qui se met dès le début du côté de Dallas, femme esseulée et méprisée à qui il ne cesse de redonner prestige et sourire. Dallas, c'est Claire Trevor, l'actrice qui a déjà donné deux fois la réplique à Humphrey Bogart, mais qui n'a pas encore été à Key Largo, et qui entame-là avec John Wayne une relation cinématographique intense puisqu'ils vont tous deux se retrouver à l'écran trois fois en un an ! Chacun des personnages de la diligence va jouer un rôle important dont il est le tenant au cours d'un voyage en trois étapes plus ou moins escamotées par les aléas du trajet.
Le film débute dans l'insouciance vertueuse avant d'imposer une atmosphère étouffante et délétère que l'alcool et le tabac ne peuvent suffire à occulter. La menace apache est omniprésente mais ne poindra le bout de ses flèches qu'aux deux tiers du film lors d'une course poursuite où nombre d'indiens seront victimes des coups de feu tirés adroitement par les passagers de la diligence avant que les munitions ne s'épuisent. Et si la cavalerie arrive toujours à temps, l'intérêt final de ce film magistral repose sur les épaules de John Wayne : assouvira-t-il ou pas sa vengeance ? La maîtrise de John Ford est totale et prend le pas sur certains messages. Elle s'appuie en outre sur des canons du western entre les reliquats de la guerre de Sécession, les embuscades indiennes, les rivalités entre rancheros, l'expulsion des "fiers et glorieux rebuts" de la ville, et offre son lot de rédemption (John Carradine en fera l'objet et les frais). Le tout avec une galerie de personnages tous à la hauteur. Assurément l'un des plus grands westerns de John Ford et de Hollywood.
La Chevauchée fantastique (90 min.) : réalisé par John Ford sur un scénario de Dudley Nichols et Ben Hecht, d'après la nouvelle "Stage to Lordsburg" d'Ernest Haycox. Avec : John Wayne, Claire Trevor, John Carradine, Thomas Mitchell, Donald Meek, Louise Platt, Tim Holt, George Bancroft, Andy Devine, Tom Tyler...
Bonus. Entretien avec John Ford (23 min.). "Je n'ai jamais vu La Chevauchée fantastique", extrait de l'émission Cinéastes de notre temps (5 min.). "Quintessence du western", entretien avec Jean Douchet (17 min.). "Dreaming of Jeannie", analyse de Tag Gallagher (27 min.). Bande-annonce d'époque.
Livret. Biographie et filmographie de John Ford.
Citation
Nous sommes victimes des préjugés. C'est une terrible maladie. Ces vertueuses matrones balayent la ville de ses rebuts. Venez, soyons de fiers et glorieux rebuts.