Origine

Au milieu de la nuit, la venue inopinée de Johnny Hallyday, accompagné de Catherine Deneuve et d'un jeune comédien corse, donne l'occasion à Paulette de se mettre en vedette. L'idole des jeunes a subi un sérieux coup de vent. Des cernes profondes sous les paupières et le regard vitreux, il n'a pas dû sucer de la glace. On pourrait visser un chapeau sur son front tant les rides sont creusées.
Gilbert Béna - Nous étions le milieu
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 21 novembre

Contenu

Roman - Noir

Origine

Psychologique - Scientifique MAJ vendredi 13 août 2010

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 22 €

Diana Abu-Jaber
Origin - 2010
Traduit du par Édith Ochs
Paris : Sonatine, avril 2010
500 p. ; 22 x 14 cm
ISBN 978-2-35584-037-1

Actualités

Origines (avec un "s" ça change)

Une des raisons qui a poussé Lena Dawson à devenir spécialiste des empreintes est l'absence de contact avec les victimes. Mais, malheureusement, c'est ce qui va lui arriver un matin en embauchant. Lena travaille à la police scientifique de Syracuse, État de New York, et entrant à son bureau elle va tomber face-à-face avec Erin Cogan. Son enfant de deux mois vient de mourir. Pour les médecins, c'est une triste mort subite du nourrisson. Pour Erin Cogan, qui a entendu du bruit dans sa maison, avant de découvrir son petit sans vie, c'est peut-être un meurtre, et elle a absolument besoin que Lena, spécialiste des empreintes, vienne faire un relevé précis chez elle... Lena que mystérieusement cette femme ne laisse pas indifférente, va jeter un œil au dossier.
Souvent dans le polar le héros se doit d'être "torturé", c'est le cas ici, mais il n'y a rien d'artificiel. Les fêlures de Lena Dawson sont très travaillées, et elles servent parfaitement l'intrigue (ce questionnement sur les origines), sont très bien décrites et ce personnage auquel il est difficile de s'attacher est particulièrement marquant. Une chose est sûre à la lecture de ce premier roman, vous n'irez pas passer l'hiver à Syracuse tellement les descriptions de froid vous glacent (comparaison facile mais tellement vraie). Les considérations météorologiques étant passées, force est de constater le talent de Diana Abu-Jaber qui signe ici un excellent livre.


On en parle : Alibis n°36

Nominations :
Grand prix de la littérature policière - roman étranger 2010
Prix du meilleur polar des lecteurs de Points 2011

Citation

Tant qu'elle parle, sa voix commence à résonner en moi. Elle prend la forme d'un vieux souvenir... Comme si c'était quelqu'un que j'avais connu il y a très longtemps, et pour moi, cette sensation, rare, est aussi perturbante que de se réveiller en voyant un fantôme.

Rédacteur: Christophe Dupuis mercredi 23 février 2011
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page