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Grand format
Inédit
Tout public
Traduit de l'anglais par Gérard de Chergé
Paris : Rivages, novembre 2010
366 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-7436-2155-1
Coll. "Thriller"
Actualités
- 16/11 Édition: Parutions de la semaine - 16 novembre
- 27/06 Prix littéraire: Sélection 2011 du GPLP
- 05/11 Édition: Parutions de la semaine - 5 novembre
En cette semaine peu chargée niveau alimentation des tables des libraires, signalons la parution de l'excellent Cold in Hand, du respectable John Harvey, dont il se murmure qu'une interview sera très bientôt en nos lignes. Catherine Diran (vous savez, la partie féminine de Lilicub, ceux qui faisaient des virées à deux en Italie) réapparait dans une toute nouvelle maison d'édition, Au-delà du raisonnable. Quant à l'éditeur Pascal Galodé, il continue sa ligne éditoriale précise et sûre ce coup-ci avec Sylvie Rouch et le pour l'instant inconnu Jean-François Pré. Le reste est à découvrir :
Grand format
La Mort à marée basse, de Pieter Aspe (Albin Michel)
Meurtre au café de l'arbre-sec, de Michèle Barrière (Jean-Claude Lattès)
Tant de secrets enfouis, de Mark Billingham (Le Masque)
Nord, de Frederick Busch (Gallimard, "Du monde entier")
L'Ictus de Simon, de Claude Carreax (Les Ardents)
Les Larmes de diamant, de Deborah Crombie (Albin Michel, "Spécial suspense")
Demande à mon cœur, de Catherine Diran (Au-delà du raisonnable)
Qui veut la peau de Nestor Boyaux ?, de Luc Doyelle (Laura Mare)
Satan Lake, de Joanne Dryansky & Gerry Dryandsky (Actes sud, "Actes noirs)
Cold in Hand, de John Harvey (Rivages, "Thriller")
Les Fils de Ramsès, de Éric Meyer & Christine Kerdellant (Jean-Claude Lattès)
Opération Lazarus, de Jean-François Pré (Pascal Galodé)
Le Marchand de sable va passer, de Andrew Piper (L'Archipel, "Les Maîtres du suspense")
Décembre blanc, de Sylvie Rouch (Pascal Galodé)
Poche
Nickel chrome, de Hervé Claude (Babel, "Babel noir")
La Demoiselle aux lumas, de Louis Dubost (Geste, "Le Geste noir")
Un vide à la place du cœur, de Alicia Giménez Bartlett (Rivages, "Noir")
À cheval sur une tombe, de Bill James (Rivages, "Noir")
Australia Underground, de Andrew McGahan (Babel, "Babel noir")
Liens : La Mort à marée basse |Nickel chrome |Nord |Pieter Aspe |Michèle Barrière |Hervé Claude |Deborah Crombie |Alicia Giménez Bartlett |Michael Harvey |Sylvie Rouch |Frederick Busch
Le retour de Charlie
14 février, fin d'après-midi. L'inspectrice Lynn Kellogg, de retour de mission en voiture, entend parler d'une bagarre sur sa radio. Étant à quelques rues de l'endroit où ça se passe, elle s'y précipite. Fatiguée, négligeant les consignes de sécurité, elle s'y rend seule et s'y retrouve prise à partie. Les choses s'enveniment lorsqu'un adolescent sort un flingue et tire sur elle. Lynn par le plus grand des hasards a encore son gilet pare-balles et s'en tirera avec quelques contusions, ce qui ne sera pas le cas de Kelly Brent, une jeune fille, qui mourra dans ses bras. Le père de Kelly, persuadé que Lynn s'est servie de sa fille comme bouclier, va lui en vouloir à mort... Charlie Resnick récupère l'affaire, mais rien ne sera simple : cela fait déjà trois ans que Charlie vit avec Lynn Kellogg.
On a découvert John Harvey en France avec sa saga de l'inspecteur Resnick il y a une quinzaine d'années. Au bout de dix épisodes et un recueil de nouvelles l'homme est – au plus grand désespoir des fans – passé à autre chose (tous ses livres sont publiés chez Rivages). Avec Cold in Hand, Charlie Resnick est de retour. Même s'il n'est pas au premier plan de l'histoire, personne ne sera déçu, le roi du "police procedural" anglais est une fois de plus à la hauteur. Ne ménageant pas ses personnages (c'est le moins qu'on puisse dire), en amenant des nouveaux dont on a déjà envie de lire les prochaines aventures, il continue sa célèbre saga du commissariat de Nottingham, tout en finesse, à son habitude... C'est un régal, même si cet épisode est particulièrement noir.
Nominations :
Grand prix de la littérature policière - roman étranger 2011
Citation
Ce que Lynn ressentait, c'était surtout une nausée, une froide nausée qui se propageait dans son corps et la retenait clouée devant l'écran.