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La Danse macabre
Grand format
Réédition
Tout public
378 p. ; 23 x 15 cm
ISBN 978-2-8098-4955-4
Coll. "Suspense"
À l'ombre de la Tour Eiffel naissante
L'aliéniste Simon Bloomberg vit à Paris. Depuis la mort dans d'horribles circonstances de son épouse, il est et on le comprend fortement déprimé. Son ami, l'inspecteur Desnoyers, est confronté à une enquête délicate et se dit que faire revenir l'aliéniste pour travailler sur l'affaire serait un bon moyen de le ramener à la vie. Cette enquête est au départ assez étrange : par terre, au milieu de l'Exposition universelle qui commence, on a découvert une main de femme, momifiée. Mais comment est-ce arrivé ? Qui l'a perdue ? Qui pourrait être cette femme ? Quelques jours plus tard, on découvre le corps d'un homme, assassiné et horriblement torturé. C'est un homme connu pour être cambrioleur. Y a-t-il un rapport entre les deux crimes ? En tout cas, même si la neurasthénie continue à gâcher la vie de Simon Bloomberg, sa gouvernante va aussi l'aider à se changer les idées. L'Exposition universelle amène de nombreux spectacles et l'un d'eux, celui de Ming Dong Soo, un magicien chinois, attire très vite l'attention. Cependant, l'enquête va encore se compliquer quand on retrouve un autre cambrioleur assassiné, puis un troisième, et qu'en plus tous semblent faire partie de la même bande. Et des bruits courent comme quoi ces voleurs se seraient emparés de mains de gloire, c'est-à-dire de mains momifiées qui auraient des pouvoirs magiques et leur permettraient de s'introduire encore plus discrètement dans les immeubles des riches bourgeois parisiens. Mais d'où proviennent ces mains ? Et pourquoi veut-on les tuer ?
Le roman de Jean-Luc Bizien part sur deux fonds qui se répondent. D'une part le roman historique en s'appuyant sur des documents (l'un d'eux occupant les dernières pages du livre) et des connaissances historiques : ici, l'Exposition universelle de 1889 et l'itinéraire d'un magicien "chinois". D'autre part une intrigue tournant autour d'une bande de voleurs qui est décimée pour des raisons mystérieuses. Là-dessus l'auteur offre une intrigue plus classique, avançant calmement, s'appuyant beaucoup sur les personnages et leur quotidien, sur leurs déplacements dans Paris. En alternant avec le point de vue du tueur, des victimes et la deuxième sous-intrigue du magicien, La Danse macabre maintient un bon suspense, reste très divertissant et reconstitue une époque haute en couleur.
NdR - Le roman est originellement paru en 2009 sous le titre La Main de gloire.
Citation
Les idées s'entrechoquaient sous son crâne. Il avait suivi les instructions à la lettre... mais avait l'impression de se retrouver pris au piège au fond d'une impasse, de surcroit avec la police aux trousses ! L'étau se resserrait, il le devinait.