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Inédit
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Nuit. Jour. Nuit...
Mer du Nord. Tandis qu'une tempête fait rage, un hélicoptère dépose Kirsten Nigaard sur une plateforme pétrolière. Un meurtre y a été commis, et un homme manque à l'appel : Hirtmann, ce double grimaçant de l'inspecteur Martin Servaz, son meilleur ennemi... Au dos d'une photo d'enfant retrouvée, cette seule inscription : "Gustav", qui a le don d'interloquer Servaz. L'intrigue est lancée, Servaz est de nouveau aux trousses de Hirtmann, plus inquiétant que jamais. Pour leur ultime affrontement ? Peut-être... Retour à Saint-Martin-de-Comminges, où tout a commencé. Qui est Gustav ? La traque s'organise, de la Norvège au sud-ouest de la France. Longue, multiple, interminable... façonnant le récit en page turner plus ou moins efficace. Hugues Martel s'en sort bien, confronté à ce volumineux pavé. Plaintif souvent, il s'interroge et nous laisse entendre ses écarts, se relançant avec chagrin, prolongeant de silences superbes des phrases qui ne mènent nulle part, du coma de Servaz au mystère de Gustav, né quelques mois après la disparition de l'amante de Servaz. Des phrases qui ne servent qu'à prolonger indéfiniment ce jeu du chat et de la souris. Car le piège en place, Servaz semble être le seul à ne pas le voir. Il faut alors tout le talent du comédien pour sauver ce long récit de son manque d'intérêt. Au point qu'on ne sait que dire au final, sinon que le comédien choisit pour interpréter ce roman plutôt convenu, a déployé un talent prodigieux pour rendre l'écoute palpitante et échapper au conformisme du style déployé. Comme lorsqu'il joue avec ces sacro-saintes phrases courtes du polar français exsangues de tout verbe, ce style tout en élisions qui finit par lasser, qu'il suspend en silences ahurissants.
NdR - 2CD MP3, 15 h 52 d'écoute.
Citation
[...] et même Freud, ce renifleur de petites culottes ?