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Roman - Policier

300 mots

Tueur en série - Vengeance MAJ lundi 01 septembre 2014

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 19 €

Richard Montanari
The Violet Hour - 1998
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marion Tissot
Paris : Le Cherche midi, août 2014
394 p. ; 22 x 14 cm
ISBN 978-2-7491-2942-6
Coll. "Thriller"

Vengeance mal réchauffée

Dans la famille très encombrée du procedural US, Richard Montanari fait toujours figure de second couteau, usinant sans grande passion des purs romans de série telle que la "Série noire" en usinait à la chaîne dans les années 1990. Et ce n'est pas ce roman indépendant de la série consacrée aux policiers Kevin Francis Byrne et Jessica Balzano qui va changer la donne. Un meurtre inhabituel, celui d'un prêtre surpris avec une prostituée, bourré de drogue, puis assassiné et mutilé, met la puce à l'oreille au journaliste sur le retour Nicky Stella : il y voit matière au scoop qui le remettra en piste. Il découvre vite qu'un deuxième meurtre au même mode opératoire a été commis à des centaines de kilomètres de là. Les deux victimes ont reçu le même poème de T. S. Elliott — ainsi que trois autres inconnus qui sont la cible du meurtrier. Or le coupable n'est pas qu'un banal tueur en série : son mobile est la vengeance, une vengeance qui a rapport avec ce qui s'est passé des années plus tôt, dans une soirée très arrosée qui se termina en tragédie... Rien de bien original donc, et il faut composer avec un style heurté, brouillon, et d'incessants passages entre des personnages sans grand intérêt et un évident tirage à la ligne. L'ensemble retrouve un poil de souffle à mi-chemin pour se conclure de façon très prévisible, le coupable étant traditionnellement le plus insoupçonnable, jusqu'à un ultime coda doux-amer. Bref, même si on a lu bien pire, on se demande bien pourquoi avoir déterré ce roman déjà vieux de quinze ans...

Citation

Nicky s'était toujours dit que Gil serait du genre à s'excuser le jour où il serait renversé par une voiture.

Rédacteur: Thomas Bauduret mercredi 27 août 2014
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