Contenu
Poche
Inédit
Tout public
Fin d'un projet phare
Le phare servant de laboratoire secret sur l'île d'Inuneko n'existe plus, mais la compagnie pharmaceutique Filantropia est toujours là, à tenter de préserver ses secrets, surtout après une cyberattaque d'importance qui a bien failli dévoiler les dessous du "Island Project" du docteur Loran. Inax, le dernier survivant des enfants-cobayes détenus sur l'île, a trouvé refuge dans le service psychiatrie de l'hôpital marin d'Hendaye. Mais ce service est-il vraiment sécurisé ? De leur côté, le professeur De Lisle et les policiers Steinberg, Vincenti et Rodriguez tentent de se remettre du lourd tribut prélevé par cette affaire loin d'être terminée. Or le Grand Législateur, le maître occulte de Filantropia, a tout manigancé pour les impliquer via leur ADN dans une sombre affaire de meurtre qu'ils n'ont pas commis. Mais lorsque des assassinats particulièrement horribles sont perpétrés à nouveau d'un bord à l'autre de la frontière, le quatuor doit reprendre du service car quelqu'un semble avoir décidé de se débarrasser de personnes directement impliquées dans le projet "Island Project"...
Inax, de Rose Penn, est le troisième et dernier volet de sa "Trilogie du phare" – bien que sans déflorer, la fin peut être le prélude à une autre suite. Ou plutôt de ce qui se pose comme un grand roman coupé en trois parties bien distinctes. On ne peut donc qu'en dire la même chose qui a été dite au sujet des autres tomes : un thème de thriller industriel – avec ici un nouveau tueur et un nouveau mobile – transcendé par un style qui prend tout son temps pour s'installer et une écriture recherchée passant parfois les bornes de la préciosité, ce qui change au moins des romans d'abattage cyniques écrits à la mitraillette. Rien à redire, ce dernier tome ne démérite pas de la série. On sera curieux de voir ce que l'auteure réserve par la suite...
Citation
Mutriku avait donc ses secrets. Des secrets, telle une ombre au tableau, tel un squelette dans un placard, telle une épine dans le pied. Certains seraient peut-être dévoilés un jour. D'autres seraient tus à jamais – pesants, comme une tumeur prête à crever et essaimer ses purulentes métastases.