Contenu
Jean-Marc Souvira
Biographie Jean-Marc Souvira
Naissance à Oran le 29 octobre 1954.
Le berceau familial en Provence. Jean-Marc Souvira passe sa scolarité entre Salon-de-Provence et Aix-en-Provence. Après le bac, il veut être reporter photographe et courir le monde. Après une discussion "sérieuse" avec son père, il s'inscrit en fac de droit sans trop savoir vraiment ce qu'il veut faire. C'est la rencontre avec un commissaire de police venu présenter le métier de policier, pendant son cycle de sciences pénales et de criminologie, qui le décide à passer le concours d'inspecteur de police. "Rien de tel comme la base pour connaître un métier", ce qui ne fut pas du goût de son père qui le voyait passer le concours de commissaire.
Activités professionnelles
Bref, en août 1978, le voilà débarquant à Paris après un an d'école en Seine-et-Marne. La pilule est amère après la Provence.
Il commence dans le commissariat du quartier Plaisance, rue Boyer-Baret dans le 14e arrondissement. Ce petit commissariat n'existe plus. Pendant dix-huit mois, il exerce le boulot du flic de base qui prend les plaintes de la misère humaine. Il a alors le sentiment d'être davantage une assistante sociale qu'un vrai policier. L'arme et les menottes dorment dans le coffre du service.
L'embellie arrive un an et demi plus tard quand il est muté en brigade territoriale. Paris, le 92, 93 et 94, sont alors découpés en douze circonscriptions de Police judiciaire sur lesquelles est traité un banditisme plus ou moins organisé. Jean-Marc Souvira intègre donc, en 1980, la 10e Brigade Territoriale qui couvre la moitié du département des Hauts-de-Seine. Pendant cinq ans il va s'occuper de vols à main armée, de trafics de stups, de casses, et d'homicides.
C'est d'ailleurs en 1985 enquêtant sur un homicide, pont de Neuilly, qu'il va découvrir le service des Courses et Jeux qui est à la Direction centrale des renseignements généraux, rue des Saussaies. S'il ne résoud pas le meurtre de ce gros joueur, victime d'un contrat, il rejoint le service des jeux.
Jusqu'en 1990, il va enquêter sur les courses de chevaux truquées, le dopage des chevaux, et les tricheries dans les casinos.
Jean-Marc Souvira n'oublie pas le but qu'il s'est fixé, celui de passer le concours de commissaire de police. Il y arrive en 1990.
Après deux années de formation et de stages à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or et à Paris, il arrive de nouveau à Paris en 1992, au Commissariat spécial des réseaux ferrés parisiens. Derrière cette appellation, qui ne veut pas dire grand-chose, il y a un service de police judiciaire qui traite toutes les affaires PJ dans les six gares et le métro parisiens. Il dirige l'Unité de recherche, des groupes de flags qui sillonnent dans tous les sens le sous-sol, pour arrêter pickpockets, escrocs, dealers, voleurs, violeurs et même assassins.
Un service éminemment physique où tout se passe à pied (et pour cause) dans la cohue, et rarement au soleil.
Après ce passage en sous-sol, il est muté à la Brigade de protection des mineurs à Paris où, de 1994 à 1999, il traque ce qui, à ses yeux, représente ce qu'il y a de plus ignoble, les pédophiles, les violeurs et les kidnappeurs d'enfants. C'est dans un tel service que l'on mesure combien le travail des policiers est hallucinant à traiter sans cesse des affaires plus épouvantables les unes que les autres.
En 1999 il rejoint la police urbaine de proximité, naissante à Paris, et jusqu'en 2002 il va, à la salle de commandement de l'état-major, diriger comme commissaire principal, les équipes qui, nuit et jour, sont en relation avec tous les services de police de la capitale concernant les événements de voie publique. Et à Paris ce n'est pas ce qui manque. Cela va du fameux passage à l'an 2000, des convois d'euros à sécuriser dans la capitale, des manifestations, etc., ainsi que Police secours...
Mai 2002, il retourne à ses premières amours, la Police judiciaire où, jusqu'en 2007, commissaire divisionnaire est chef-adjoint de la division des relations internationales. C'est un service pas connu du grand public, mais qui pilote Interpol, Europol et Schengen pour la France, qui suit toutes les affaires liées à la criminalité organisée et au terrorisme, en permettant aux enquêteurs de travailler avec leurs homologues européens.
