Contenu
Poche
Inédit
Tout public
182 p. ; 19 x 13 cm
ISBN 978-2-86424-740-1
Coll. "Suite française", 134
Actualités
- 27/08 Prix littéraire: Un prix pour Claude Bathany
- 20/02 Auteur: Claude Bathany en Bretagne
Le 21 janvier dernier, l'auteur de Last exil to Brest (Métailié collection "Suites", janvier 2007 - Prix du Goéland Masqué 2007) a publié Country Blues (Métailié, coll. "Suites"). À l'occasion de cette publication, Claude Bathany ira par trois fois à la rencontre de ses lecteurs bretons :
- le dimanche 28 février de 18 heures à 20 heures à la médiathèque des Ursulines (10, rue de Falkirk, 29000 Quimper - Tél. : 02.98.98.86.60) dans le cadre des rencontres "Rock et littérature" du festival des Hivernautes.
- Le samedi 6 mars de 15 h 30 à 18 h 30, signature à la librairie Cheminant (19, rue J. Le Brix, 56000 Vannes - Tél. : 02.97.42.74.11).
- Les samedi 13 et dimanche 14 mars pendant le Festival des rues à Rennes.
Liens : Claude Bathany - 19/02 Radio: La lecture hebdomadaire de Bob Garcia
- 12/02 Radio: Nouvel épisode d'Ondes noires
Fantasia chez les ploucs
Bretagne, les monts d'Arrée, une ferme isolée de tout. Dans cette ferme, les Argol, "un échantillon d'humanité", dans toute sa splendeur ! La mère rongée par Alzeihmer qu'on pose (certains l'attachent pour être certain qu'elle ne bouge pas) devant la télé toute la journée. Les enfants : "trois gars, une fille tous en âge de procréer et pas un qui ait eu la riche idée de pondre un mouflet, comme si on voulait arrêter net le processus, ne pas renouveler certaines erreurs", et leurs relations sont bien compliquées, chacun étant marqué par de bien étranges obsessions. Tout va se tendre encore plus avec le débarquement de Flora, une drôle de routarde. Avec elle, c'est l'histoire d'une autre famille, avec qui les Argol sont fâchés depuis longtemps – mais pourquoi donc ? – qui va se révéler...
Avec ce deuxième roman, Claude Bathany dresse le portrait de familles qui ne dépareilleraient pas dans les romans d'Harry Crews ! L'histoire est bien trouvée, sa construction – avec les personnages qui se dévoilent au fur et à mesure – bien menée, l'homme ne cède pas à la facilité (confère la psychologie des différents protagonistes) et la fin – sans la dévoiler – est tellement amorale que c'en est plaisant !
On en parle : Carnet de la Noir'Rôde n°39 |Carnet de la Noir'Rôde n°44 |La Tête en noir n°143
Nominations :
Prix Mystère de la Critique 2011
Citation
Je l'ai vue, ultime tentative de combat, pointer vers l'avant ses nibards – sa valeur ajoutée – mais pour le reste, c'était à se demander si les fées armoricaines qui s'étaient penchées sur son berceau ne s'étaient pas un chouïa plantées : une silhouette un peu mastoc et approximative allant s'aggravant vers le bas comme si la gravité terrestre, à gros renfort granitique, avait imprudemment participé au modelage.