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Je n'ai jamais compris pourquoi ceux qui s'engagent dans des missions dangereuses accordent une telle importance à la sobriété. À jeun, on provoque le destin. Ivre, le destin se désintéresse de nous.
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mardi 03 décembre

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Paris noir 2011

MAJ mardi 15 novembre 2011
Affiche Paris noir 2011
Pays : France

Paris noir 2011



Adresse : Maison des Métallos, 94, rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris
E-mail : c.diran@parisnoir.fr
Téléphone :
Site : http://www.parisnoir.fr/

Actualité

  • 15/11 Prix littéraire: Premiers prix Paris noir
    Vendredi 12 novembre, lors de la cérémonie d'ouverture du premier festival Paris noir organisé à la Maison des métallos, dans le onzième arrondissement ont été décernés les premiers prix Paris noirs.
    C'est à Alain Régnault, de la Bibliothèque des littératures policières qu'a échu la lourde responsabilité d'ouvrir les débats avec le prix Paris noir jeunesse, remis à Luc Blanvillain pour Crimes et jeans slim (Quespire), l'un des très rares romans jeunesse à aborder le thème du tueur en série, et donc de proposer aux enfants des meurtres en veux-tu en voilà.
    L'absence de l'actrice Annelise Hesme, remplacée au pied presque levé par Francis Kuntz, qui officiait en qualité de maître de cérémonie, n'a pas empêché la remise du prix Paris Noir BD à Vincent Perriot pour le premier volet de "Belleville Story", Avant minuit. L'illustrateur, un peu gêné lors de la remise de son prix a souligné que pour faire une bande dessinée comme celle-là, il ne fallait pas oublier son scénariste, Arnaud Malherbe, ni sa coloriste, Isabelle Merlet.
    Isabelle Carré, dans un scénario hitchockien où elle s'est refait le chignon, a pris le relais pour le prix Paris noir Cinéma décerné à La Révélation, film allemand du réalisateur Hans-Christian Schmitt, qui nous immerge dans les méandres ou les coulisses du Tribunal Pénal internationale de La Haye. Le réalisateur absent, Isabelle Carré a lu à vitesse grand V une lettre de remerciements avant de passer la parole à Louis Bayard.
    C'est ce dernier, auteur et journaliste américain, qui a remis le dernier prix de la soirée, le prix Paris noir roman. Le lauréat est Carlos Salem pour Nager sans se mouiller, qui s'est fendu d'un discours de remerciements à la Céline Dion et en français dans le texte, avant de repartir dans l'anonymat de la foule présente en masse. Foule qui n'allait pas tarder à converger avidement vers le banquet...
    Liens : Nager sans se mouiller |Belleville Story 1 - Avant minuit |Crimes et jeans slim |Carlos Salem |Vincent Perriot |Arnaud Malherbe

  • 11/11 Théâtre: Noir au comptoir et au chapeau... à Paris
  • 08/11 Festival: À Paris le noir se déguste à la grecque...

