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Duel
Poche
Inédit
Tout public
160 p. ; 19 x 12 cm
ISBN 978-2-913904-46-0
Coll. "Bib Boire"
Actualités
- 22/10 Édition: Parutions de la semaine - 22 octobre
Entre Ken Bruen, Russell James et Craig McDonald, les amateurs de noir très noir ne pourront que se régaler. Et si les formes courtes les tentent, alors Londres noi, sous la direction de la pétillante et qui le vaut bien Cathi Unsworth, les attend. Les retours de Jean-Pierre Bastid, Michel Martens, Maurice Gouiran et autre Janis Otsiemi étaient eux espérés. On en parle(ra) évidemment sur k-libre. Et pour celles et ceux qui ont raté pour diverses raisons Fakirs, Increvable et Presque mort, la session poche de rattrapage est là pour eux. Le reste est bien sûr à découvrir :
Grand format
T'es gonflée ! Chroniques féministes déjantées, d'Emmanuelle Barbaras (Les Points sur les i)
Duel, de Jean-Pierre Bastid & Michel Martens (La Chambre d'échos)
Les Enfants de feu la comtesse, de Pier Bert (Écritures, "Polar")
Les Mystères de Carcassonne, de Claude Boudet (Les Presses littéraires, "Crimes et châtiments")
En ce sanctuaire, de Ken Bruen (Gallimard, "Série noire")
Le Rôdeur, de Tania Carver (Ixelles)
Requiem pour un thon, de Romain Chabrol (Les Petits matins)
Dans l'ombre de la ville, de James Conan (Les Presses de la Cité)
L'Enfant venu d'ailleurs, d'Antoine B. Daniel (XO)
Qui a tué Achille ?, de Jean-Pierre Debesson (Melis, "Polar")
Le Crime de Loyasse, de Bernard Domeyne (Édilivre, "Coup de cœur")
Ze Star, de Ben Elton (Belfond, "Littérature étrangère")
La Fille du port de la lune, de Simone Gélin (Les Nouveaux auteurs, "Policier")
Franco est mort jeudi, de Maurice Gouiran (Jigal, "Polar")
Le Narcisse, de Bertina Henrichs & Philippe Vauvillé (Le Cherche midi, "Polar")
Ĉa ne fait de mal à personne, de Russell James (Fayard, "Fayard noir")
Toulouse Vertigo, de Marie-Christine Janton (Les Nouveaux auteurs, "Policier")
À l'encre de Chine, de Christian Lejalé (Imagine & Co) Un meurtre gratuit, de David Levien (Calmann-Levy)
Rhapsodie en noir, de Craig McDonald (Belfond, "Belfond noir")
2620, de Jack Narval (Pavillon noir)
La Bouche qui mange ne parle pas, de Janis Otsiemi (Jigal, "Polar")
La Posture de la méduse, de Alain Pucciarelli (Jigal, "Polar")
Hacker de fils en père, de Charles-André Roh (Les Mystères)
Place de l'Espigaou, de Alain Seyfried (Les Nouveaux auteurs)
Service discret, de John Edward Tang (Fortuna)
Londres noir, sous la direction de Cathi Unsworth (Asphalte, "Asphalte noir")
Noir, de José Varela (La Chambre d'échos)
Anse Méjean, de Philippe Yvon (Édilivre)
Poche
Le Secret de l'abbaye, de Brigitte Aubert (10-18, "Grands détectives")
Dunkerque sous le signe d'Othmane, de Jean-Pierre Bocquet (Ravet-Anceau, "Polars en Nord")
Zone de tir libre, de C. J. Box (Points, "Policiers")
Le Chat qui mangeait de la laine, de Lilian Jackson Braun (10-18, "Grands détectives")
Le Chat qui voyait rouhe, de Lilian Jackson Braun (10-18, "Grands détectives")
Presque mort, de Åke Edwardson (10-18, "Domaine policier")
Le Carré des papillons, de Guy Goutierre (Ravet-Anceau, "Polars en Nord")
Increvable, de Charlie Huston (Points, "Thriller")
Élysée noire 666, d'Alex D. Jestaire (La Tengo, "Mona Cabriole")
L'Année brouillard, de Michelle Richmond (Pocket, "Best")
Fakirs, d'Antonin Varenne (Points, "Policiers")
Liens : Fakirs |Jean-Pierre Bastid |Ken Bruen |Maurice Gouiran |Russell James |Craig McDonald |Janis Otsiémi |Alain Pucciarelli |Alain Seyfried |Cathi Unsworth |Brigitte Aubert |C.J. Box |Åke Edwardson |Antonin Varenne |Jack Narval
C'est dans les vieux pots...
Skirmmer, policier du nord de la France, aime travailler en solitaire. Même s'il obtient de bons résultats, son supérieur veut à tout prix lui adjoindre Drack, un vieux flic, surtout pour l'épauler dans une nouvelle enquête. Qui a bien pu tuer une belle femme, inconnue, retrouvée dans les eaux sales de la rivière locale ?...
Il y a trente ans, Jean-Pierre Bastid et Michel Martens s'engageaient en littérature policière avec des superbes évocations à mi-chemin entre le noir pur de tueurs sadiques, de prises d'otages et des intrigues qui menaient à une critique sociale. Avec le temps, le duo s'était fait beaucoup plus discret. Avec malice, les voici de retour pour un roman court, qui met en scène l'antagonisme de plus en plus violent entre deux policiers. Serait-ce une parabole même sur les relations entre les deux auteurs, entre deux façons de concevoir le texte ?
En tout cas, servi par un plan judicieux et une construction qui force le lecteur à suivre le personnage central dans ses moindres recoins et le pousse à partager son esprit, Duel se positionne sur un rail émotif et conduit le héros et les voyeurs que nous sommes jusqu'au désastre final sans qu'il soit possible de changer de destination. Le roman ressemble à un entonnoir en pente descendante, de plus en plus rapide, dirigeant Skirmmer vers la noirceur totale. Le roman s'ouvre par un homme en pleurs auprès du cadavre de la femme qu'il aime et qu'il a tuée. D'habitude ce sont là les fins d'histoires classiques, le début pour les romans policiers. Avec Jean-Pierre Bastid et Michel Martens, c'est un leitmotiv en mode mineur sur l'amour et la mort qui reviendra hanter le livre.
En partant d'un sujet simple, en s'appuyant sur une construction rigoureuse mais épurée, en se concentrant sur un personnage qui s'invite sur le devant de la scène et ne la quitte plus, les deux vieux papys nous font le coup des Rolling Stones pour un come back ou une tournée d'adieu, mais sans les paillettes, les rhumatismes et les requins de studio cachés derrière les amplis, avec juste du métier, un peu de cynisme et l'envie de faire partager un peu de plaisir avec les vieux complices que sont les lecteurs.
Citation
Alors je n'ai plus qu'à attendre. Parce qu'au fond, c'est ça la vie. Attendre la Mort.