Depuis mai 2007, il dirige l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains, toujours à la PJ. C'est un service qui lutte contre les réseaux qui forcent les femmes à se prostituer.
L'écriture
Jean-Marc Souvira vient à l'écriture par hasard et tardivement.
En 2005, après une discussion avec un ami qui porte sur l'image du policier français au cinéma ou à la télévision, et qui ne correspond pas vraiment à la réalité, il écrit une histoire d'une quarantaine de pages Go Fast. Elle raconte la trajectoire d'un policier français d'origine marocaine, infiltré dans un réseau de stups, qui remonte de la résine de cannabis par la technique du Go Fast.
Il veut montrer qu'en France des policiers, de toutes origines, hyper professionnels, utilisent des techniques modernes pour lutter contre les réseaux de la criminalité organisée. L'ami a fait lire l'histoire à un producteur de cinéma (Emmanuel Prévost, Avalanche Productions) qui a décidé sur-le-champ d'en faire un film. Et il a ainsi appris l'écriture du scénario.
Une fois le scénario terminé, il a en tête l'histoire du Magicien. Mais il ne veut pas la traiter sous forme d'un scénario, c'est-à-dire en cent pages, ce qui aurait été trop frustrant pour aborder en profondeur les personnages.
Au cours d'un dîner il rencontre, par hasard, un éditeur (François Laurent, Universpoche), et ils échangent quelques mots sur l'écriture. Jean-Marc Souvira lui fait part de son aventure cinéma. Mais il est davantage intéressé par l'écriture romanesque. Il lui envoie la quarantaine de pages du début du Magicien. Quelques jours plus tard, après la lecture, François Laurent lui demande s'il peut lui écrire la suite. Jean-Marc Souvira s'y attelle et huit mois plus tard lui remet le manuscrit qu'il décide de publier.
Hasard du calendrier, le film Go Fast et Le Magicien (Fleuve noir) sortent en 2008.
Il poursuit l'écriture, après l'accueil favorable du public concernant Le Magicien, en remettant en scène le policier de la brigade criminelle Ludovic Mistral dans le second roman, Le Vent t'emportera qui sort le 12 mai 2010.
Les histoires qu'il raconte s'inspirent de ce qu'il vit professionnellement, ou dans son quotidien.
Vie personnelle
Marié, père de deux garçons. Un de vingt-sept ans qui travaille en province et un de seize ans qui est au lycée. Sa femme est également commissaire de police, et ils évitent soigneusement de parler "boutique" à la maison.
Activités, hobbies
L'écriture au stylo-plume.
La photographie, dont la passion ne l'a jamais quitté. Même s'il n'est pas devenu reporter-photographe, un appareil photo, le plus souvent argentique et en noir et blanc est au fond de son sac, avec ses carnets et ses stylos-plumes. Sa vie professionnelle le conduit très souvent dans d'autres pays, où bien sûr l'appareil photo l'accompagne. La musique de jazz. Les balades en moto, où souvent son "jeune" fils l'accompagne.
On en parle : 813 n° 110 (Interview)
Présence à un festival :
2013 : Les 48 heures du polar de Clermont-Ferrand
2012 : La Ferté sous polar
2011 : Mauves en noir | Paris Polar
2010 : Paris Polar | Paris noir
Bibliographie*
Romancier :
- 2010 - Le Vent t'emportera (Fleuve noir, mai 2010)
- 2015 - Les Sirènes noires (Fleuve "Fleuve noir. Thriller", novembre 2015)
- 2023 - La Porte du vent (Fleuve "Fleuve noir. Thriller", janvier 2023)
Co-scénariste :
- 2008 - Go Fast (Europacorp, avril 2009)
Nouvelle :
- 2022 - 22 v'là les flics (Lajouanie "Lajouanie poche", octobre 2022)
Actualité
- 18/09 Festival: Rendez-vous noir à Gujan-Mestras (33)
- 13/11 Édition: Parutions de la semaine - 13 novembre
- 15/05 Édition: Parutions de la semaine - 15 mai
- 01/05 Jeux: k-libre 12-21 : thématique de mai
- 16/06 Prix littéraire: Ils ont été récompensés...
- 03/06 Salon: Quand les policiers écrivent...
- 21/05 Édition: Parutions de la semaine - 21 mai