Le festival

Il y avait Paris polar qui tient annuellement le pavé du 13e arrondissement depuis sept ans. L'on a vu fleurir au seuil de l'été 2010 le premier Polar en plein cœur - cette fois la cible était à atteindre au cœur (!) du Marais. Avec plus d'une centaine d'auteurs invités, un prix littéraire et son plateau varié d'animations, la "première séance" se montrait d'entrée ambitieuse, d'autant plus que se profile la perspective d'un retour en 2011. En septembre 2009 un autre geyser noir avait surgi, à l'initiative des Habits noirs qui avaient investi le Point Éphémère - là encore avec beaucoup d'auteurs, de la musique, du cinéma, des livres et de la BD. Tout cela était bel et bon, et personne n'eût osé dire que Paris était une capitale mal pourvue en festivaleries noires.
Il s'est pourtant trouvé des amateurs mal contents pour estimer qu'il manquait encore quelque chose. Il est vrai que le 11e arrondissement - leur lieu de résidence - était un peu excentré par rapport à toutes ces réjouissances. Un seul remède : y aller, à leur tour de leur festival. Et quel festival ! Longuement mûrie, l'intention de créer dans ce quartier à l'histoire sociale particulièrement riche un événement culturel de grande envergure qui entre en résonance avec elle a évolué au fil du temps pour aboutir à ce Festival noir, d'ampleur européenne, qui a pu naître grâce à la mise en commun d'énergies diverses, émanant d'une association féminine, les Miches Tinguettes, des comités de quartier du 11e, des équipes municipales, et d'une belle brochette de partenaires enthousiastes dont l'association 813.
La ligne éditoriale de l'événement est simple : témoigner de la vitalité et de la richesse du "genre noir" aussi bien dans les livres qu'à l'écran, et s'ouvrir à l'Europe en mettant chaque année un pays de la communauté européenne à l'honneur. Et parce qu'honorer un genre se conçoit mal sans récompense, quatre prix sont créés d'emblée.
Plus peut-être que la plupart de ses pareils, ce festival acquiert sa dimension singulière par le lieu qui a été choisi pour l'accueillir - un lieu parisien à la fois emblématique de l'histoire ouvrière de la capitale, et représentatif d'une certaine conception de la façon dont la culture doit être diffusée : la Maison des métallos.
Cette ancienne manufacture, haut lieu du syndicalisme, sauvée des promoteurs par les habitants du quartier qui se sont unis pour l'acheter lorsqu'elle fut mise en vente en 1997 et devenue dix ans plus tard un "établissement culturel de la Ville de Paris" semble en effet, sur le plan du symbole, en parfaite harmonie avec l'esprit annoncé de ce nouveau festival noir.

Cette édition

Après la Grèce comme invitée d'honneur pour la première édition, Paris noir continue son exploration de la Méditerranée, et se pose sur l'Italie. Tout comme l'année dernière, la thématique du pays se limite à un seul auteur invité. Il s'agit cette fois-ci de Francesco De Filippo, écrivain des éditions Métailié.
Le programme est plus varié avec un accent mis sur le cinéma (avec même une nuit blanche pour films noirs de programmée). Mais si les festivités principales se passent à la Maison des Métallos, force est de constater que les visiteurs seront invités à se déplacer sur les pas de Maigret, ici et là dans les rues parisiennes. Pour le reste, il vous suffit d'éplucher le programme...

Liste des auteurs invités :
Auteurs de romans : Frédéric Amespil, Gilles Bornais, Sylvie Cohen, Thierry Crifo, Emanuel Dadoun, Francesco De Filippo, Catherine Diran, Sergeï Dounovetz, Marc Fernandez, Élise Fontenaille, Dominique Forma, Éric Fouassier, Bertina Henrichs, Jean-Paul Jody, Hervé Jourdain, Philippe Kleimann, Fondas Ladis, Didier Leterq, Michel Leydier, Dominique Manotti, Stéphane Marchand, Claude Mesplède, Patrick Mosconi, Jean-Hugues Oppel, Patricia Osganian, Serge Quadruppani, Anne Rambach, Marie Rambach, Christian Rauth, Sylvie Rouch, Sébastien Rutés, Romain Slocombe, Dominique Sylvain, Anne-Marie Thomazeau, François Thomazeau, Antonin Varenne, Philippe Vauvillé, Marc Villard, Ségolène Vinson & Éric Yung.
Auteurs de bande dessinée : Olivier Berlion, Capucine, Jean-Christophe Chauzy, Christian De Metter, Gabriel Germain, Libon, Mako, Damien May, Marion Montaigne, José Muñoz, Roger Seiter, Stanislas & Martin Viot.

Programme :

Vendredi 21 octobre :
19 heures : inauguration de Paris noir 2011.
20 heures : remise des 4 prix Paris noir - roman, roman jeunesse, film, bande dessinée ; suivi d'un cocktail.

