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Inédit
Tout public
Mortel carrousel
Joseph Salkov veut la peau de son voisin Marcus Gulby, qui a écrasé accidentellement son chien. Ce même Marcus est l'époux de la belle Rosy avec qui Joseph a eu une liaison, mais qu'il tuerait volontiers. Et puis Marcus trempe dans des trafics pas très catholiques. Jusqu'au jour où la maison des Gulby brûle... Salma, fille de Joseph, s'occuperait bien de leur fils Angelo, mais elle est occupée à se venger du fermier qui a tenté de la violer — et qui emploie des ouvrières clandestines... Lorsque la folie meurtrière s'empare des hommes, les enfants sont-ils épargnés ?
À k-libre, on aime bien Jigal, un éditeur qui a su se faire une place et a relancé presque à lui tout seul le genre dur-à-cuire sous la plume de Gilles Vincent et surtout de Jacques Olivier Bosco. Les auteurs du Sud auraient-ils le don pour tremper leur plume dans l'acide ? En tout cas, ce n'est sûrement pas ce récit, véritable mosaïque de vengeances à tiroirs et de coups en vache ou se mêlent folie froide et crime organisé, qui va le démentir. Comme chez Jacques Olivier Bosco, le rythme est rapide, parfois cinématographique, avec des phrases coup de poing qui peuvent être réduites à une succession de mots. Rapide... presque frénétique : à force d'être habitués aux pavés redondants, il faut être attentif pour ne pas passer sur un rebondissement ou se rappeler qui est qui. Peut-être pas la perle noire promise, mais une réussite à coup sûr !
Citation
Peut pas blairer les mômes, mais Angelo a une place à part. Il l'a vu petit paquet dans les bras de sa mère, revenant de la maternité, dépasser de la poussette, crapahuter sur la pelouse quéquette à l'air. Six ans qu'il le voit grandir.