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Last gang in town
"Vivre comme des rois, mourir comme des héros." Ainsi parle la jaquette de ce polar d'Ariel Zeitoun. On voit déjà le parti-pris. Sa reconstitution romancée de la saga du Gang des postiches flirte souvent avec l'hagiographie. La bande de potes inséparables depuis l'enfance (ou la prison), l'originalité de leurs coups de force, l'aspect cocasse de leurs déguisements, la relative non-violence de leurs cambriolages, leur volonté de vider les coffres des nantis... On sent la volonté de nous offrir une grande fresque de bandits des temps modernes mais Ariel Zeitoun n'est pas Martin Scorsese. Hormis un ou deux morceaux de bravoure (notamment le braquage raté de la fin du film), Le Dernier gang n'est pas le grand polar que l'on était en droit d'attendre, ni la romance vers laquelle il tend parfois. Vincent Elbaz en fait des tonnes et c'est parfois agaçant. Le personnage de Gilles Lellouche est vraiment too much (mais il est la synthèse de plusieurs personnages réels, ceci explique peut-être cela). Sami Bouajila est très bien, tout comme Guillaume Viry, ou en discret second rôle, Michel Boujenah. Mais Le Dernier gang est juste un polar de plus, plein d'imperfections. Rien de plus.
Le Dernier gang (118 min.) : réalisé par Ariel Zeitoun sur un scénario de Daniel Saint-Hamont, Laurence Siari et Ariel Zeitoun. Avec : Vincent Elbaz, Clémence Poesy, Sami Bouajila, Gilles Lellouche, Pascal Elbé...
Bonus. Making of. Bande-annonce.
Citation
Avec vos conneries, ils vont se barrer, c'est tout ce qu'on va gagner.