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Mourir ne suffit pas
Grand format
Inédit
Tout public
254 p. ; 21 x 15 cm
ISBN 978-2-38082-168-0
Coll. "Thriller"
Un nouveau frisson dans la nuit
Julia Domazan est une psychologue, mariée à un chirurgien réputé et dont le fils entreprend des études de médecine, pour continuer cette lignée. En plus de son activité clinicienne, elle anime le soir une émission radiophonique où elle écoute les interrogations des auditeurs et donne des conseils. Un soir, alors que son mari et son fils sont partis manger dans un célèbre restaurant, elle reçoit une auditrice, Sylvie Pollet, qui lui fait une déclaration étrange. Elle est la patronne d'un restaurant où elle organise une soirée privée. Mais cette soirée se transforme en cauchemar quand des terroristes viennent investir le lieu. Elle a cependant réussi à se cacher. Pendant ce temps, la police, sous la direction d'un certain Lomy, encercle le lieu et assiste à la première mort d'un otage car la revendication des terroristes (la libération de trois djihadistes) n'a pas été satisfaite. Mais Lomy se pose des questions car il est en présence de terroristes de seconde zone, voire d'inconnus des services spécialisés ; et pourquoi la restauratrice a-t-elle appelé une animatrice radio plutôt que les forces de police pour négocier ?
Le récit à quatre mains de Danielle Thiéry et Marc Welinski alterne donc, pour ménager le suspense, les passages entre la façon dont l'animatrice voit la situation, et ceux où le policier tente d'agir en tenant compte des poids politiques et médiatiques qui reposent sur ses épaules. Le lecteur attentif ou habitué comprend vite qu'il se joue autre choses qu'une "banale" prise d'otages, même si la réalité de l'intrigue ne se débloque que petit à petit. L'intrigue est ainsi construite sur cette vérité qui se dévoile lentement, sur le cheminement qui ne peut mener qu'à l'angoisse et une fin tragique. Servi par une écriture classique et une trame au diapason, Mourir ne suffit pas est un bon thriller psychologique, dans la bonne moyenne de la "production" française.
Citation
Au crépuscule d'un jour d'automne pluvieux, une colonne d'assaut de la BRI se replia après une opération qui ne resterait pas dans les annales. Un forcené sans panache, comme la brigade en croisait souvent, avait mobilisé trente hommes une partie de la journée pour finir par se rendre, jute avant la tombée de la nuit.