Contenu
Grand format
Inédit
Tout public
Traduit du turc par Valérie Gay-Askoy
Paris : Métailié, mars 2010
224 p. ; 22 x 14 cm
ISBN 978-2-86424-743-2
Coll. "Noir"
Actualités
- 15/05 Auteur: Pour rencontrer Mine G. Kirikkanat...
... vous pouvez vous rendre à Saint-Malo dans l'Ille-et-Vilaine (35) entre le 22 et le 24 mai, ce qui vous permettra de profiter du festival international Étonnants voyageurs , ou bien attendre les derniers jours de juin - du 24 au 27 pour aller à Frontignan dans l'Hérault (34) et, là aussi, profiter des attraits d'un festival, bien noir celui-là, également international comme son nom l'indique, le FIRN - Festival international du roman noir.
Liens : Mine G. Kirikkanat |FIRN - 10/04 Auteur: Les signatures printanières de Mine G. Kirikkanat
Anticipation politique
Chypre, un futur proche, un été caniculaire. Un homme, Daryal, "à la poursuite d'un cauchemar". La Turquie n'existe plus (pour ceux qui se demandent pourquoi, il faut absolument lire La Malédiction de Constantin, du même auteur, chez le même éditeur qui est le premier volet de cette histoire) et les grandes puissances (Russes, Europe et États-Unis) se déchirent la légitimité du pays. Un moyen existe pour prouver cette légitimité et Daryal est sur ces traces… son rôle ? "Réceptacle de rêve"... et il est seul, à Chypre, sans aucun lien avec ses supérieurs et amis pour mener à bien cette mission… les Russes sont sur l'affaire, rien ne va être simple et Chypre va devenir un terrain d'affrontements.
Ce roman – qui mêle anticipation technologique politique internationale et racines de l'histoire – est un très grand livre. Poursuivant son histoire commencée dans La Malédiction de Constantin, Mine G. Kirikkanat déploie un rare talent d'analyse politique et nous emmène dans un roman d'espionnage mené à cent à l'heure. La Turquie est omniprésente, les complexes relations humaines parfaitement rendues, c'est vraiment du bel ouvrage.
Citation
En politique internationale, aucun des projets menés par les services secrets ne s'était jamais déroulé comme prévu. On pouvait donc considérer qu'il était dans la nature des choses qu'une mission comme Kubernesis I, aussi étrange qu'inédite au regard des technologies utilisées, soit dès le départ confrontée à un problème.