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Réédition
Tout public
Ulazan's raid - 1972
Paris : Universal, juillet 2003
1 DVD VF-VOST Zone 2 ; couleur ; 19 x 14 cm
Actualités
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- 27/03 Cinéma: Shane & Lancaster : acte I
L'Action Christine fait un focus sur le western de George Stevens, L'Homme des vallées perdues. Peu le savent, mais le film a remis à l'honneur l'excellent roman éponyme de Jack Schaefer. Un éblouissant film en technicolor, avec un héros de dix ans. Une histoire du Grand Ouest, que n'aurait pas dédaigné Charles Williams. L'histoire d'une sourde révolte contre la violence et les grands propriétaires. Un western à voir. Le festival de la semaine est consacré à Burt Lancaster. L'on peut dire ce que l'on veut de l'homme, le comédien aux yeux étincelants est extraordinaire. S'il ne fallait voir que deux films cette semaine, alors incontestablement il faudrait prendre son billet pour Les Tueurs, de Robert Siodmak d'après une nouvelle d'Ernest Hemingway, et Le Prisonnier d'Alcatraz, de Howard Hawks...
Exclusivité : L'Homme des vallées perdues, de George Stevens
"L'un des westerns les plus célèbres dans les années qui suivirent sa réalisation, avant qu'ait lieu la nécessaire réestimation des valeurs consacrées du genre. Shane ne peut en aucun cas être mis sur le même plan qu'un western de Ford ou de DeMille, de Mann ou de Nicholas Ray. C'est avant tout un superbe spectacle familial, un admirable album d'images, filmé dans des extérieurs magnifiques auxquels le Technicolor de l'époque donne une saveur poétique toute particulière. George Stevens tint à conserver dans plusieurs de ses plans des variations de luminosité très spectaculaires et rarement tolérées par les chefs opérateurs. Réaliste dans le détail des décors, des costumes, de la lumière, le film présente une vision simplifiée et idéalisée de la vie dans l'Ouest, telle qu'elle est vue par un gamin de dix ans, fils d'un couple de colons, et qui est sans doute le personnage le plus important de l'histoire. Sa présence nettement marquée dans la plupart des scènes justifie en partie le shématisme de l'action, son culte du héros "bigger than life", son manichéisme presque caricatural (dans un rôle de tueur sadique qui le fit remarquer du public et qui allait inspirer le dessinateur de bande dessinée Morris, le créateur de Lucky Luke, pour le personnage de Phil Defer, Jack Palance frôle la parodie). Une scène résume l'aura du personnage : quand il entre dans un saloon désert, le chien présent se lève et, la queue basse, sort du champ de la caméra, sans doute pour aller lécher sa patte. Shane appartient à cette lignée de films d'aventures pour enfants dont le thème central est justement la découverte de la violence et de la beauté du monde par un enfant et n'a rien à voir avec le nouveau courant du western adulte et moderne des années 1950. "
Jacques Lourcelles (Dictionnaire du cinéma/Robert Laffont).
Mercredi 27 mars :
L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Jeudi 28 mars :
L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Vendredi 29 mars :
L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Samedi 30 mars :
L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Dimanche 31 mars :
L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Lundi 1sup>sup>er avril :
L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Mardi 2 avril :
L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Festival : Burt Lancaster
"À l'occasion de la réédition de Fureur apache de Robert Aldrich, nous vous proposons neuf films, dans lesquels Burt Lancaster fait preuve de sa capacité à interprêter des rôles totalement opposés, allant du combattant libertaire au 'looser' désabusé. Quel que soit le personnage, il lui donne une vérité indéniable, le marquant de son grand talent, de son jeu extrêmement travaillé et de sa forte présence. Ces œuvres de grands réalisateurs sont des jalons incontournables de sa longue et riche carrière d'acteur."
Mercredi 27 mars :
Le Vent de la plaine (The Unforgiven), de John Huston (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Jeudi 28 mars :
Elmer Gantry le charlatan (Elmer Gantry), de Richard Brooks (14 h 30, 17 h 30 & 20 h 30).
Vendredi 29 mars :
Le Grand chantage (Sweet Smell of Success), de Alexander Mackendrick (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Samedi 30 mars :
Les Tueurs (The Killers), de Robert Siodmak (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 31 mars :
The Swimmer (The Swimmer), de Frank Perry (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Lundi 1er avril :
La Flèche et le flambeau (The Flame and the Arrow), de Howard Hawks (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Mardi 2 avril :
Le Prisonnier d'Alcatraz (Birdman of Alcatraz), de Howard Hawks (14 h 30, 17 h 30 & 20 h 30).
* L'Action Christine
4, rue Christine
75006 Paris
Tél; : 01.43.25.85.78
contact@actioncinemas.com
Liens : L'Homme des vallées perdues |Terreur apache |L'Homme des vallées perdues |George Stevens |Robert Aldrich |William Riley Burnett |Jack Schaefer - 20/03 Cinéma: Fureur apache - acte II
- 12/03 Cinéma: Fureur apache à l'Action Christine
La poursuite infernale
Bizarrement, ce film est annoncé tous publics. Après visionnage, on vous le dit franchement : évitez de le montrer à des enfants. Fureur apache est une adaptation de Terreur apache de William Riley Burnett, récemment édité chez Actes Sud avec une postface de Bertrand Tavernier dans la collection "L'Ouest, le vrai". Selon le réalisateur français, c'est "le plus grand western des années 1970", rien que ça ! C'est effectivement un grand film, qui conte l'évasion d'un chef apache de sa réserve, les massacres qu'il commet au fil de son escapade et la poursuite dans laquelle se lance un détachement de cavalerie. Du classique, me direz-vous. Oui, sauf que la réalité décrite ici n'a rien d'hollywoodien. C'est la vraie vie de l'Ouest que l'on découvre : la cruauté des Apaches, la vie précaire des fermiers, la difficile cohabitation de deux mondes, la délicate poursuite d'un ennemi dans un territoire hostile... Aucune place pour la grandeur d'âme ou les images spectaculaires. La caméra est placée au ras du sol, les pieds dans la poussière. Burt Lancaster y incarne un scout qui guide la cavalerie avec un Indien, acquis à la cause des Tuniques bleues tout en étant le beau-frère du chef pourchassé. Ils font leur boulot, point barre. À leurs côtés, un jeune officier, fils de pasteur, découvre l'horreur des guerres indiennes. Il va beaucoup apprendre et nous avec lui. On est très loin des westerns manichéens à la John Wayne. La scène où un soldat tue une femme pour qu'elle échappe aux Apaches et se suicide ensuite est un vrai choc visuel qui révèle l'état d'esprit des hommes de l'Ouest face aux Indiens en révolte. Le film a été jugé raciste à sa sortie – les Apaches sont très méchants, c'est indéniable –, mais il faut le revoir pour en saisir toute la complexité et toute l'authenticité.
Fureur apache (105 min.) : réalisé par Robert Aldrich sur un scénario d'Alan Sharp d'après Terreur apache de William Riley Burnett. Avec : Burt Lancaster, Joaquín Martínez, Bruce Davison, Richard Jaeckel, John Pearce, Jorge Luke, Aimée Eccles...
Citation
Vous faites vraiment confiance à un homme inexpérimenté.