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Grand format
Réédition
Tout public
Semana santa - 2002
Burbank : Walt Disney Studios Entertainment, juin 2003
19 x 14 cm
Vaine semaine
Quand on découvre les deux premiers macchabées de Semana santa, on comprend immédiatement ce qu'a dit Pepe Danquart en bonus. En réalisant ce film, il avait Seven en tête (ainsi que Blood simple des frères Coen) et c'est indéniable. Malheureusement, il n'arrive même pas à en faire une pâle copie. Rien ne tient la route dans ce thriller. Passé les premières images, belles et impressionnantes, de la Semaine sainte tournée façon reportage, on suit l'enquête de trois flics chargés de retrouver le(s) meurtrier(s) de deux frères découverts transpercés de banderilles. Une enquête qui va autant les mener sur les chemins torturés de l'Espagne en guerre que dans ces festivités religieuses, pleines de types à cagoule. Plongé dans cette foule et ce double meurtre sordide, un trio de flics bien différents, le binôme Olivier Martinez-Féodor Atkine, une génération d'écart mais copains à la ville et archi-soudés au boulot, et Mira Sorvino, mignonne fliquette tout juste mutée à Séville qui se retrouve à leurs côtés pour cette affaire peu banale. Ils ont beau s'y mettre à trois, ça ne décolle jamais. Car en dehors de cette bonne idée qui consiste à planter une intrigue en pleine "Semana santa", ce film ne repose sur rien avec un scénario déjà vu cent fois, un Olivier Martinez qui joue mal et une Mirana Sorvino qui ressemble à une gamine de dix ans (à leur décharge, leurs personnages n'ont à peu près aucune épaisseur). Seul Féodor Atkine s'en sort avec les honneurs. Fiasco santo.
Semana santa (88 min.) : réalisé par Pepe Danquart sur un scénario de Roy Mitchell d'après l'œuvre de David Hewson. Avec : Mira Sorvino, Olivier Martinez, Féodor Atkine, Luis Tosar, Alida Valli...
Bonus. Bande-annonce cinéma en VF et VO. Documentaire sur les Acteurs et le Réalisateur. Galerie de photos. Spot TV.
Accord parental souhaité.
Citation
Pour nous tous, ces gens représentaient une menace. Notre père n'aurait jamais toléré ça.