Samedi 22 octobre :
Deux expositions permanentes : - Rivages/Casterman/Noir : 15 tirages sous cadres (Chauzy, De Metter, Bacilieri...) ;
- Le 36 en photos : un regard sur la brigade criminelle (avec Hervé Jourdain, membre de la BC, qui fera, au cours des deux journées, plusieurs présentations du 36).
10 heures-18 heures (Salle Claire) : signatures des auteurs et ateliers enfants ; lectures d'un auteur jeunesse.
10 heures-13 heures (salle Noire) : programmation Aux Limites – ouverture de la programmation : Le documentaire noir, un autre cinéma ?
10 heures : Commissariat, de Virgil Vernier et Ilan Klipper (94'). En présence des réalisateurs.
11 h30 : El Sicario, Room 164, de Gianfranco Rosi (80'). Prix du Fipresci à la 67e Mostra de Venise, Section Orizzonti.
10 h 30–13 heures (salle 1) : table ronde "L'enquête criminelle : entre réalité et fantasme".
10 h 30 (départ dans le hall puis promenade) : "Sur les pas de Maigret" (prévoir quinze minutes de préambule). Durée : 1 h 30. Un ex-flic des mœurs propose une balade dans Paris autour de l'œuvre de Simenon.
10 h 30-12 h 30 (salle 4) : atelier enfant (dessin + écriture).
14 heures (départ dans le hall puis promenade) : "Sur les pas de Maigret" (prévoir quinze minutes de préambule). Durée : 1 h 30. Un ex- flic des mœurs propose une balade dans Paris autour de l'œuvre de Simenon.
14 heures– 16 heures (salle Noire) : programmation Aux Limites : Regards croisés. En présence des réalisateurs.
Au bout des branches, de Laurent Larivière (22').
Le Début de l'hiver, de Éric Guirado (15').
Biélutine. Dans le jardin du temps, de Clément Cogitore (36').
La Dame au chien, de Damien Manivel (15').
14 heures–20 heures (Hall de la Maison des métallos) : programmation Aux Limites :
Projection de la vidéo Legend, (12') de Mohamed Bourouissa.
14 h 30–16 heures (salle 1) : table ronde "Les Femmes s'en balancent".
14 h 30-16 h 30 (salle 4) : atelier enfant (dessin + écriture). Pour une quinzaine d'enfants de 7 à 12 ans.
15 heures (Hall) : autopsie d'un meurtre (par l'identité judiciaire sur une scène de crime). Durée : 30 min. Scène de meurtre rejouée en direct.
16 heures-17 h 30 (salle 1) : programmation Aux Limites. Table ronde : "Existe-t-il un documentaire 'noir' ?". Avec : Thierry Garrel (ancien responsable de l'unité documentaire d'Arte), Stéphane Allégret (auteur, chargé de cours à la Columbia University de Paris), Pascale Krief (réalisatrice, programmatrice de la section Aux Limites), Clément Cogitore (réalisateur), Virgil Vernier (réalisateur), Nicolas Anthomé (producteur, Bathysphère).
16 heures-18 h 30 (salle Noire) : projection du film de Dominique Forma suivi du débat "Un français à Hollywood"

Nuit du cinéma noir italien :
21 heures : La musique des gardiens de la paix, ensemble orchestral de quinze musiciens, revisitera les BO de films italiens (Rota, Morricone...). Durée : environ 30 minutes.
Projection de 5 films :
- Ossessione (Visconti) ;
- La Fille qui en savait trop (Bava) ;
- Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon ( Petri) ;
- Oublier Palerme (Rosi) ;
- Romanzo criminale (Placido) ;
6 h 30 : petit déjeuner italien (mezzanine).

Dimanche 23 octobre :
Deux expositions permanentes : - Rivages/Casterman/Noir : 15 tirages sous cadres (Chauzy, De Metter, Bacilieri...) ;
- Le 36 en photos : un regard sur la brigade criminelle (avec Hervé Jourdain, membre de la BC, qui fera, au cours des deux journées, plusieurs présentations du 36).
10 heures-18 heures (Salle Claire) : signatures des auteurs et ateliers enfants ; lectures d'un auteur jeunesse.
10 heures– 11 h 30 (salle 1) : table ronde "Adapter la littérature noire en bande dessinée".
10 heures-13 heures (Salle Noire) : programmation Aux limites – "Filmer la justice, filmer en prison ?".
10 heures : Le Déménagement, de Catherine Réchard (54'). En présence de la réalisatrice.
11 heures : Zones d'ombre, de Mika Gianotti (87'). Avant-première en présence de la réalisatrice. Projection suivie d'une rencontre : "Filmer la justice, filmer en prison ?". Avec Stéphane Mercurio (réalisatrice de À l'ombre de la République), Jean-Marie Delarue (sous réserve ; contrôleur général des lieux de détention), Mika Gianotti (réalisatrice de Zones d'ombre), Jean-Louis Langlois (sous réserve ; avocat spécialiste du droit à l'image), Catherine Réchard (réalisatrice du Déménagement).
10 h 30 (départ dans le hall puis promenade) : "Sur les pas de Maigret" (quinze minutes de préambule). Durée : 1 h 30. Un ex-flic des mœurs propose une balade dans Paris autour de l'œuvre de Simenon.
10 h 30-12 h 30 (salle 4) : atelier enfant (dessin + écriture).
11 heures-11 h 30 (hall) : autopsie d'un meurtre (par l'identité judiciaire sur une scène de crime). Durée : 30 min. Scène de meurtre rejouée en direct.
11 h 30-13 heures (salle 1) : table ronde "De Scarface aux Sopranos".
14 heures (départ dans le hall puis promenade) : "Sur les pas de Maigret" (quinze minutes de préambule). Durée : 1 h 30. Un ex-flic des mœurs propose une balade dans Paris autour de l'œuvre de Simenon.
14 heures– 17 h 30 (salle Noire) : programmation Aux Limites – "Vertiges de la mise en abyme Vertiges de la mise en abyme".
14 heures : La BM du Seigneur, de Jean-Charles Hue (84'). En présence du réalisateur.
15 h 30 : Road to nowhere, de Monte Hellman (121'). En présence de Thierry Lounas, distributeur, producteur (Capricci). Projection suivie d'une rencontre.
14 heures– 20 heures (Hall de la Maison des Métallos) : programmation Aux Limites : projection de la vidéo Legend, (12') de Mohamed Bourouissa.
14 h 30–16 heures (salle 1) : table ronde "Il Giallo vs. Série Noire".
14 h 30-16 h 30 (salle 4) : atelier enfant.
15 heures-15 h 30 (hall) : autopsie d'un meurtre (par l'identité judiciaire sur une scène de crime).
16 heures-17 h 30 (salle 1) : table ronde "De l'influence de la série policière sur le cinéma noir".
17 h 30-19 h 30 (Salle Noire) : programmation Aux limites – clotûre de la programmation.
À l'ombre de la République, de Stéphane Mercurio (100'). Avant-première en présence de la réalisatrice.
Fermeture : 21 heures.

Toutes les manifestations sont sans réservation SAUF pour les ateliers et les promenades Une trentaine de bénévoles seront badgés afin d'aider les visiteurs.
Accueil du public : deux tables de chaque côté de l'escalier pour accueil presse, artistes et public.

Parmi les invités : Stanislas Barthélémy | Gilles Bornais | Jean-Christophe Chauzy | Sylvie Cohen | Thierry Crifo | Emanuel Dadoun | Francesco De Filippo | Christian De Metter | Catherine Diran | Serguei Dounovetz | Élise Fontenaille | Dominique Forma | Éric Fouassier | Jean-Paul Jody | Hervé Jourdain | Michel Leydier | Dominique Manotti | Stéphane Marchand | Damien May | Claude Mesplède | Patrick Mosconi | Jean-Hugues Oppel | Serge Quadruppani | Anne Rambach | Christian Rauth | Sylvie Rouch | Sébastien Rutés | Romain Slocombe | Dominique Sylvain | Anne-Marie Thomazeau | François Thomazeau | Antonin Varenne | Marc Villard | Éric Yung

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